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    Les Femmes du Bus 678
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    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2013
    Film fort...rien n'est réglé avec la "révolution de la place Tahrir" si l'on en croit l'article de la correspondante du Monde au Caire Claire Talon " les viols et agressions de femmes s'y multiplient"
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2021
    Les Femmes du Bus 678 est l'histoire de trois femmes d'origine sociale différente qui se sont retrouvées victimes de harcèlement sexuel. Le film est important car il parle du harcèlement sexuel dans un pays comme l'Égypte et montre ainsi que le harcèlement sexuel existe bel et bien dans les pays qui se disent conservateurs. Le point fort du film est qu'il ne perd jamais son élan et qu'il n'est pas seulement un film féministe. Pas un seul instant vous n'aurez l'impression que l'histoire est tirée car le scénario se déroule à plein régime. Le fantastique travail d'ombres et de lumières et la musique de fond enchanteresse le rendent encore plus attrayant. Ce film ne parle pas seulement du Caire mais aussi de chaque ville et village où les femmes sont confrontées quotidiennement au harcèlement sexuel dans le monde. Ce film ne promeut pas une réaction violente contre le harcèlement il nous dit simplement de dénoncer ce qui ne va pas. Félicitations à Mohamed Diab pour ce bon film...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 juin 2012
    Une réalisation morne et un rythme totalement absent plombe les 40 premières minutes du film.Il est dur de ne pas résister à ce déferlement soporifique.Dommage car le message que voulait passer le film est essentiel.Loin d' être moralisateur, il se veut instructif. Finalement on retrouve un déroulement intéressant dans les ultimes minutes.À voir ...
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Tous les jours, Fayza tremble à l'idée de prendre le bus. Ce n'est pas le fait qu'il soit toujours plein à craquer, ni le manque de confort qu'il procure. Non, c'est plutôt de savoir que des hommes vont la toucher volontairement et la caresser à des endroits disons, intimes.
    En 2008, dans un tribunal du Caire, Mohamed Diab remarque qu'une femme ayant portée plainte contre harcèlement sexuel est méprisée par l'avocat de la défense. Il décide donc de réaliser son premier long métrage en dénonçant ce terrible fait d'actualité.

    Pour rendre compte de la situation de la femme en Égypte, le jeune cinéaste choisit de se pencher sur le cas de trois personnages issus de milieux sociaux différents. En adoptant un schéma narratif faisant pensé aux films d'Inárritu (Amours chiennes, 21 Grams), le scénario se construit sur des flashbacks et des destins croisés. Ce parti pris donne au film une tension croissante ainsi qu'une allure de thriller psychologique qui mettront nos sens en alerte.
    Par opposition, la mise en scène est pleinement ancrée dans le réel à l'image du sujet délicat qu'elle traite à l'écran. L'instabilité du cadre met en exergue le comportement de ces femmes qui ne sont plus sûres de rien, où la frontière entre le bien et le mal devient de moins en moins distincte.

    Outre les rôles féminins, il est important de noter que Diab met également en avant la figure masculine et leurs réactions face à ces agressions. Quand certains ne pensent qu'au devoir conjugal, d'autres n'arrivent pas à supporter que leur épouse ait subit ce traumatisme. Une notion revient sans cesse : celle de l'honneur, plus important que tout. Il n'est pas question de religion ici mais de tradition, quelque chose qui touche à notre fierté et qu'on ne peut contrôler.

    La dénonciation est claire, nette, et le film ne passe pas par quatre chemins pour défendre son propos. Il faudrait plus de Femmes du Bus 678 pour faire avancer les choses et évoluer les comportements. En Égypte, l'agression sexuelle est considérée comme un délit depuis seulement 2009, sachez-le.
