Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 10 juillet 2012
A long time I did'nt rejoice so much about a movie. A long time I didn't get that feelling to be more living after seeing this movie than I was before. A long time I hadn't such a plaisure trying to understand such a fucking scottisch accent. A long time I didn't got that envy to tell to everyone "Go and see it" Sincere Thanks, dear Ken Loach for that so fantastic and so refreshing comedy. You got it! You achieved to reconcile demons and angels. I'm not drinking a drop of alcohol since years but I felt I'm a real demon compared to this popular scottisch team. You may receive it like a nice slap. Which side is the cleverness ? May be not the side we expected to. Probably not ours, well established people. It smells so well this Angels share. spoiler:
Un très bon film, comme on n'en voit pas assez. Un régal ! De la même veine que Billy Elliot. Le personnage principal vaut à lui seul le déplacement passant de petite frappe antipathique à père de famille sympathique
Ken Loach continue de faire des merveilles, ses films se suivent les uns après les autres avec une constante régularité et c’est toujours avec le même enthousiasme que l’on prend plaisir à les découvrir. Avec son très beau titre (qui fait référence à l’infime part d’alcool qui s’évapore des fûts lors de la distillation) La Part des Anges (2012) nous plonge de plein fouet dans la misère de la banlieue britannique, à Glasgow avec tous ces laissés-pour-compte. On y fait la rencontre de Robbie, un délinquant à ses heures perdues et jeune père de famille depuis peu. Devant effectuer des "T.I.G" (Travail d'Intérêt Général), Robbie va se découvrir un talent (voir plus, une porte de sortie) en devenant un dégustateur de whisky capable d’identifier les cuvées les plus exceptionnelles. Ken Loach a toujours eu cette facilité à nous retranscrire avec beaucoup de réalisme l’univers de ces laissés-pour-compte en dépeignant des jeunes livrés à eux-mêmes, sans job, sans réel avenir et sous perfusion d’alcool. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le film alterne habillement entre comédie et drame social, et ce, en grande partie grâce à ses (jeunes) acteurs (mention spéciale à Paul Brannigan).
"La Part des Anges"est à la fois une récréation et un sursaut dans la filmographie déclinante de Ken Loach. Récréation tout aussi joyeuse que sursaut assez insignifiant en fin de compte, tant la réalisation de cette comédie sociale bon enfant est on ne peut plus pépère. Mais bon, on sait que Papy Ken pourrait filmer ses vacances à Brighton avec bobonne et les petits-enfants, présenter le montage à Cannes et repartir de là les doigts dans le nez avec un prix sous le bras ! Enfin, après les pas-terribles-du-tout "Looking for Eric" et "Route Irish", ne boudons pas notre plaisir, d'autant plus qu'on en prend pas mal, de plaisir, à la vision de "La Part des Anges" même si celui-ci s'évapore assez rapidement après la projection, comme les effluves d'un whisky somme toute assez moyen. Plus que la réalisation plan-plan ou que le scénario assez convenu (le contexte social difficile auquel s'ajoutent les problèmes personnels du héros) et assez décousu (péripéties téléphonées ou personnages secondaires insignifiants voire carrément inutiles), c'est donc l'ambiance distillée tout au long du métrage qui séduit, tout autant que les 4 ou 5 personnages principaux et leur putain d'accent écossais (mention spéciale à Paul Brannigan, pour l'accent le plus incompréhensible). Et puis, la morale du film, justifiant le larcin façon Robin-des-Bois, donne un petit côté gentiment anarchisant et extrêmement revigorant au tout. Une libation qui sonne comme une modeste revanche et un bras d'honneur timide mais sympathique de la working class, quoi ! "As I went in to Glasgow City, Nancy Whisky I chanced to smell...".
Après un début dramatique, le scénario s'oriente vers la comédie sociale, certes, mais avec de savoureux moments comiques emportés par cette bande de "pieds nickelés" très talentueux. Film à ne pas manquer.
Partant du principe qu'un Ken Loach médiocre est toujours bien meilleur que bon nombre de films à gros budget, je suis allé voir et j'ai bien apprécié de voir un nouveau film inimitable: réalité sociale difficile, humour et un peu plus de comédie que d’habitude. Un bon moment à passer.
L'histoire "d'un petit coup c'est agréable", deux petits coups, c'est moins doux, trois coups de poing dans la gueule, c'est le vin rouge qui coule, alors, vive le Whisky !
Ken Loach, comme de nombreux gauchistes limite idéologiques ont enfin compris qu'ils avaient perdus. C'est la grande force de ce film, c'est aussi sa faiblesse vu la paresse dans l'écriture de la première partie où l'ellipse est reine là où l'on préférerait un accompagnement sur certaines motivations.
C'est un grand plaisir de voir que revenu de beaucoup d'illusions utopiques, il regarde ses anti-héros avec suffisamment de cynisme pour enfin comprendre que l'humanité en général est à gerber et que la philosophie hollandiste de la bisounoursie n'est plus de mise face aux barbares.
