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    Detachment
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    4,0
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 février 2012
    Un grand film ! Touchant émouvant intéressant et en plus terriblement d'actualité, le tout avec un Adrien Brody remarquable (comme l'ensemble du casting) et une réalisation de grande qualité (certains pourront ne pas trop aimer certains flous ou la qualité du grain du film, qui peuvent gêner au début mais qui finissent par apporter une touche réaliste au film). A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 mars 2012
    une grosse claque sur une réalité... l'abandon des parents qui brillent par leurs absences.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 mars 2013
    Une grosse claque !

    Certes ce film n'a pas la prétention de changer le monde mais se permet une critique du modèle scolaire américain et essaye de faire comprendre au spectateur que la vie n'est pas un long fleuve tranquille ( Étienne Chatiliez serait de mon avis ). En effet, ce film émouvant nous montre les difficultés quotidiennes des personnages et nous enseigne une véritable leçon de vie qui est de profiter de l'instant présent et de positiver les moments difficiles.

    Pour ce qui est du film en lui même, j'en ai encore la chair de poule en écrivant cette critique tellement il m'a arraché les tripes ! La performance remarquable d'Adrien Brody est encore une fois mise en avant ( Rappellons son César et son Oscar du meilleur acteur reçu pour le Pianiste en 2003 ). Les personnages secondaires sont eux aussi remaquables dans leurs jeux d'acteurs.
    Et que dire de la réalisation ? Ben c'est tout simplement maîtrisé sur le bout des doigts. Près de 13 années après son chef d'œuvre American History X, Tony Kaye revient fort avec un film poignant. En plus d'être un réalisateur hors normes, Tony Kaye est son propre directeur de la photographie : et c'est tout simplement somptueux ! Chaque plan est travaillé au millimètre près.
    Pour ce qui est de la musique, rien de plus simple qu'un petit piano pour nous accompagner dans chaque moment fort du film et nous faire par la même occasion verser quelques larmes.

    Ce film à petit budget est un véritable bijou et n'a pas la prétention de vouloir rivaliser avec des films tout public mais à pour but de nous insuffler une véritable joie de vivre ! Je voudrais aussi saluer la prestation extraordinaire de la jeune actrice Sami Gayle que je peux vous garantir qu'on a pas fini de la voir !

    Pour finir, si vous recherchez des sensations fortes, et bien vous allez être surpris de voir comment ce film bouleverse !
    alex1181
    alex1181

