Mon compte
    Detachment
    Note moyenne
    4,0
    3951 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Detachment ?

    511 critiques spectateurs

    5
    100 critiques
    4
    195 critiques
    3
    135 critiques
    2
    48 critiques
    1
    18 critiques
    0
    15 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2012
    Tony Kaye, à qui l’on doit le mythique American History X (1998), nous revient avec Detachment (2012), un drame social percutant qui nous plonge de plein fouet au cœur d’un lycée difficile de la banlieue New-Yorkaise où un professeur remplaçant tente de trouver sa place, tout en restant détacher de ses propres élèves, mais cette nouvelle expérience professionnelle va être un véritable bouleversement. Ce qui nous frappe rapidement à travers ce film, c’est la façon dont Tony Kaye s’y est pris pour nous faire refléter cette triste réalité. Tel un docu/fiction (on croirait réellement avoir affaire à un documentaire à certains moments), il nous plonge dans les affres quotidiennes qu’endurent les professeurs devant exercer chaque jour de l’année, dans des écoles où les élèves sont en grande partie des cancres et où le manque de respect et d’autorité se font constamment ressentir. Un environnement instable qui aurait de quoi décourager n’importe quel professeur débutant ou de quoi se tirer une balle dans la tête avant l’âge de la retraite. Voilà ce à quoi nous confronte Tony Kaye, tout en alternant avec la vie privée du personnage principal, un homme qui a un lourd passé et qui en plus d’avoir perdu sa mère, tente de mener un semblant de vie normale alors que son grand-père perd complètement la tête. Tony Kaye dresse un bilan peu optimiste du système éducatif américain, très alarmant il faut bien le reconnaître, si le réalisateur dresse le portrait de plusieurs autres protagonistes, c’est bel et bien Adrien Brody (qui est aussi producteur exécutif du film), Meredith Kaye (la fille du réalisateur) et Sami Gayle (mention spéciale pour cette jeune femme qui épate à seulement 15 ans) qui sont réellement au cœur de l’intrigue. A leurs côtés, signalons tout de même une distribution dès plus éclectique : Marcia Gay Harden, James Caan, Blythe Danner, Lucy Liu & Bryan Cranston (hélas, ce dernier est peu présent à l’écran). Une œuvre puissante, interprété avec beaucoup de justesse par Adrien Brody et sublimé par une mise en scène soignée (comme toujours) de la part de Tony Kaye, qui a bien mérité ses nombreuses nominations (Grand Prix & Prix du Jury) ainsi que sa récompense (Prix de la critique internationale) lors du 37ème Festival du Cinéma américain de Deauville.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2012
    Le réalisateur de "American history X" se lance dans un film aussi percutant mais au thème largement plus ambitieux, à savoir une sorte de thèse sur l'état du système éducatif ajoutée de la solitude environnante. Moins prétentieux qu'un "Entre les murs" il est aussi d'un pessimisme étonnant qui ferait presque froid dans le dos. Emmené par un casting prestigieux mais discret les acteurscomposent un ensemble éducatif très crédible même si leur détresse et leur solitude est trop poussés à outrance. L'autre bon point est l'alternance de style dans la mise en scène (animation, témoignage frontal entre autres) ; par contre les flashs concernant la mère du prof prennet trop de place sans faire avancer le récit. En quelque sorte ce film est l'anti-thèse d'un film comme "Le cercle des poètes disparus" (à l'instar de "Rio Bravo" envers "Le train sifflera trois fois"). Une vision très pessimiste voir fataliste sur le système et une mélancolie macabre enveloppe le film. Le film n'hésite pas non plus à pointer du doigt la démission des parents ; au 2/3 du film, le constat lors d'une rencontre parents-profs est en cela effrayant et sans concession. Le passé du prof (pourquoi un tel profil ?), la vision très sombre peut en rebuter plus d'un mais au final il place le spectateur en face d'une réalité moins démagogue que les autres films sur le même thème.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2012
