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Un visiteur
3,0
Publiée le 2 avril 2013
Je ne dirais pas que ce film est nul mais je trouve qu'il n'apporte rien de nouveau. C'est une sorte de mélange entre "Esprits Rebelles" et "Entre les murs", bref, j'ai une sensation de déjà-vu bien que Detachment soit plus poétique. Des professeurs blasés et des élèves violents, ça s'est déjà vu . A voir une fois.
Mis à part les scènes en voix off et quelques métaphores visuelles trop appuyées, la réalisation de ce film fonctionne plutôt bien. Le jeu d'Adrien Brody est très intéressant car il parvient a être attachant sans être un héros classique et manichéen. Un film a découvrir malgré un accueil critique assez tiède.
Après l'incroyable " American History X " qui avait frappé les esprits, Tony Kaye revient avec son deuxième long métrage intitulé " Detachment ". Ce film est dans la lignée de son précédent, à savoir un drame social, mais nettement inférieur. On remplace désormais les questions de l'antisémitisme, et nous plongeons de plein fouet au coeur d'un lycée difficile de la banlieue New-Yorkaise. Le film nous montre un professeur remplaçant qui tente de trouver sa place, tout en restant détacher de ses propres élèves, mais cette nouvelle expérience professionnelle va être un véritable bouleversement. Il nous plonge dans les affres quotidiennes qu’endurent les professeurs devant exercer chaque jour de l’année, dans des écoles où les élèves sont en grande partie des cancres et où le manque de respect et d’autorité se font constamment ressentir. Le scénario est super et nous montre une vision déprimante des hommes. Tout d'abord le drame social est bien ancrée grâce à de subtils dialogues, bien placées, intenses et pimentées comme le réalisateur de " American History X " sait si bien le faire, ce qui permet de nous exposer cette triste réalité de façon très crédible, à la façon d'un documentaire. Le film dégage une émotion ainsi qu'une intensité constante, et nous propose un lot de personnages tout aussi attachant. Adrien Brody est tout simplement excellent, signant une de ses meilleurs interprétations depuis le Pianiste. Betty Kaye et Sammy Gayle sont remarquables, la psychologie des personnages secondaires et principaux sont approfondis. La réalisation et la mise en scène sont très propres et soignées. Cependant le film possède quelques longueurs inutiles à mes yeux et demeure un peu court. Quelques dialogues supplémentaires aussi pimentés que les autres auraient étés la bienvenue. Par conséquent, " Detachment ", est un drame social poignant intense, d'ou émane une morale relativement bien traitée, portée en grande partie sur les épaules d'un Adrien Brody en grande forme, mais recelant quelques légers défauts.
« American history X » avait été une grosse claque, une nouvelle fois, Tony Kaye braque sa caméra sur la mal être de nos sociétés, cette fois dans le contexte de l’éducation évoquant (à ce qu’on dit) la plus beau et le plus difficile métier du monde. Le scénario est brillant, tout le casting, Adrian Brody en tête, est épatant. Tout comme dans sa précédente œuvre, on retrouve sa mise en scène énergique, sans temps mort, filmant les visages au plus près, alternant les couleurs, les dimensions d’objectif et pointant souvent à contre jour. Le sujet est dur, ce n’est pas seulement l’histoire d’un prof remplaçant, c’est une véritable analyse de tout le problème, décrit grâce à tous ces seconds rôles (le grand père mourant, la prostitué perdue…etc…). Un film puissant qui fait réfléchir où il manque juste quelques minutes et quelques éléments dramatiques pour atteindre le degré d’émotion d’« American history X ». Quand on voit Tony Kaye, on a l’impression d’être tombé sur un Abel Ferrara déguisé en Stanley Kubrick avec ses cheveux longs, sa barbe, sa guitare et sa personnalité exubérante. Mais dans le vif de sa réalisation, on retrouve le sérieux, la concentration et toute sa créativité qui font de ce genre d’individu un véritable artiste…
Super chiant. Les dialogues sont horribles, on n'y croit pas une seconde. La musique m'a rendu fou, j'ai cru mourir en ré-entendant le même air de piano pendant les trois quart du film sur des scènes toutes plus improbables les unes que les autres. Je ne comprend pas la note donné par les spectateurs ...