    74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2012
    Un film à vous décourager de l'enseignement très dense et prenant !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 février 2012
    Etant prof, ce film ne m'a pas laissée indifférente, forcément. Trop d'effets de style dans l'image, quelques longueurs parfois, et surtout bien trop pessimiste à mon goût. Malgré cela, les acteurs sont brillants, et le film fournit de nombreuses voies de réflexion, sur notre rôle en tant que prof, sur notre rôle d'actuel ou futur parent, sur la responsabilité de chacun à faire fonctionner le monde.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2012
    Malaise dans la civilisation, malaise d'un enseignant: à travers le personnage triste et délicat d'un enseignant remplaçant qui croit devoir maintenir un engagement détaché vis-à-vis des épreuves de la vie, Tony Kaye déploie un drame affreux, d'un pessimisme désabusé, allégé d'une note d'espoir. Le tout reste marqué par un sentiment d'échec et baigné de mélancolie, comme l'exprime, par ses sourcils tombants, le visage d'éternel chien battu (un peu gonflant) qu'affiche Adrien Brody. Désireux d'effectuer un parallèle entre fond et forme, le cinéaste opte pour un traitement hybride. Il alterne ainsi douceur amère et soubresauts austères; il marie un style esthétique sobre et posé à un regard haché, façon doc pris sur le vif (zooms, mouvements saccadés), en évitant la prétention au réalisme (ce qui en dé-temporalise la force, malgré un contexte contemporain). Ce choix agit plutôt efficacement: une impression d'irréalité vient de fait parasiter le réel, accru par quelques scènes exprimant la folie, comme pour signifier la perte du rapport à la réalité des adultes, censés fournir des repères à une jeunesse déboussolée. L'impression de mal filmé révèle plutôt une esthétisation pertinente du malaise. L'ensemble se trouve soutenu par une certaine cohérence graphique de tons délavés et contrastés, un beau jeu de lumières, dont on peut reprocher l'effet de facticité. Là-dessus, tous les acteurs tiennent la route. Lucy Liu touche avec justesse, pour un rôle à total contre-emploi (passage de pétage de plombs). Marcia Gay Harden campe très bien une proviseure accablée. Le jeune connard chevelu s'avère moins convainquant. Il y a toutefois de quoi rester dubitatif face au portait de très jeune prostituée (15 ans), qui présente un vague mais étrange air de famille avec Liza Minelli (étonnante Sami Gayle, qui a la graine d'une Michelle Williams). Évidemment, l'essentiel tourne autour de rapports psychologiques et propose de s'engager dans une réflexion sur sa vision de l'éducation, dans un monde plongé dans le chaos, marqué par la «putification» économique, confronté au tourment de violences insensées... On semble naviguer au bord du gouffre, alors qu'un nihilisme consommé risquerait d'ouvrir la voie à une dérive fascisante. L’œuvre ne se contente pas de donner à voir une image lucide, faite d'un sombre désespoir, du système (scolaire et capitaliste): il intègre l'histoire personnelle du soucieux prof Henri Barthes, pour mieux faire remonter en miroir ses propres névroses, qu'il se doit de gérer, au risque d'échouer. On a ainsi droit à des séquences liées à une affaire familiale énigmatique (qui repose sur un inceste), à quelques bouts d'interviews intimes en close-up, à des flash-backs familiaux en patchworks situés dans les années 1970, ou encore à des mises en scène poétiques d'espaces scolaires désertés, à l'abandon. En le nourrissant ce personnage de complexité, le script, loin de faire du remplissage, parvient à le rendre captivant. Marqué par un drame traumatique dans son enfance, Henry peine à s'engager: il cherche un équilibre, contradictoire, entre la solidarité et l'évitement, entre le témoignage de chaleur humaine et la neutralité distante, presque glaciale. La mise en exergue dramatique de l'échec d'un projet, qui est aussi celui d'un projet de vie, pousse les figures dépeintes dans leurs derniers retranchements. Longuet, parfois dur, ce film n'est en rien un plaidoyer en faveur du métier d'enseignant. On peut en regretter la dimension quelque peu moraliste et rigide du discours; elle correspond cependant à la psychologie du personnage central, sans cesse retenu, incapable de se laisser vraiment aller, empêtré dans ses valeurs tout en reconnaissant, dépassé, que «tout le système est pourri». En même temps, Henry sait aussi se démarquer de l'esprit réac. L'air excessivement triste de l'acteur pourra irriter sinon excéder; malgré tout, il offre une performance qui semble le rendre irremplaçable. Les formateurs souffrent aussi, leur tâche est ardue, ils n'ont pas vocation à révolutionner les choses, et pourtant, derrière le constat désolant qui s'impose, vibre encore une lueur d'espoir. DETACHMENT est un film âpre, triste, d'atmosphère fébrile, sans doute abusivement découpé et stylisé mais, en lui-même, suffisamment remuant et profond pour se voir digne d'intérêt, contrairement aux exagérations des mauvaises langues critiques. Un peu gauche et pesant certes mais remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 février 2012
    Bon film, l'acteur principal jour toujours aussi bien. Cependant beaucoup trop de cliché. Le film reste tout de même un peu long.
    toka59
    toka59

