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Un visiteur
4,5
Publiée le 10 juin 2013
On pourrait aisément taxer "La part des anges" de comédie sociale un peu niaise, un peu naïve, surfant allègrement sur la dénonciation des conditions sociales misérables, sur la compassion envers les "laissés pour compte" de la Société, sur la bienfaisance de la "main-tendue" et sur la notion de "crime sans victime"... On pourrait, en effet... Mais putain quand c'est fait avec autant de simplicité, d'élégance et de sobriété, on se tait et on apprécie. Car il n'est nul besoin de prendre des noms ronflants du cinéma pour transmettre des émotions, faire rire, pleurer et réfléchir. Une poignée d'inconnus quasi amateurs suffit. De plus, quand on y ajoute un tas de références intelligentes au monde du whisky (Charles McLean, le "Maître du Quaish", est un authentique expert en whisky), on ne peut que tirer son chapeau, dire "merci Mr Loach" et merde si des comédies italiennes des années 50 ont déjà utilisé ce genre de filon, car des films comme cela, il en faut pour chaque époque.
Un film positif qui met de bonne humeur ! Une seconde chance donnée à ce jeune garçon, un homme qui lui tend la main et une femme qu'il aime et qui va mettre au monde leur enfant ! Ensuite la complicité entre cette bande de copains est vraiment vivifiante ! Un très bon Ken Loach !
j'ai passé un agréable moment de cinéma avec ce film aux sujets graves (délinquance, réinsertion sociale, errance de la jeunesse, violence, ...) filmé d'une telle légèreté que l'on se surprend à rigoler pendant la quasi totalité de ce film les acteurs sont très bons une histoire touchante à voir et à revoir
Lent... Lent...... Complètement statique et linéaire, pas passionnant, avec une histoire de whisky proche du zéro intérêt et totalement prévisible. La péripétie la plus violente étant la casse d'une bouteille (pleine de thé ?). Naturellement, comme c'est un Ken Loach, tous les critiques professionnels mettent une note dithyrambique en saluant le côté "Social" ! On se demande s’ils l'ont vu !!!!
Les films de Ken Loach sont des reflets de notre société et plus particulièrement des gens les plus vulnérables qui sont victimes de celle-ci. En général ce sont des drames sociaux, mais comme au paravent avec "Looking for Eric" il lui arrive de s'aventurer dans le domaine de la comédie. Avec "La part des Anges" le résultat est très convaincant. Au départ le film est noir et semble s'orienter clairement vers le drame puis d'un seul coup le climat change avec les visites de caves et autres dégustations. Les acteurs sont bons et le climat du film simple et chaleureux.
Un beau conte social plutôt lumineux portée par des acteurs crédibles, le film est plutôt léger, de bonnes musiques et quelques moments marrants. Premier film que je vois de ce réalisateur, une belle réussite.
Faut pas exagérer l'analyse sociale qui est traité dans ce film.C'est pas toujours très fin;en tous cas moins qu'un bon verre de Scotch mais c'est agréable et ça se laisse boire,euh,voir.
fan de ce film, de cette histoire... ça donne envie de boire du whisky... non de découvrir le bon whisky ! ça donne envie de voir l'ecosse. je dis bravo ! des récompenses bien méritées.
Prix du jury, à Cannes 2012 , cette fable nous donne le goût de la tourbe et de la main tendue. A déguster sans modération. Plutôt optimiste cette fois, Ken Loach ne lâche pas son canevas social pour nous parler de sujets aussi importants que la paternité, la transmission et le bonheur d’une main tendue. Une comédie tendre et sociale, qui n’est pas sans rappeler l’excellent « Looking for Eric » du même auteur et qui à Cannes était reparti bredouille. Comme quoi d’un jury à l’autre… Et dans le dvd Des scènes coupées, beaucoup sont encore très utiles et toutes méritent d'être vues. Et puis un making of qui n'en est pas un , mais qui nous dit beaucoup sur le film et la manière de travailler de son réalisateur. Pour en savoir plus
Tu es une merde et tu resteras une merde. Tes paternels l'étaient déjà, alors quoi que tu dises ou que tu fasses, c'est dans ton sang. T'y peux rien, t'es voué à l'échec. Quand on nous rabâche ça sans cesse depuis notre enfance, le looser, on le devient forcément. Robbie est une petite frappe écossaise et vient tout juste de devenir père de famille. Le gamin veut maintenant se ranger et arrêter ses conneries, mais certains ont encore des comptes à régler avec lui. Et oui, il est facile d'entrer dans la mouise mais il moins aisé d'en sortir. Jusqu'au jour où le whisky va se mettre sur sa route.
