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27 abonnés
694 critiques
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3,5
Publiée le 28 avril 2013
Une histoire douce et agréable, une réalisation trés précise. Quelques plans large ou d'ensemble m'aurait fait encore plus voyager (sur Edinburgh ou Glasgow), ça m'a un peu manquer. Les acteurs top mais on manque un peu d'émotions dans l'ensemble.
Très bon film avec des hauts émouvant et des bas parfois marrant. On a une réelle amitié qui augmente et évolue au cours du film pour le personnage principal. le suspense est présent, de plus, l'histoire sur le whisky est très intéressante.
Ca faisait longtemps que Ken Loach n'avait pas réalisé un aussi bon film. Une superbe comédie dramatique dans laquelle Loach a finalement compris qu'il devait se limiter à parler de ce qu'il connait réellement : des réalités sociales et culturelles britaniques et écossaises.
Les retrouvailles ne sont pas toujours ce qu'elle devrais être, et pourtant ...
Il y'a un peu moins de 10 ans qui m'éloigne de la découverte de The Angels' Share ( titre qui au passage est vraiment sublime ) et de l'enivrement ressentit dès lors. C'était le 27 mars 2013, une date importante pour moi, le jour de mon 21-ème Anniversaire, en somme un âge qui sans doutes me rapprochait peut être de certaines turpitudes de ce monde sur les plus incompris ? Les choses ont un peu changé, tout du moins, j'analyse peut être plus cette idée que je ne la prend à bras le corps comme autrefois.
Ken Loach restitue sur sa première heure toute sa formule dont il est coutumier et raconte sur une heure touts les méandres de ce jeune homme qui n'a jusqu'ici pas beaucoup de chance. Il ne s'épargne rien, nous avec, retranscrit aux compte gouttes sa palette de séquences bien caractérisé et réussit son petit tour sans jamais plomber son film comme ce fut parfois le cas ... Néanmoins, à force, on connais la chanson.
Puis viens sa dernière partie, celle du casse, une dernière demi-heure qui emporte et ravive sa bouftance et constitue certes, un plat vu et revu, mais auquel on continue de savourer sa moindre texture et ondoyance. Vraiment ce que le film a à proposer de plus croustillant.
Du coté des protagonistes, on se penche sur l'esprit de bande, sur le collectif, un peu à la manière de The Navigators et là-dessus, rien à redire. C'est d'ailleurs dans cet exercice que le film gagne ses gallons de comédie, sans trop de lourdeur et d'accoutumance à la souffrance ... C'est dans cet ensemble que fonctionne la dynamique.
The Angels' Share n'a pas ravivé la flamme, il en reste un film agréable, distrayant et un peu important pour moi ...
Le cinéma de Ken Loach peut paraître pompeux, intello et exigeant, peut-être la faute à sa présence trop marquée à Cannes. Mais qui s'y penche vraiment pourra se rendre compte que ce cinéma est universel, accessible et proche du peuple. La réalisation toujours magistrale, les personnages attachants, le propos, tout participe à faire de ce nouveau film un "feel good movie". Certains parlent de "film mineur" dans la filmo de Ken Loach, je ne suis pas de cet avis. Cet homme ne fait pas de films mineurs ou importants, il fait juste des photographies sociales à un instant, un endroit, pour à la fois pointer du doigt, mais aussi délivrer des messages positifs. Plus je découvre les films présents à Cannes en 2012, et plus j'ai du mal à comprendre l'incohérence de son palmarès.
La Part des Anges est une belle comédie sociale qui surprend avant tout par son originalité. En effet, Ken Loach, habitué de ce genre de thème, va puiser au fin fond de sa créativité pour nous raconter une histoire très touchante. La grande réussite de ce film vient du mélange deux mondes diamétralement opposé: celui de la "semi délinquance" avec quatre jeunes plus loufoques les uns que les autres, et celui de haute société qui est réalisé avec beaucoup d'humeur, de tendresse et d'humanité.
Je réalise que j'avais oublié Ken Loach et son cinéma "militant", qui, à force de se répéter - même dans l'excellence - a fini par compter de moins en moins. Ce joli "La Part des Anges", même s'il ne renouvelle absolument en rien le cinéma de Loach, a le mérite de rappeler la force et l'évidence de ce "cinéma social", combatif et subjectif, mais ludique : le scénario, classique pour Loach - comment se sortir de la merde dans laquelle tout vous enfonce, y compris votre hérédité et vos propres pulsions - mais enjolivé par une belle célébration de l'artisanat (le whisky), offre à ses personnages la possibilité d'une issue - peu réaliste peut-être mais généreuse -, non sans avoir fait auparavant un tour rageur de la cage dans laquelle ils son enfermés. Loach nous balade sans complaisance aucune du rire aux larmes, éclairant sa peinture sans concessions d'une misère oppressante par une touche de burlesque, voire de grossièreté bien venue. Si l'on pourra grincer des dents devant l'aspect bien consensuel de la fable, et devant une morale bien de "gauche européenne" (il n'y a rien de mal à voler aux riches Américains sans culture...), il est indéniable que "La Part des Anges" combine parfaitement enchantement (l'éternel pouvoir du cinéma) et lucidité (la force de la réalité, surtout dans la première partie du film). Peut-être un film mineur, comme on l'a beaucoup dit, mais en tous cas une vraie réussite.
Je l'avoue, je ne suis guère fan du cinéma anglais ; Les comédies ne sont pas non plus ma tasse de thé (lol) et bien que j'ai déjà entendu parler de ken loach, je ne connais rien à son œuvre. Son nom, pour moi synonyme de cinéma « sérieux » me fait même un peu peur... Et pourtant, j'ai adoré cette comédie sociale, légère, très drôle et parfaitement interprétée. On croit à fond à l'histoire d'amitié qui lie ces jeunes délinquants à ce vieux de la vieille, amateur et collectionneur de whiskys. On a enfin l'impression que les générations peuvent s'entendre et s'apprécier et franchement ça fait un bien fou. On s'attache beaucoup à tous les personnages, l'histoire fonctionne et on passe un très bon moment de cinéma... Je me demande si je ne vais pas essayer de mieux découvrir le cinéma britannique en général et « Loachien » en particulier.
Un film qui redonne le sourire à ceux qui l'auraient perdu. Une histoire un peu extraordinaire qui arrive à des gens ordinaires. On se plonge avec eux dans ce trait de caractère écossais qu'est le whisky.
Entre fresque sociale et petite arnaque entre amis, la part des anges offre un film plein d humanite. Un melange de style reussi et interprete avec brio.