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Guillaume D.
3 abonnés
122 critiques
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5,0
Publiée le 11 août 2019
L'histoire d'un prof remplacant aux USA.
Magnifique. Un VRAI beau film sur l'enseignement (certes américain) mais juste. Il y a tellement de choses que je pourrais citer de ce film qui est valable chez nous. Puis c'est beau et filmé avec justesse.
En gros, si vous êtes prof et que vous aimez votre taf, regardez. Les autres, regardez aussi. Sublime.
Tout n est pas excellent dans ce long métrage du réalisateur de American history x . Le meilleur vient de l interprétation de tous les comédiens et surtout Adrien Brody qui prouve une nouvelle fois que c est un acteur intense qui devrait tourner beaucoup plus par contre le rythme est sans arrêt stoppé par ce montage en faux documentaire qui ne sert pas à grand chose à part nous laisser en suspens sur l histoire qu' on tente de nous raconter . Bien sûr certaines scènes sont dures mais justement la réalisation caméra à l épaule ne sert pas le sujet et les gros plans sont en trop .
Revue une seconde fois depuis sa sortie- detachment : franchement toujours incroyable ça ne change pas rebondissement sur rebondissement et catastrophe sur catastrophe , le fait est que la vie est tellement cruelle et que le film raconte bien comment se passe la vie réellement (en gros) , que le système est pourri et que la vie et belle et bien aussi pourri !!
C’est un film intéressant mais avec un sentiment d’inachevé. Les qualités des acteurs n’est pas à remettre en cause bien au contraire c’est plutôt la réalisation qui laisse perplexe. Le rythme du film est assez particulier et le mets pas assez en valeur les différents moments dramatiques du film.
Film noir où pointe quelques nuances optimistes,et qui exprime les différentes souffrances que rencontre les profs, les élèves et les personnes dans leur vie. le film est fait d'une façon hachée avec quelques passages pleins de sagesse et de philosophie, et d'autres où on ne peut que constater l’impuissance a cheminer sans souffrance. Le héro principal est interprété magistralement, évoquant une profonde mélancolie cachée derrière un pseudo "détachement".
A la vue du réalisateur Tony KAYE, affublé d’une longue barbe façon chanteurs texans du groupe ZZ TOP (bien qu’il soit britannique) et qui a introduit son film (au festival du film américain de Deauville en 2011) uniquement par une chanson accompagnée à la guitare sèche, j’étais très inquiet. Erreur ! le film est un petit bijou de sensibilité et de finesse, constamment sur le fil du rasoir et porté à bout de bras par l’acteur principal, Adrien Brody. L’histoire est simple : un enseignant de littérature américaine fait un remplacement de 3 semaines dans un lycée difficile de banlieue (excellent aussi James Caan dans le rôle d’un prof désabusé). Il vit seul, souffre du suicide de sa mère quand il était enfant et s’occupe de son grand-père en fin de vie. Raconté ainsi, ça ne donne pas envie d’aller voir le film ! Et pourtant ! Malgré le contexte, ça n’est pas un film sur le système éducatif américain (rien n’a changé depuis « Graine de violence » (« Blackboard jungle ») de Richard Brooks en 1955 !) mais sur la difficulté de vivre, la condition humaine. Albert Camus est d’ailleurs cité.
Hé ! c'est pas un peu trop là ? Bienvenue dans un monde où le héro est accablé de tous les maux possibles et imaginables : spoiler: Les élèves sont stupides (au mieux), insultants (souvent), violents (parfois), suicidaires (une fois), les parents sont incontrôlables ou s'associent à leur chiard pour mettre sur le museau des enseignants qui du coup, font des burn out ou deviennent alcooliques (mais restent blagueurs). La direction confond éducation et plan immobilier, les enfants déscolarisés se prostituent et attrapent (peut-être) le SIDA et les personnes âgées perdent la boule. Sans compter que le héro lui-même est orphelin d'une mère suicidaire car violée par son père. Il ne manque plus que la torture animal ! Ha mais si puisque qu'on a droit à une mise à mort d'un chaton dans un cartable à coup de tournevis!) Voilà, voilà ça vous pose bien la subtilité des deux heures que vous allez suivre. Alors bien sûr on a de la peine pour notre prof favori (et on comprend l'impériale nécessité pour lui de garder ce "détachement" qui lui évite de sombrer lui aussi) mais franchement ça manque de finesse et de réalisme pour vraiment convaincre. Ô l'intention est louable : dénoncer le système éducatif américain et une jeunesse en perdition mais il est aussi catastrophiste et franchement démago ! D'autant que le tout est emballé dans une réalisation WTF indigne du réalisateur d'American History X. On se tape toute la panoplie des effets de style nazes : les zooms ratés, les confessions-vérités en gros plans et les flash backs couleurs pastels arrosés d'une soundtrack folk mélancolique. Tony Kaye pensait visiblement que son sujet manquait de pathos... Un film désabusé qui à son corps défendant fait prendre conscience de la chance d'être né dans un milieu "normal" et ne donne clairement pas envie d'aller se risquer de l'autre coté du périph.
Sous un pitch presque classique, un prof remplaçant qui arrive dans un établissement scolaire difficile, on ne s'attend pas à un déroulement de cet ordre. C'est une vraie chronique dans le monde de l'adolescence et de l'enfance en difficulté. Mais c'est surtout un introspection dans le monde de la psyché des traumatismes liés à la mort. Adrian Brody y joue merveilleusement bien (mais pourquoi je précise ça moi?!?) et le casting autour de lui est très solide. On partage les émotions de chacun des protagonistes et on en redemande à la fin. Un film fort par le réalisateur d'American History X.