    voici donc le nouveau film de Tony Kaye réalisateur du film culte American Hsitory X. Cette fois-ci il s’en prend au système éducatif américain qui a l’air d’être aussi mal en point que le notre, si ce n’est pire. Le film n’est bien sûr pas une comédie. C’est d’une noirceur rare. Et plus on avance plus c’est sombre. J’en suis sorti perplexe et un peu partagé. Deux semaines après, je dirai qu’il y a de belles choses et aussi quelques défauts. Visuellement c’est très réussi. De superbes images, des scènes oniriques en dessins animés, d’autres d’une beauté fulgurante, une certaine poésie... Le montage est très haché, l’histoire est faite d’une multitude de flashbacks formant un étrange kaléidoscope ressemblant fort à un exercice de style. La mise en scène peut agacer mais n’est tout de même pas loin d’être virtuose. Après, côté scénario, c’est là que les choses se gâtent un peu...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-detachment-97309073.html
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2012
    Il est possible que vous le sachiez déjà : dans 3 mois, une élection importante va se dérouler dans notre pays. Parmi les sujets qui seront abordés et qui feront débat, on trouvera à coup sûr l’éducation. C’est un euphémisme de dire qu’en France, le système éducatif s’est énormément dégradé ces dernières années et les conditions de travail des enseignants sont de plus en plus difficiles. Mais ce n’est rien à côté de ce qui se passe dans certaines écoles des Etats-Unis !
    Réalisateur d’origine anglaise, le sexagénaire Tony Kaye revendique son intérêt pour les questions sociales. C’est ainsi que, parmi ses œuvres précédentes, on trouve « American History X » qui aborde le problème du racisme et « Lake of Fire », un documentaire sur l’avortement. Avec « Detachment », c’est un sujet particulièrement important et délicat qu’il affronte : l’éducation. Un sujet tellement important que tout le monde, ou presque, a sa petite idée pour trouver des remèdes à ce qui ne fonctionne pas. Au travers de films comme « Graine de violence », « Le cercle des poètes disparus », « Entre les murs », le cinéma, avec un mélange de bonne volonté et de naïveté, s’est efforcé de contribuer à cet apport de solutions. De ce point de vue, « Detachment » se démarque de ces diverses productions. En effet, Henry Barthes, le professeur qu’on va suivre durant 3 semaines, ne nous présente pas vraiment de recette miracle. Agressé, insulté, quasiment coulé, il s’efforce d’abord de remonter à la surface puis de surnager, tant bien que mal. Dans ce combat, il va trouver deux bouées qui, au niveau du moral, lui seront d’un grand secours. Tout d’abord Meredith, une élève en surpoids, très attachante, douée pour la photographie mais qui ne s’aime pas. Et puis Erica, une adolescente en fugue qui se prostitue : Henry va tout faire pour la sortir de cette vie plutôt glauque. Par ailleurs, et plus classiquement, on a l’occasion de « fréquenter » les autres professeurs de ce collège et de percevoir le manque d’implication de nombreux parents concernant l’éducation de leurs enfants.
    Avec un tel sujet, il n’est pas question de faire dans la réalisation ciselée ou maniérée. Sans être outrageusement du style « coup de poing », « Detachment » ne fait pas toujours dans la dentelle, ce qui aide le spectateur à partager avec Henry le sentiment d’agression quasi permanente dont il est l’objet. C’est Adrien Brody (« le pianiste ») qui joue le rôle de Henry et qui lui apporte un juste mélange de forces et de faiblesses. La très prometteuse Sami Gayle est une Erica spontanée et extravertie. Quant à Meredith, c’est Betty Kaye, la propre fille du réalisateur, qui a obtenu le rôle : aucun népotisme dans ce choix, elle était, parait-il, la meilleure lors de l’audition. On retrouve dans « Detachment », un comédien et une comédienne vus dans « Drive » : Bryan Cranston et Christina Hendricks mais aussi James Caan, Tim Blake Nelson, Marcia Gay Harden et Lucy Liu. Dans ce film qui prend aux tripes, le réalisateur de clips de très grande renommée qu’est Tony Kaye nous réserve une petite oasis de douceur en nous faisant cadeau, au milieu du film, en fond sonore, de « Empty », la très belle chanson de Ray Lamontagne.