Bienvenue dans l amerique qui souffre. Exangue et a fleur de peau, dans l errance et le non sens. Detachment ne fait pas dans le reve americain. Des le debut du film on peut sentir une atmosphere profondement melancolique qui ne quittera jamais le film. On aime ou on aime pas...
Un film profondément dérangeant. Il dérange car il dit la vérité et quoi de plus gênant que de regarder un miroir qui présente une horrible vérité. À la manière de Breaking Bad ou de Spring Breakers; on ressent un sentiment atroce et sincère, on prend part à l'histoire. Et cette histoire est magnifiquement servie par Kaye et un Adrien Brody "détaché". Tout est beau, tout est gênant; avec sa fin ouverte, Detachment est un film absolu non seulement sur l'éducation, les jeunes mais sur notre société occidentale dans un monde instable.
Tony Kaye a su détaché son oeuvre par la simple présence d'Adrien Brody, dont on a pas profité d'une telle performance depuis Le Pianiste. Touchant l'univers de l'éducation scolaire, tant bien du côté corps enseignants que du côté des élèves, ce film soulève les questions et principes moraux essentielles à la compréhension d'une éducation favorable ou non dans un avenir proche. Il est bien évident que notre conscience nous a mené au moins une fois à nous demander : pourquoi un professeur ? Puis vient la question la plus réfléchie et la plus intéressante : que sont nos professeurs en dehors de l'école ? Pour y répondre, il suffit de regarder cette noble illustration dont divers cas sont abordés, et certains même poussés à leur limite. Ce sera, par suite, la comparaison simple de notre vie la leur que nous comprendrons les aspects. Ce qui lui en donne tout un sens. Ces instants forts en émotions sensibilisent au plus haut point l'esprit adolescent d'un élève en vu d'un avenir à approfondir.
CLASS. Entre les murs la solitude et le desespoir. Jouer par un attachant Adrien Brody qui attire sympathie et tristesse, le film du revenant Tony Kayne pose toujours les mêmes questions sur l'école. Félicitations pour le casting adultes, beaucoup moins du coté des adolescents.
Malgré les scènes dans la classe completement ratées, un excellent film terriblement pessimiste... On y suit le quotidien de professeurs abasourdis par le comportement indigne des nombreux élèves. Le film est en lui même très riche, la décadence de la jeunesse qui n'ont aucune motivation dans les études, l'importance de la maternité, l'isolement, la fin de vie, la solitude, l'absence de soutien des parents... Tout y passe et l'ensemble est très cohérent. Il faut dire que la prestation d'Adrien Brody est fabuleuse, il campe un personnage atypique, plutot malchanceux dans la vie, mais qui garde en lui un certain espoir sur l'être humain tout en paradoxalement ne croyant pas en lui même. Emouvant, très bien sculpté, une mise en scène impeccable où tout se déroule histoire que rien ne va dans la société. Un film très touchant, qui représente plutôt bien la société de nos jours concernant la scolarité et l'adolescence, mais également une profonde critique du laxisme des parents. Pas un film sur l'école comme les autres puisque la majorité des scènes traitent plutôt de psychologie et du rapport de différents protagonistes dans le film. Pessimiste certes, mais un message virulant. Excellent.
un grand film, tres fort et intense. adrien brody est vraiment bon (c'est un de mes acteurs préféré). une bonne panoplie de personnages secondaires enrichissent le film et lui donne de la profondeur.
Je me suis ennuyé grave et pourtant je trouve qu ' Adrien Brody est un excellent acteur , surtout quand je pense au film Le pianiste , et là même dans ce film il joue sont role à merveille , mon amie a trouvé ce film rempli de débiles , j'irai pas jusqu'à là , mais trop de flash back , trop de clichés , et ben ce film je vais vite m'en débarrassé .