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Un visiteur
5,0
Publiée le 4 juin 2012
Je trouve les critiques presse très (trop?) sévères. Ce film est très bien mis en scène et les actrices (et acteurs...!) sont parfaits. J'ai voyage au Caire le temps du film et j'en suis revenu avec un léger malaise. Même si la conditions des femmes en Europe est globalement meilleure ce n'est pas encore gagné ...
Un bon film sur la société égyptienne . Et pour un premier film ; un film courageux qui met le poids de la société , les coutumes et idées rétrogrades face au choix de quelques femmes à revendiquer le respect et le simple droit de vivre dignement . Bravo à ce réalisateur d'avoir avec tact et retenue filmer ces femmes et mis à l'écran ce problème de société .
Ce film sympathique oscille entre la comédie italienne et le mélo oriental. La partie comédie est nettement plus réussie, mais, hélas, le film se répète, traîne en longueur. Visiblement parti sur une bonne idée, le réalisateur et/ou le scénariste n'a pas su trouver une chute. Il lorgne du côté de Babel d'Inarritu, avec des scènes qu'on revoit sous plusieurs angles et des personnages dont les itinéraires se recoupent. Mais c'est sous-utilisé et souvent maladroit. Dommage, car ce film féministe a tout de même le mérite d'avoir été tourné et, parait-il, projeté dans un pays qui ne l'est pas du tout : l'Egypte.
Excellent films avec un excellent acteur que le commissaire Ce film présente aussi la triste réalité de la situation féminine dans le monde arabe et la soumission de la femme par les dogmes religieux
Le visionnage de ce film : un moment bouleversant et magnifique... Des actrices splendides, une histoire poignante, une construction intelligente. A mes yeux, un film à voir parce que dérangeant et révoltant mais aussi drôle et plein d'espoir. Je n'ai pas le moins du monde été déçue par la bande-annonce qui était pleine de promesses.
Malgré une faiblesse dû certainement aux conditions de tournage, ce film est fort intéressant. Nous découvrons une société que nous snobons. Les actrices sont excellentes et ne surjouent pas, l'acteur qui interprète le commissaire est une autre agréable surprise, la conviction des uns des autres pâlit les quelques ratage du scénario. Je l'ai vu et j'irai le revoir très certainement.spoiler:
L'an passé, j'avais été enthousiasmée par le film iranien "Une séparation"... eh bien, j'ai été tout autant marquée par ce film, certes peut-être moins bien réalisé mais tout aussi émouvant, touchant et instructif... un film qui a été réalisé juste avant la révolution de la place Tharir mais qui, en fait, aurait très bien pu en être un des éléments déclencheurs. Maintenant, je ne suis pas certaine que tous les Egyptiens (mâles évidemment) soient enthousiastes devant ce film dédié à la cause féminine...
"Inspiré de faits réels"... D'emblée on nous place devant une affirmation comme si les évènements rapportés (librement) pouvaient être peu crédibles. En effet, on peut facilement penser que certains auront bien du mal à croire que des agressions sexuelles si dissimulées et surtout si répandues puissent exister dans un pays entier, quasi librement, affranchies de toute répression. Dès le début une chanson ("... prends garde au sexe faible...") pose les bases d'un pays où les femmes, si elles ne sont pas rien, elles en sont pas grand chose. Emmené par trois actrices magnifiques, comme trois facettes féminines de la société égyptienne le film évite tout manichéïsme en confrontant leur avis mais aussi en plaçant les hommes dans diverses situations. Ces derniers, de l'époux à l'agresseur en passant par l'inspecteur, chacun offre également une autre image de l'Egypte. D'ailleurs l'inspecteur est sans doute le personnage le plus intéressant ; honnête certainement, un homme bon mais qui enquête minutieusement et semble lui-même prisonnier des carcans d'une société rétrograde. Un bon film donc, sans doute pas assez audacieux (peur de la censure ?!) pour marquer de son empreinte au niveau international. Un film nécessaire à la portée pédagogique (désiré par son réalisateur) sur une pratique masculine, nationale et rétrograde engoncé par les religions, traditions et autres doctrines plus ou moins misogynes (et non machistes). A voir sans aucun doute.
Les intentions sont louables et les interprètes plutôt douées. En revanche, le scénario tourne un peu en rond, accumule les coïncidences inutiles et peine parfois à convaincre. Les effets de style de la réalisation n'y aident pas non plus. Dommage.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de rappeler que le film est basé sur des faits réels et plus précisément, ceux remontant à l’affaire Noha Rushdi en 2008, lorsque cette femme intenta le premier procès pour harcèlement sexuel en Égypte. Elle a été la première à affronter son agresseur et à porter plainte contre lui, une première dans son pays où elle a finalement pu le faire condamner. Ainsi, depuis 2009, toute agression sexuelle est désormais punie par la loi et peut être prise en compte comme un harcèlement, ce qui n’était pas possible avant ! Pour son premier long-métrage, Mohamed Diab a donc décidé de se baser sur plusieurs faits réels, dont le fameux procès précédemment cité. Les Femmes du Bus 678 (2010) met en scène trois femmes de différents milieux sociaux, toutes les trois victimes d’agressions sexuelles et qui, à leurs manières, décident de se rebeller, quitte à se faire justice elles-même face à une société qui n’a d’yeux que pour les hommes (les femmes, dont les ¾ sont voilées sont très souvent rabaissées, voir victimisées). Avec une mise en scène bien particulière, où les destins s’entrecroisent et où l’on découvre les principaux protagonistes dans une temporalité elle aussi dans le désordre, le cinéaste prend son temps pour nous faire découvrir ces différents destins qui vont petit à petit finir par se croiser et ne faire plus qu’un. Un film militant pour une cause juste et révoltante, ce film égyptien, en plus de faire enrager offre une réelle leçon d’espoir, car visiblement en Egypte, la condition de la femme est loin d’être satisfaisante.