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    La société américaine va mal, les repères qui fondent la vie commune des individus disparaissant les uns après les autres. L’éducation est à la mauvaise place à qui désormais on demande tout, les parents ayant démissionné depuis un moment de leur rôle éducatif (cf. les films de Larry Clark). C’est l’état de déliquescence du système scolaire s’adressant aux masses populaires que décrit Tony Kaye, cinéaste anglais atypique venu du monde de la publicité, remarqué en 1998 pour « American Story », film sur la dérive néo-nazie d’un étudiant de bonne famille. Henry Barthes (Adrien Brody) professeur intérimaire débarque dans un lycée du Bronx où tout semble partir à veau l’eau, de la directrice bientôt virée, au corps enseignant en passant par les élèves et leurs parents. Pour noircir encore un peu plus le tableau déjà presque apocalyptique du lycée où débarque Barthes, le scénariste Carl Lund ajoute un lourd passé familial spoiler: (son grand-père serait aussi son père)
    au professeur à l’allure christique qui comble de malheur va croiser une très jeune prostituée qui va s’en remettre à lui pour se sortir la tête de l’eau. Malgré une difficulté évidente à communiquer qui l’amène à chuchoter en permanence, Barthes parvient à trouver une certaine forme de respect auprès de ses jeunes élèves sans doute interdits par le détachement qu'il montre face aux provocations les plus brutales. Mais Barthes qui n’est qu’un remplaçant comme il se plait à le répéter ne semble pas avoir vocation à terminer ce qu’il commence. C’est comme ça qu’il confiera Erica la jeune prostituée (Sami Gayle) à un foyer et qu’il n’aura pas su répondre à la détresse de Meredith (Betty Kaye), une de ses élèves, spoiler: qui finira par se suicider sous ses yeux
    . Tony Kaye mélange de manière assez confuse un réalisme qui voudrait se rapprocher du documentaire à des digressions mystiques et poétiques qui si elles sont parfois touchantes ne contribuent pas à l’aboutissement d’un quelconque message sur les causes réelles du malaise ou sur sa solution. A moins que ce ne soit le détachement de Barthes comme l’indique le titre du film que Kaye veuille promouvoir comme seule réponse à cette violence, ses autres collègues plus investis que lui finissant par rendre les armes (Lucy Liu) ou se réfugier dans le cynisme (James Caan). Pas très clair tout ça ! Une chose est sûre, le temps du « Cercle des poètes disparus » de Peter Weir qui en 1989 érigeait le professeur en démiurge tout puissant semble révolu.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2012
    On frise le chef d'oeuvre avec ce film qui nous bluffe par la forme et par le fond. Adrien Brody y retrouve enfin un rôle à sa hauteur après tant de fourvoiements depuis le Pianiste. On pourra repprocher à Tony Kaye un montage peut-être trop nerveux, des inclusions d'images subliminales, l'onirisme de certaines scènes, et autres divagations dont on ne perçoit pas toujours la signification. Mais la réunion de quelques personnages tous solitaires, abimés par les angoisses, vivant des situations de perdition, habités par la mort ou le remords (le grand-père), nous serre peu à peu le coeur. Seul l'humanité du héros, ou bien est-ce la carapace dont il s'est recouvert, lui permet de traverser le chaos de ces vies dévastées sans mettre fin à ses jours mais non sans désespoir et douleur.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2012
    Hésitant entre le film à thèse et l'exercice de style, le récit tombe parfois dans l'académisme boursouflé et l'emphase mais le thème maintes fois traité du pédagogue en terrain hostile est plutôt abordé
    avec finesse et le jeu de Adrien Brody emporte l'adhésion.
    defleppard
    defleppard

    376 abonnés 3 369 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    Les méchants élèves au sein d'un établissement défavorisé qui vont avoir un professeur de qualité. La réalisation n'est pas à la hauteur et ne donne pas envie de s'engager dans ce film. 1 étoile et demie.