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2013
    Encore un film plaidoyer du droit égalitaire qui reste minoritaire Ici i cela se passe en Egypte et on nous montre le quotidien insoutenable des femmes Pour briser ce pacte hypocrite la réalisatrice évite le manichéisme. elle nous dépeint les ambivalences comportementales des différents protagonistes .Ce film militant mérite le détour.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2023
    Un récit d’émancipation inégal mais courageux et percutant qui traite du harcèlement sexuel et de la condition féminine en Égypte, terni par une mise en scène moins inspirée.
    Cineseba
    Cineseba

    44 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2015
    "Poignant, révoltant ! Le film "Les femmes du bus 678" est un excellent puzzle sur le parcours des trois femmes confrontées au comportement macho des hommes en Egypte ... Ce film montre très bien combien les femmes sont opprimées, sont traitées comme un objet sexuel par les hommes. Le réalisateur Mohamed Diab est courageux pour avoir réussi à nous montrer les différentes situations où les femmes égyptiennes ne sont pas respectés par les hommes, elles ne sont non plus égales à eux. spoiler: Par exemple, l'inspecteur prend à la légère, la souffrance d'une femme enceinte. Ou, bien, le directeur impose son employée à respecter et à écouter les perversions d'un homme qui la téléphone. Enfin, ce n'est pas la femme qui doit s'occuper d'un enfant qui l'a volée ...
    Mais, ce qui est plus révoltant et choquant, c'est la place des femmes face aux comportements macho des hommes dans le bus. Les femmes ne peuvent pas se défendre, elles doivent se taire car elles savent qu'elles seront mal vues si on découvre qu'elles ont été harcelées ou violées. Selon les hommes, elles sont les coupables d'avoir attiré leur regard et de s'être montrées provocatrices, elles sont vues comme des "allumeuses". Mais c'est fou, ça ! En Egypte, les hommes sont impunis, intouchables par rapport aux femmes. Justement, le réalisateur Mohamed Diab semble vouloir déclencher la prise de conscience sur le harcèlement sexuel envers les femmes en Egypte qui était un tabou ... Quelle hypocrisie dans leur culture et leur religion ! J'étais scotché sur mon siège devant l'écran du cinéma ! A bouche bée ! Film très intéressant qui défend bien les droits des femmes en Egypte ! Heureusement, depuis 2009, le harcèlement sexuel envers les femmes est reconnu comme le délit en Egypte mais le tabou y persiste encore du fait de peu de plaintes. Film à voir ! Fabuleux ! "
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2012
    Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de rappeler que le film est basé sur des faits réels et plus précisément, ceux remontant à l’affaire Noha Rushdi en 2008, lorsque cette femme intenta le premier procès pour harcèlement sexuel en Égypte. Elle a été la première à affronter son agresseur et à porter plainte contre lui, une première dans son pays où elle a finalement pu le faire condamner. Ainsi, depuis 2009, toute agression sexuelle est désormais punie par la loi et peut être prise en compte comme un harcèlement, ce qui n’était pas possible avant !
    Pour son premier long-métrage, Mohamed Diab a donc décidé de se baser sur plusieurs faits réels, dont le fameux procès précédemment cité. Les Femmes du Bus 678 (2010) met en scène trois femmes de différents milieux sociaux, toutes les trois victimes d’agressions sexuelles et qui, à leurs manières, décident de se rebeller, quitte à se faire justice elles-même face à une société qui n’a d’yeux que pour les hommes (les femmes, dont les ¾ sont voilées sont très souvent rabaissées, voir victimisées). Avec une mise en scène bien particulière, où les destins s’entrecroisent et où l’on découvre les principaux protagonistes dans une temporalité elle aussi dans le désordre, le cinéaste prend son temps pour nous faire découvrir ces différents destins qui vont petit à petit finir par se croiser et ne faire plus qu’un. Un film militant pour une cause juste et révoltante, ce film égyptien, en plus de faire enrager offre une réelle leçon d’espoir, car visiblement en Egypte, la condition de la femme est loin d’être satisfaisante.