    22 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2012
    Que c'est sombre et déprimant ! Pourtant j'ai trouvé ça très bien fait , rien à voir avec "entre les murs " . Je préfére largement le point de vu d'un "écrire pour exister" qui jette un pont , qui montre une espérance . Ici c'est un constat implacable sans issue , sombre , sinistre , effrayant même si c'est d'un réalisme certain . Je ne sais pas quel impact peut avoir ce film sur un ado déjà en mal de vivre : aller se jetter sous le premier train ? No future pourrait également en être le titre . Dans le même esprit qu'un "shame" ou "drive" ..un nouveau cinéma sans complaisance et très efficace .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 février 2012
    Film très émouvant (on pense au "cercle des poètes disparus" ou "esprits rebelles"), un adrien brody, touchant par son jeu d'acteur, qui a mérité son prix au festival de deauville…le prélude avec la citation de Camus "Jamais je n'ai senti, si avant, à la fois mon détachement de moi-même et ma présence au monde" permet de comprendre au fur et à mesure l'état d'esprit de ce professeur, les relations avec ses élèves, celles des parents-enfants, lle sytème scolaire et la société elle-même ! certes des clichés parfois, mais des situations très réalistes ce qui fait la force de ce film…on en sort bouleversés "on a tous un peu de chaos dans nos vies"… une question que pose le film : il faudrait faire un test (genre évaluation scientifique) avant de voulair avoir des enfants, est-on vraiment capables d'en prendre les responsabilités à tout niveau? beau film… excellent adrien brody qui remonte la pente (depuis "le pianiste")
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2012
    Une critique du système éducatif, le film est percutant et émouvant. Adrien Brody nous gratifie d'une belle performance.
    1ou2mo
    1ou2mo

    8 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2012
    Même en regrettant le choix du metteur en scène quant à l'interpréte de ce professeur plein d'abnégation (le perpétuel nonchalant A Brody), il faut reconnaître que ce film dressant un tableau sombre du milieu scolaire est tout à fait prenant. On vient à se demander si c'est le reflet d'une réalité ou si l'exagération ne vient pas prendre le pas sur des situations et faits ponctuels. Des élèves paumés et vindicatifs, le sujet a déjà été traité au cinéma mais l'angle choisi par les auteurs est assez original. L'analyse de ces travers de l'éducation à partir d'une désespérance personnelle pleine de retenue . On a le plaisir de revoir des vedettes rares à l'écran comme James Caan et Lucy Liu de la série télé Aly Mc Beal.
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2012
    La comparaison de ce film avec « Entre Les Murs » qui avait sucité l’admiration de l’élite cannoise est fort intéressante. Là où la soit disant élite avait perçu une explosion de réalisme, la plupart des enseignants y avait vu une overdose de simplification démago caricaturale. Là où la même élite avait vu de l’originalité sobre dans la mise en scène, les honnêtes cinéphiles n’y avaient vu que fadeur et vacuité artistique. Dans « Detachment », nous avons un vrai film d’auteur, avec de vrais jeunes acteurs talentueux, une vraie intrigue, qui colle tellement à la réalité, qu’on s’y croirait. On a aussi une stylisation magnifique, quasi onirique de la mémoire individuelle, de la détresse collective des jeunes et de l’encadrement pédagoqique. Et bien malgré tout cela, la pseudo élite critique cinématographique joue les Marie-Chantal en faisant une moue maniérée, sur ce qui aurait dû être acclamé comme un nouveau petit chef d’œuvre, certes bien noir, de Tony Kaye, qui nous avait déjà totalement emballé, avec « American History X »
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 février 2012
    Encore un film pour faire le procès du système éducatif ? Encore un film pour souligner l’héroïsme des professeurs confrontés chaque jour à la pire racaille de l’univers ? Oui et non. Si l’on nous convie bien à une plongée vers cet enfer moderne qu’est l’école, ce n’est pas cette fois pour en mettre en valeur les effets burlesques, ni pour tenter de la sociologie rappeuse (rappelez vous Esprits rebelles et Gangsta’s paradise), encore moins pour dessiner à traits fins un monde dépassé (comme dans le brillant Entre les murs) mais bien pour un voyage violent et éprouvant vers la fin de l’humanité. Rien que ça.

