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Un visiteur
4,5
Publiée le 29 janvier 2015
Des personnages humains à mille lieux des blockbusters américains. Une écosse pure et dure qui donne envie d'y croire. Ken Loach, comme le bon whisky s'améliore encore avec le temps. Un vrai régal.
Un film plein d'espoir qui montre l'importance d'offrir une seconde chance aux jeunes, même après des actes très répréhensibles. Merci Ken Loach et bravo aux acteurs, tous très justes dans leur rôle.
Une nouvelle histoire dans le monde dangereux des quartiers modestes de Glasgow, orchestrés par des personnages caricaturaux mais attachants, à un rythme agréable. Par la force des choses, Ken Loach parvient à nous concerner quant à la situation quelque peu désespérée de ces jeunes perdus dans cet environnement violent et pessimiste. On passe un bon moment.
un belle petite histoire qui est peu être un peu trop dans le sérieux, le seul personnage qui doit amener le rire n'y arrive pas vraiment, mais cela reste un bon ptit film ^^
Une comédie sociale sur de jeunes délinquants Écossais s'initiant aux plaisirs du Whisky grâce à un éducateur rencontré lors de leur travaux d’intérêts généraux. Des acteurs non professionnels mais d'autant plus crédibles, un scénario léger et sympathique pour un film qui mérite largement le détour. Ken Loach nous délivre un message positif et humaniste. Un joli voyage en écosse.
Qu'il sont touchants ces pieds nickelés version british ! ces déglingos si déméritants qu'ils en deviennent méritants, ces rejetés de la capitalistique qui nous donnent envie de tendre la main. Telles des icônes écaillées de notre monde à l'envers, ils chevauchent un destin qui ne cesse de les faucher. La vie est mal ficelée, et quand elle commence à se dénouer, tous les brins se débinent en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Satanée bipèdes! Ken Loach aime ces gens-là, à l'instar du cadre du ministère de la justice et grand amateur de Whisky. C'est un sauveur de l'humanité, on devrait surtout ne pas lui construire une statue, mais le donner en exemple à l'école primaire, et aussi au collège, et par dessus tout au lycée. Et je me demande si les université ne devraient pas aussi en remettre une couche. Un film par trimestre, libre et obligatoire. On se sentirait sûrement plus fiers de vivre sur cette planète.
La part des anges est un beau film avec des personnages très touchant et parfaitement interprétés par les acteurs . Des passages du film sont très amusant et l'on prend plaisir a suivre "l'aventure".
Ah la bonne surprise! Pourquoi la plus grande partie des films qui se passe en Ecosse sont tous sur fond de misere sociale et de violence ? Là encore ,c'est un scénario original sur fond de violence juvénile qu'on nous presente.Puis , le spectateur se laisse entrainer dans une histoire d'amitié imprévue partie d'une bande de jeune repris de justice forcés aux travaux d'interet géneral.Tout découle sur une affaire de wisky...du coup , le film devient agréable et interessant .On s'attache aux personnages (qui le sont ) et on vit les evenements de l'histoire avec interets.C'est une réussite écossaise , bravo!
un bon film comme Loach sait le faire, des acteurs non professionnels pour la plupart et qui sont impeccables de réalisme et d'émotions, une histoire originale et saupoudrée d'humour. Un bon moment, une bonne petite dose d'émotions.
Avec « La part des anges » Ken Loach est reparti de Cannes avec une deuxième récompense (Le prix du jury) après la Palme d’Or qu’il avait eu pour le magnifique « Le vent se lève ». Ici contrairement au premier il revient dans une histoire plus contemporaine et dans une sphère sociale qu’il décrit depuis le début de sa carrière : les classes défavorisées de Grande-Bretagne. On y retrouve la peinture épurée d’une réalité bien peu reluisante, mais éclairée par des personnages toujours incroyablement sympathiques et un optimisme forcené. Pour incarner le personnage principal, jeune homme sans réel avenir et au bord de l’emprisonnement qui devenant papa décide de s’amender, Loach a fait appel à un débutant : Paul Brannigan, proche socialement de ce personnage. Le garçon s’en sort avec brio et dépeint avec beaucoup de naturel ce jeune père paumé qui se découvre une passion et un certain talent pour identifier les whiskys. Comme à son habitude Loach se sert d’une histoire du type comédie sociale pour décrire avec humour une réalité de quartiers et de gens rongés par la violence et l’alcool et un chômage galopant, tout en ménageant pour ses personnages une lumière au bout du tunnel. C’est là la force de son cinéma décrire une réalité sordide, mais sans jamais verser dans le misérabilisme ni dans la noirceur. Loach nous livre ici une comédie sociale revigorante et vraiment drôle où les personnages, parfois vraiment idiots, forcent l’empathie du spectateur qui s’accroche à leurs efforts pour s’en sortir et s’amuse de leurs déboires sans se fixer sur le message social qui ainsi passe plus facilement. Un très bon Ken Loach qui reste à mes yeux le meilleur cinéaste de la comédie sociale britannique. À voir absolument.