Face à l'éternel problème de l'insertion sociale, Loach continue dans le plus pur réalisme en donnant une touche positive et faussement naïve à La Part des Anges. Ses personnages loufoques et attachants donnent une touche d'humour qui est la bienvenue dans un sujet casse gueule. Contrairement à la plupart des films à tendance sociale que nous pouvons voir, ça fait du bien de voir que la notion d'espoir n'a pas totalement disparue.
L'espoir en effet il y en a, et le cinéaste britannique nous le rappelle bien. Le whisky n'est pas une boisson pour les jeunes de banlieue. Robbie n'en avait d'ailleurs jamais goûté avant que son éducateur lui en fasse boire un verre. Puis c'est le déclic. Le petit va entrer dans la cour des grands en se découvrant un don pour ce met réservé à l'élite.
Le réalisateur aime s'entourer d'acteurs peu connus comme c'est le cas ici. Mais le résultat est plus que satisfaisant. Paul Brannigan est très bon, sa volonté d'aller de l'avant se fait sentir malgré sa brutalité qui peut survenir à chaque instant. Faire confiance à des personnes qui n'ont pas encore fait leurs preuves, voilà la part d'espoir que nous retiendrons.
J'ai adoré ce film et j'en suis sorti le coeur léger. Belle histoire emprunte d'un profond humanisme, belle trajectoire que celle de ce jeune délinquant qui choisit de suivre sa ligne de coeur pour s'accaparer avec un brin de fourberie cette fameuse part des anges qui va changer sa vie. Beaucoup de cet humour anglais qui fait que leurs films à tendance "sociale" sont à mille lieues des pensums moralisateurs qui nous sont servis en France. On pense à Full Monty, on se délecte de cette cocasserie de pieds nickelés quand nous les suivons dans les highlands, habillés en kilt. C'est juste bon, frais, toujours de bon goût, jamais prise de tête et parfaitement maîtrisé. Un bonheur!
Une fois n'est pas coutume,Ken Loach,associé pour la 12ème fois au scénariste Paul Lafferty,choisit l'angle de la comédie burlesque pour illustrer ses préoccupations sociales sur l'Angleterre pavillonnaire des chômeurs,des déshérités et des délinquants. "La Part des Anges",après une première demi-heure sous haute tension,s'oriente de plus en plus vers un optimisme forcené qui confine presque à la naïveté. Loach a envie de donner une seconde chance à ces petits voleurs un peu bas du front,en les confrontant au milieu fermé des distilleries de whisky. Le contraste est saisissant et permet des gags hilarants portés par des acteurs non-professionnels,donc frais et auxquels on s'identifie aisément. Comme d'habitude,Loach se fiche royalement de dynamiser sa mise en scène,ou d'adopter un rythme en phase avec son sujet. Le cap de la mi-parcours est difficile à passer,d'autant que la trame n'est jamais complétée. Mais on suit avec un réel plaisir ces Pieds Nikélés qui se prennent pour Robin des Bois en rêvant tout haut d'un avenir meilleur. Un peu d'illusions dans ce monde de brutes...
On reste un peu sur notre faim dans ce film de Ken Loach qui, pour une fois, ne tourne pas au vinaigre. Quelques scènes burlesques certes, et des acteurs pas mauvais, mais à part ça La part des Anges sonne creux. Dommage, il y avait pourtant matière à mieux...
Une comédie sociale loufoque et pleine de tendresse pour ses personnages de paumés magnifiques, en plus d'être également très instructive pour s'initier au secret du Whisky. Prix du jury au dernier Festival de Cannes.
Un film génial, enthousiasmant et lumineux qui déménage. Ken Loach décide de faire un feel good movie, et mon dieu que c'est réussi !! Le réalisateur perd trente ans et réalise ici un film bourré d'énergie et profondément optimiste. La mise en scène est énergique et résolument moderne, l'écriture est parfaitement ciselée et les personnages sont adorables et désopilants. Le scénario est original et rondement mené et pour une fois le cinéaste s'amuse comme un fou. Il laisse de côté ses vieux démons et se lâche totalement, sans oublier la satyre sociale, mais surtout en mettant en scène un casse digne des plus grands polars de Scorsese. Émouvant, hilarant et haletant, ce film de génie fait un bien fou.