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2012
    Le public avait laissé Tony Kaye sur le brillant American History X, à la paternité controversée (réalisateur « éjecté » en plein montage, supervisé ensuite par Edward Norton). En somme chef d’œuvre du cinéma des années 90 mais projet abouti dans la souffrance pour Kaye. Après 3 long-métrages passés inaperçus et un documentaire sulfureux, Lake of Fire, Tony Kaye revient au-devant de la « toile » avec Detachment, film dramatique, s’il en est. On retrouve alors l’effervescence visuelle de Kaye qui avait contribué au succès d’American HIstory X.
    Tony Kaye est un personnage à lui seul, si bien que l’on s’étonne (et se réjouie) de son retour au cinéma, artiste touche-à-tout, photographe talentueux, Kaye a toujours voulu être totalement en marge du système Hollywoodien.
    Par le sujet même du film, l’échec du système scolaire aux Etats-Unis, il confirme l’approche documentaire que le cinéaste porte en lui. Detachment, par certaines envolées de style, mêle touches artistiques et réalisme de mise en scène. Œuvre sombre, noire obscure voir nihiliste sous de légères nuances d’espoir. Le réalisateur ne se contente pas de dessiner une Amérique, il l’ausculte, l’ouvre de l’intérieur et la pousse à son paroxysme. Seule la lumière (photo) blanche du film porte ce dernier vers des tonalités apaisantes, le reste n’est que négation et constat flagrant que la société laisse les plus faibles sur le bord de la route, désarmés, démunis, détruits, à peine « éclos ».
    C’est dur, extrême mais à le mérite de ne pas laisser indifférent.
    Ce qu’on peut reprocher à certains réalisateurs, fonctionne chez Tony Kaye. Une stylisation de chaque instant vient parsemer le film, de manières formelles et différentes. Ces expositions, lâchées par parcimonie, insufflent un tempo régulier au film. Certains stopperont net leur élan immersif, d’autres se laisseront porter par cette vague stylisée. Radicale de fond et de forme, Kaye ne laisse que de rare respirations visuelles, indispensables cependant tant son film baigne dans une marée noire et négative.
    Cette lecture clinique d’un certain système scolaire outre-Atlantique donne le la d’un échec politique et social. Kaye est conscient d’appuyer là où le mal est facile à déceler, mais cette lecture presque documentaire n’en est que plus véridique par l’électrochoc qu’elle provoque ; même si radicale, elle est nécessaire, le spectateur comprend de lui-même l’essence même du film.
    Mais Kaye n’est pas qu’un metteur en scène habité (et nombriliste ?), il donne à ses comédiens un espace de liberté immense et une direction de mise en scène soignée. Adrien Brody peut à nouveau exprimer son talent à la mesure du rôle qu’il doit composer. Comédien talentueux, il n’avait depuis des années pas de rôle à la mesure de son jeu. Il est ici en parfaite mesure de ce rôle de professeur « itinérant ». Personnage ne trouvant sa place ni intérieurement, ni formellement.
    Le reste du casting jouant le jeu entre la performance et le caméo est éclectique et parfait. Les vieilles canailles adoubées, William Petersen, James Caan, Marcia Gay Harden, les stars de séries TV, Bryan Cranston, Christina Hendricks ; tous viennent contribuer à la photo de classe que tend à capturer Tony Kaye. Sous un aspect de film choral, chacun est vecteur d’un point particulier que Kaye tend à dénoncer.