    Car dans le monde du réalisateur Tony Kaye, l’école est un film d’horreur. On pensait avoir déjà tout vu jusqu’à la caricature et le voyeurisme, mais ici, la vision sans compromis dépasse toutes les limites. Les élèves crachent sur les profs, les violentent en toute impunité, ne semblent s’intéresser à rien. Les parents sont à leur côté dans la lâcheté, l’ingratitude et l’hystérie. Les profs sont dignes, au mieux, complètement dépassés la plupart du temps et tournent aux antidépresseurs entre deux pétages de plomb. On ne comprend pas très bien pourquoi utiliser l’école pour refaire Apocalypse Now, mais c’est bien cela le fond de l’histoire. On ne peut presque plus parler de cliché, tout étant plutôt outrancier et exagéré.

    C’est dans ce charmant décor que le réalisateur lâche Adrian Brody et sa nonchalance pour un remplacement de quelques semaines. Et le regarde se dépatouiller avec une ado dépressive amoureuse de lui, et quelques caïds qui le mettent à l’épreuve. Plus le film avance, et plus le parti pris totalement nihiliste s’impose, et l’on regarde doucement couler le corps éducatif et ces élèves qui ne feront pas grand-chose de leur vie. Tout le monde hurle : à l’école, dans les couloirs, chez soi, sur une pauvre infirmière. Le monde s’écroule, semble-t-on nous dire, et personne n’y changera rien.

    La mise en scène est au diapason, lourde, appuyée, remplie d’effets, de tunnels de voix-off, comme pour mieux embaumer ce collège d’une odeur de fin du monde. On pourrait saluer l’ambition formelle du film, mais il est le plus souvent tape à l’œil et surtout, il tourne à vide. Car sans point de vue sur ce qu’il montre, Tony Kaye se perd rapidement dans les méandres d’une histoire qui tourne en rond, comme s’il voulait cacher le fait qu’il n’a finalement pas grand-chose à dire.

    On reconnaîtra au réalisateur d’avoir un sacré carnet d’adresses, ce n’est pas le premier venu qui peut rassembler un casting pareil (dont Bryan "Wlather White" Cranston qui passe jouer une courte scène), ce qui permet parfois de faire passer la pilule. Autre rayon de soleil, la belle histoire à la fois dure et tendre entre Adrian Brody et cette jeune prostituée. Sorti des murs de son école, le film trouve un rythme, une patte, et crée des personnages, des enjeux, des sentiments. C’est ce film là qu’on souhaiterait voir, il serait magnifique.

    Peine perdue, puisque Tony Kaye revient entre les murs pour un épilogue noir à souhait, pas très loin d’une fin du monde programmée. Mais au moment de finir son film, il offre au spectateur un dernier et magnifique rayon de soleil. Belle mais maigre consolation devant ce film curieux et hors normes. A défaut d’être prenant, ou même réussi.

    http://dh84.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 février 2012
    Vraiment puissant, touchant, ce film m'a bouleversée, nous étions moins d'une dizaine dans la salle (c'est sur que c'est pas le film idéal pour la saint valentin) et avions pour la plupart les larmes aux yeux en sortant. Des moments durs, une souffrance que l'on garde tous en nous. Et surtout il dénonce une réalité pour laquelle il n'y a pour le moment aucune solution mise en place. De plus les acteurs sont vraiment bons, ce film est enivrant.
    Toutefois si vous souhaitez voir un film joyeux ou si vous voulez une happy end à l'américaine n'allez pas voir ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 février 2012
    Pas toujours d'accord avec les cahiers du cinéma mais là je suis sur la même longueur d'onde!! A fuir!
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