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2012
    "Inspiré de faits réels"... D'emblée on nous place devant une affirmation comme si les évènements rapportés (librement) pouvaient être peu crédibles. En effet, on peut facilement penser que certains auront bien du mal à croire que des agressions sexuelles si dissimulées et surtout si répandues puissent exister dans un pays entier, quasi librement, affranchies de toute répression. Dès le début une chanson ("... prends garde au sexe faible...") pose les bases d'un pays où les femmes, si elles ne sont pas rien, elles en sont pas grand chose. Emmené par trois actrices magnifiques, comme trois facettes féminines de la société égyptienne le film évite tout manichéïsme en confrontant leur avis mais aussi en plaçant les hommes dans diverses situations. Ces derniers, de l'époux à l'agresseur en passant par l'inspecteur, chacun offre également une autre image de l'Egypte. D'ailleurs l'inspecteur est sans doute le personnage le plus intéressant ; honnête certainement, un homme bon mais qui enquête minutieusement et semble lui-même prisonnier des carcans d'une société rétrograde. Un bon film donc, sans doute pas assez audacieux (peur de la censure ?!) pour marquer de son empreinte au niveau international. Un film nécessaire à la portée pédagogique (désiré par son réalisateur) sur une pratique masculine, nationale et rétrograde engoncé par les religions, traditions et autres doctrines plus ou moins misogynes (et non machistes). A voir sans aucun doute.
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2013
    Ce premier film d'un jeune réalisateur égyptien, Mohamed Diab, met en lumière à la fois le cinéma de son pays et les maux sociétaux du Caïre. "les femmes du bus 678" montre avec une richesse documentaire certaine,à quel point les femmes ne peuvent prendre leur envol en Egypte. Il ne s'agit pas d'une question de religion,mais aussi du fait que cela fait des siècles que la dominance masculine n'a jamais été remise en question. Inspiré de faits réels récents(2008),ce drame choral qui s'inspire d'un Inarratu par exemple,traite du harcèlement sexuel non puni,jusqu'à ce que la plainte d'une jeune femme serve de jurisprudence... Les trois actrices principales sont irréprochables et incarnent chacune une facette de la femme égyptienne actuelle: la femme voilée issue d'un milieu modeste,la femme bourgeoise qui s'assume seule mais souffre du regard extérieur,et la jeune femme inosuciante et révoltée par tant d'injustice. C'est avec implication que l'on suit leur combat,et leurs relations avec des hommes aux manières ancestrales. Il manque seulement une mise en scène moins décorative et une conclusion moins évidente.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2012
    "Inspiré de faits réels". Ce message en tout début du film nous met tout de suite dans l'ambiance. Dans ce film, tourné juste avant le Printemps arabe, il est question de harcèlement sexuel, un fléau très présent en Egypte. Lorsqu'on met en cause l'Islam, le réalisateur réplique que l'Inde et le Mexique sont les 2 pays dans lesquels il est le plus présent, ce qui, pour lui, prouverait que le problème est plus économique que religieux. Oserons nous lui faire remarquer que, si le Mexique n'est pas musulman et si l'Inde ne l'est que partiellement, ces 3 pays ont pour point commun, outre la pauvreté, le fait d'être très religieux, avec toutes les frustrations sexuelles que cela peut engendrer ! Cela étant, le fait qu'un homme ait le courage de montrer et donc de dénoncer un tel phénomène mérite bien des louanges. Cet homme, Mohamed Diab, a d'abord travaillé dans une banque avant de devenir scénariste, avec 4 films à son actif. "les femmes du bus 678" est son premier film en tant que réalisateur. Il en a eu l'idée lorsqu'eut lieu le procès de Noha Rushdi, la première femme ayant porté plainte pour harcèlement sexuel, en 2008. Pour trouver la matière pour son film, la tâche a été difficile, la plupart des femmes n'osant pas avouer qu'elles ont été victimes de harcèlement sexuel. Une chanteuse célèbre en Egypte, Bushra, l'a beaucoup aidé pour passer de ce qui devait être un court métrage focalisé sur une seule femme à un long métrage consacré à 3 femmes de milieux différents. Bushra joue le rôle de Fayza, la femme du peuple, voilée, qui va répondre à la violence physique par la violence physique. Autre femme, autre défense : Nelly, la plus jeune, la plus audacieuse, qui porte plainte. Quant à Seba, elle appartient à la bourgeoise, elle fait des émissions à la télévision et elle hésite entre ces deux réponses. Concernant le fond, le film, qui deviendra très probablement le film de chevet d'Eric Zemmour, est très réussi. Concernant la forme, Mohamed Diab, qui cite Iñarritu parmi ses modèles, principalement en ce qui concerne l'entrelacs des parcours et des temporalités, n'a pas encore la virtuosité de son maître en la matière et le film est parfois un peu confus. On notera enfin que deux jours avant la Révolution, une loi est passée officialisant le délit de harcèlement sexuel. Toutefois, beaucoup de femmes continuent à avoir honte d'avoir été agressées et ne portent pas plainte. Bien souvent, elles ne disent même rien à leur entourage !