    Detachment n’est pas de ces films, consensuels, léchés, objectifs. Nous sommes plus du côté d’un miroir réflectif, où l’extrême démontre par sa force tendue, par sa mise en scène artistique et documentée, une volonté propre de dénoncer. Sans choquer, sans voyeurisme mais jusqu’au-boutiste Kaye provoque un mal être nécessaire dans ce genre de cinéma. On n’en ressort pas indemne, où l’on refuse ne serait-ce même que d’y entrer. Pour qui se laisse porter par cet élan, l’extrême devient nécessaire et donc utile.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2012
    La comparaison de ce film avec « Entre Les Murs » qui avait sucité l’admiration de l’élite cannoise est fort intéressante. Là où la soit disant élite avait perçu une explosion de réalisme, la plupart des enseignants y avait vu une overdose de simplification démago caricaturale. Là où la même élite avait vu de l’originalité sobre dans la mise en scène, les honnêtes cinéphiles n’y avaient vu que fadeur et vacuité artistique. Dans « Detachment », nous avons un vrai film d’auteur, avec de vrais jeunes acteurs talentueux, une vraie intrigue, qui colle tellement à la réalité, qu’on s’y croirait. On a aussi une stylisation magnifique, quasi onirique de la mémoire individuelle, de la détresse collective des jeunes et de l’encadrement pédagoqique. Et bien malgré tout cela, la pseudo élite critique cinématographique joue les Marie-Chantal en faisant une moue maniérée, sur ce qui aurait dû être acclamé comme un nouveau petit chef d’œuvre, certes bien noir, de Tony Kaye, qui nous avait déjà totalement emballé, avec « American History X »
    John Henry
    John Henry

    104 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2012
    Si on adhère au film, ce qui a été mon cas, on ne peut que ressortir assez bouleversé à l'issue de ce film. Le constat n'est pas noir, il est, je pense, juste et réel.

    Les clichés que les critiques relèvent sans arrêt, sont en réalité des événements vraisemblables d'une vie humaine. Sans doute que selon eux, certaines personnes s'époumonnent dans des vies faites de clichés. Mais eux-mêmes ne sont-ils pas les propres caricatures de leur mode de fonctionnement ? On peut regretter par moments l'accumulation de tragique autour d'une seule vie, on frôle parfois l'événement de "trop" qui pourrait vous sortir momentanément du film.

    Mais le film qui diffuse une vision sociale forte, offre également d'incroyables moments de cinéma. On peut juste reprocher un certain manque de linéarité et des pastilles "clip" qui ont tendance à affaiblir la trame narrative.

    Adrien Brody est sensationnel.
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 545 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Simpliste, caricatural, à la recherche permanente de scènes chocs, "Detachment" l'est de toute évidence. Mais justement, c'est cette exagération du trait qui permet de donner toute sa force à son propos. Kaye montre l'effondrement d'un système, il ne s'attarde pas à en analyser finement les mécanismes. Tout le monde est coupable, que ce soient les enfants, les parents, les professeurs et les politiques. La responsabilité est collective, mais tous les coupables sont aussi les victimes, on réalise le fonctionnement schizophrénique du système. Objectif atteint.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2012
    Le milieu scolaire public à l'américaine, où des élèves sans repères et blasés ne tolèrent rien face à des enseignants tout aussi désabusés. Quelle est l'ambition de Tony Kaye avec ce portrait noir d'un prof remplaçant mal dans sa peau cerné par un monde cruel ? La question se pose car la mule est chargée: tout ce qui se passe à l'écran est à la limite du misérabilisme. Trop de grandiloquence dans ce qui arrive aux personnages, renforcée par une musique tire-larme qui pousse à l'émotion.
    A trop vouloir en faire le réalisateur décrédibilise progressivement sont histoire. Ce qui n'est pas une surprise puisqu'il a commis le très mauvais "American History X" où de très belles images clippées comme sur Mtv montraient l'horreur de néo-nazis modernes. Une aberration qu'il filmait avec le même misérabilisme qui annihilait toute crédibilité à un sujet aussi grave.
    Il semblerait que le bonhomme ne sache pas se contenter d'une histoire simplement grave. Heureusement que les acteurs sont tous parfaits et apportent une touche de sensibilité bienvenue . Ils sauvent le film.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2018
    C’est un film intéressant mais avec un sentiment d’inachevé. Les qualités des acteurs n’est pas à remettre en cause bien au contraire c’est plutôt la réalisation qui laisse perplexe. Le rythme du film est assez particulier et le mets pas assez en valeur les différents moments dramatiques du film.
    g0urAngA
    g0urAngA

    81 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2013
    Detachment est ce genre de film tristement boudé par les distributeurs, c'est d'autant plus rageant lorsqu'il sont aussi réussi. Le dernier film du réalisateur d'American History X nous montre un adolescence bien meurtrie par la société actuelle. Le tout, merveilleusement bien interprété, spécialement Adrien Brody stupéfiant. Un film excellent qui fera réfléchir ...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top