Après "American History X", une autre excellente réalisation de Tony Kay. Ce film violent et profond, nous apporte une véritable leçon de tolérance, une profonde réflexion sur la solitude et l'éducation. Le scénario nous propose des situations périlleuses, des scènes chocs et des dialogues percutants ; il nous montre un climat social très dégradé, une ambiance dans laquelle l'humaniste Henry Barthes tente de sauver ceux qu'il peut. Le jeu des acteurs est très brillant: les jeunes : Betty Kaye dans le rôle de Meredith et Sami Gayle excellente dans celui d' Erica. Les profs ne sont pas en reste avec James Caan et Lucy Liu la CPE. Quant à Adrian Body, il est tout simplement phénoménal dans ce rôle de prof philosophe. Le pitch : Henry Barthes est prof d'anglais remplaçant. Il est appelé pour un mois dans un lycée ou les ados ont de gros problèmes.
La société américaine va mal, les repères qui fondent la vie commune des individus disparaissant les uns après les autres. L’éducation est à la mauvaise place à qui désormais on demande tout, les parents ayant démissionné depuis un moment de leur rôle éducatif (cf. les films de Larry Clark). C’est l’état de déliquescence du système scolaire s’adressant aux masses populaires que décrit Tony Kaye, cinéaste anglais atypique venu du monde de la publicité, remarqué en 1998 pour « American Story », film sur la dérive néo-nazie d’un étudiant de bonne famille. Henry Barthes (Adrien Brody) professeur intérimaire débarque dans un lycée du Bronx où tout semble partir à veau l’eau, de la directrice bientôt virée, au corps enseignant en passant par les élèves et leurs parents. Pour noircir encore un peu plus le tableau déjà presque apocalyptique du lycée où débarque Barthes, le scénariste Carl Lund ajoute un lourd passé familial spoiler: (son grand-père serait aussi son père) au professeur à l’allure christique qui comble de malheur va croiser une très jeune prostituée qui va s’en remettre à lui pour se sortir la tête de l’eau. Malgré une difficulté évidente à communiquer qui l’amène à chuchoter en permanence, Barthes parvient à trouver une certaine forme de respect auprès de ses jeunes élèves sans doute interdits par le détachement qu'il montre face aux provocations les plus brutales. Mais Barthes qui n’est qu’un remplaçant comme il se plait à le répéter ne semble pas avoir vocation à terminer ce qu’il commence. C’est comme ça qu’il confiera Erica la jeune prostituée (Sami Gayle) à un foyer et qu’il n’aura pas su répondre à la détresse de Meredith (Betty Kaye), une de ses élèves, spoiler: qui finira par se suicider sous ses yeux . Tony Kaye mélange de manière assez confuse un réalisme qui voudrait se rapprocher du documentaire à des digressions mystiques et poétiques qui si elles sont parfois touchantes ne contribuent pas à l’aboutissement d’un quelconque message sur les causes réelles du malaise ou sur sa solution. A moins que ce ne soit le détachement de Barthes comme l’indique le titre du film que Kaye veuille promouvoir comme seule réponse à cette violence, ses autres collègues plus investis que lui finissant par rendre les armes (Lucy Liu) ou se réfugier dans le cynisme (James Caan). Pas très clair tout ça ! Une chose est sûre, le temps du « Cercle des poètes disparus » de Peter Weir qui en 1989 érigeait le professeur en démiurge tout puissant semble révolu.
Une critique amère du monde actuel des ados et du système éducatif. L'histoire se déroule aux Etats Unis mais pourrait sans problème être transposée en France.
Encore une occasion de méditer cette sage réflexion de Talleyrand, "tout ce qui est excessif est insignifiant". Et je ne vise pas seulement le propos, remplis de clichés et de situations non exploitées, qu'on a lu 50 000 fois dans la presse réac française (pléonasme), mais également la forme : photo et mise en scène sont - volontairement ! - d'une laideur à faire fuir. Les profs et leur noble et dur métier - s'agit pas de nier les problèmes, attention - méritaient mieux que cette purge prétentieuse.
pénible de suivre cette évocation d'un lycée difficile et de ses professeurs. la multiplication de petites histoires rend l'ensemble superficiel et brouillon, certaines sont même inutiles, voire naïves. un film presque raté sur un sujet délicat. la musique est parfois trop présente et le maquillage trop prononcé par moment.
"Detachment" du génial mais trop rare Tony Kaye (à qui l'ont doit le cultissime « American History X », qui traitait déjà d'un sujet sociétal plus que brûlant) est, entre autre chose, une fresque social brillante dénonçant les absurdités du système scolaire américain, mais également une relecture assumé du célèbre "étranger" d'Albert Camus. Adam Brody campe un jeune enseignant remplaçant qui ne crois plus en lui même et tente d'échapper à sa propre humanité pour se protéger des tourments qui assaillent son âme, tentant tant bien que mal d'enseigner la littérature à des élèves tout autant désabusés que lui.
L'interprétation proposé par l'acteur virtuose du « pianiste » de Polanski est absolument excellente et on ressent parfaitement les émotions, ainsi que les enjeux que le réalisateur a voulut faire passer à travers ce film d'une profondeur rare. La mise en scène est excellente, de petits dessins ou « visions » poétique viennent entrecoupé l'action avec brio, en vérité, il est plus facile d'énumérer lister qualités de ce film que d'en trouver les défauts...
Énumérer les thèmes abordé par cette oeuvre s'avère fastidieux tant ce petit bijou est riches en réflexions diverses et variées sur la société et les individus qui la compose, le film ne parle pas que d'enseignement, loin de là. Un seul mot cependant vient à l'esprit après visionnage: « chef-d'oeuvre ». Courez le voir les yeux fermé, pour peu que cela soit possible sans aller droit dans le mur, à l'image du système qu'il dénonce.