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Un combat pour la dignité de la femme, filmé au plus près des personnages. La caméra est instable, étouffante et oppressante comme la situation vécue par ces femmes. Mohamed Diad s’attache à démontrer que ce combat pour l’égalité et la dignité prend place dans n’importe quel milieu social.
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2012
    Commençant sur un rythme oriental, mêlant scènes émouvantes et coïncidences improbables, pas très abouti au niveau du scénario, flirtant avec le film à thèse trop démonstratif, ce film est pourtant à voir pour l'histoire qu'il nous raconte: Comment les femmes égyptiennes subissent les effets de la domination masculine, du machisme, du harcèlement sexuel quotidien? Partant de trois portraits principaux, Mohamed Diab trace également le portrait d'une Egypte d'aujourd'hui (on comprend qu'il y a peu, c'était un peu mieux) mais réduit la force de sa dénonciation en renonçant à accuser le poids de la religion dans une société archaïque. L'interprêtation est excellente; Elle renforce la sensation de réalisme de ce drame et compense un peu la naïveté de certaines scènes et dialogues..
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2012
    Un sujet courageux et des actrices inspirées mais en dépit d'un début éblouissant par sa construction éclatée, on ne dépasse pas les limites du (bon) film à thèse.
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2012
    Ce film, c’est d’abord la performance très belle et toute en retenue de trois actrices épatantes (même si les acteurs ne sont en reste, notamment avec le rôle du policier débonnaire) visiblement complètement investies dans ces rôles si forts. Toutes trois, dans des rôles à la fois similaires et très différents, sont justes bouleversantes et il est parfois très difficile de retenir les larmes devant tant de détresse et de rage contenue ! Du point de vue du scénario et de la réalisation, c’est un film qui ne nous lâche pas, qui nous angoisse souvent et qui ne nous ennuie jamais ! La première partie est astucieusement montée, avec quelques petits retours en arrière, les destins des trois femmes se télescopent avant même qu’elles ne se rencontrent, à la manière d’un Tarantino dans « Pulp Fiction » ou d’un Gus Van Sant dans « Elephant », le puzzle se met en place très facilement. Ensuite, dans une seconde partie encore plus intéressante et encore plus subtile, ces trois femmes s’associent pour se défendre, dans la douleur (elles sont très différentes, et la religion et le statut social viennent vite s’en mêler) et sans trop savoir où leur combat quasi-improvisé va les mener, peut-être même en prison… Là où je trouve ce film assez subtil, c’est qu’il n’y a pas de bons ou de méchants (ce serait pourtant facile avec un sujet comme celui-là), pas de bonne façon de voir le problème et sa solution, et certains personnages vont voir leurs certitudes sérieusement ébranlées avant le générique de fin ! Film engagé et féministe, indubitablement, film manichéen, surement pas : du bon cinéma plein de subtilité. C’est aussi un moment de dépaysement total dans un paysage cinématographique de plus en plus formaté et uniforme.
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