La vraie question est "pourquoi", pourquoi ce film sort en France ? Il y a très peu de films africains qui parviennent jusqu'au vieux continent, mais pourquoi celui là ?
Parce que bon, c'est un peu de la merde quoi. Je veux dire c'est filmé n'importe comment, l'image est flou la moitié du temps, c'est une mise en scène complètement aléatoire et c'est même pas conceptuel, c'est que c'est juste de la merde tourné par un manche.
Mais à la rigueur, je veux dire, pourquoi pas, des films filmés n'importe comment on s'en tape des dizaines chaque semaine, donc un de plus ou de moins, pourquoi pas. Et puis celui là est Egyptien. La merde Egyptienne a aussi le droit de venir en France !
Sauf que le vrai problème du film, c'est son fond. C'est un film profondément misandre et il en devient carrément répugnant. Si on faisait un film misogyne on s'attirerait les foudres de tout un tas d'associations débiles de bonnes femmes mal dans leur peau, mais là on peut sous entendre que tous les hommes sont nuls au mieux et au pire des violeurs sans que personne ne trouve rien à redire, c'est navrant.
Et tout est surligné, c'est atroce. Genre on a un policier (le mec le plus normal), et on lui invente une histoire avec sa femme, mais on s'en fout et c'est chiant et c'est lourd, et c'est appuyé à mort. Putain un peu de subtilité et de simplicité dans ce monde de brutes.
Et toute cette histoire de harcèlement sexuel, faussement complexe, c'est très navrant. Je veux dire c'est plus compliqué que ça. Parce que oui une femme a le droit de s'habiller comme elle veut, mais en même temps une tenue suggestive va forcément exciter les hommes, c'est fait pour, et des hommes laids également, il faut assumer de ne pas exciter que des beaux mecs.
Et le but d'un être humain est de se reproduire, les souris ne demandent pas le consentement à leur partenaire. Il y a toute une réflexion à mener sur l'Homme et son animalité, de comment on peut se détacher ou non de ses pulsions bestiales.
Mais non on est dans une logique féministe du dimanche sans vraie réflexion où on déverse une haine des hommes. Navrant.