Il reste bien quelques vieux de la vieille qui vont faire de belles choses par mauvaise conscience mais dans l'ensemble, tous les anglosaxons sont plutôt disposés à jouer du poing.
On s'amuse avec la fin bien immorale, mais quand on baise un riche... c'est quand même la classe ouvrière qui s'en sort pleine de fierté sans pour autant être grandie. Cette lucidité nouvelle et impolitiquement correcte autant qu'une très bonne idée de scénario font le sel de la deuxième partie du film nettement plus réussie et même "commerciale", oh pardon M. Loach, ça m'a échappé ! Bienvenue dans le vrai monde.
Quoiqu'il en soit encore un vieux réalisateur qui échappe à la sclérose et à la sénilité, quel plaisir.
Pour le reste, si l'on oublie la première partie avec beaucoup de mises au poing foireuses, le casting est exceptionnel de véracité, et les quelques pointures professionnelles assurent également.
A noter que pour cette projection au Balzac un dimanche pluvieux, le dynamique tenancier des lieux nous a offert une dégustation d'un agréable Whisky servi par un représentant de la maison mère ! Une sorte de mise en abyme très efficace.
Ken Loach renoue avec un thème qui lui est cher. Prix du jury au dernier festival de Cannes, "La part des anges" démontre avec brio la triste réalité d’une jeunesse privée d’un avenir que l’on aimerait lui souhaiter plus radieux. Le scénario de Paul Laverty ajouté à des dialogues incisifs, pathétiques, émouvants et souvent drôles aussi, font basculer le film de la tragédie vers la comédie. D’un avenir obscur à une éclaircie réjouissante. Les acteurs sont "grandioses" et parfaitement justes. Un excellent moment de cinéma entre émotions et rires, parfaitement réalisé par le toujours sémillant Ken Loach. http://cinealain.over-blog.com/article-la-part-des-anges-107850606.html
Le nouveau film de Ken Loach se trouve être très bon et on est content puisque après des réalisations, selon moi, plutôt mauvaises il nous offre un très bon film concentré d'humour et de moments touchants. La part des anges dépeint la vie de quatre jeunes escrocs dans le monde du whisky avec beaucoup de brio et en accordant une importance particulière au milieu assez défavorisé de la ville où se passe l'action le réalisateur nous projette dans son long-métrage avec une force assez impressionnante. Un casting qui se constitue d'acteurs très bons également on remarque principalement la performance de Paul Brannigan qui est juste époustouflante. L'Ecosse se trouve être un pays magnifique et cadre vraiment splendide pour l'histoire qui se déroule devant nous. Une BO qui ennuie, gros défaut du long-métrage, aurait sans aucun doute nécessité plus de travail, les morceaux ne nous amènent nulle part et pourtant on aurait aimé. Ken Loach sait maîtriser son film même si parfois on se sent assez distant de ce qu'il se passe à l'écran. La part des anges est donc un très bon long-métrage même si des aspects auraient pu être plus travaillés.
Ce film raconte la rédemption de Robbie, jeune délinquant au passé violent et qui a du mal à s'en extirper, à qui un éducateur, Harry, va faire découvrir un don caché qu'il ignorait : un "nez" et un "palais" exceptionnels de goûteur de whisky. Avec trois autres comparses au passé aussi tordu que lui, Rhino, Albert et Mo, il va tenter et réussir un "coup" qui va lui permettre de se remettre modestement le pied à l'étrier en compagnie de Léonie, la jeune mère de leur fils, Luke. Ce film est très bien fait, très amusant par moments, et les personnages sont attachants. Mais il est grave aussi parce qu'il montre à quel point il est difficile de revenir dans le "droit chemin" une fois qu'on l'a quitté... La fin du film laisse présager une suite heureuse pour cette jeune famille. Film visionné en VO : j'avoue que les sous-titres étaient les bienvenus, parce que l'accent écossais est souvent TRES difficile à comprendre.
Ken Loach fait partie de ces réalisateurs que l'on aime et chaque nouveau film dont il signe la mise en scène nous vaut des instants de bonheur. Son dernier opus, "La part des anges", a été salué très fort par la critique et doté d'un Prix du Jury qui, malgré toute l'admiration que l'on porte au maître anglais, a quelque chose de discutable. Ce n'est qu'un énième film de Ken Loach, beaucoup moins typé que certaines oeuvres précédentes. Rien à voir avec "Raining stones" ou "Sweet sixteen" qui nous entraînaient du début à la fin dans un univers qui n'a pas son pareil. Ici Ken Loach semble faire du Ken Loach. Certes il a opté pour la comédie, ce qui est assez original dans sa carrière, mais il faudrait avoir la mémoire courte pour ne pas se souvenir de moments fort drôles dans de précédents films. D'autant qu'ici le cinéaste hésite. Comment évoquer le parcours de quatre jeunes paumés typically scottish qui ont maille à partir avec la justice? Pendant une demi-heure, Ken Loach opte pour le drame sombre et d'une austérité qui a de quoi susciter l'ennui. Et puis le ton change et nous voilà embarqués dans une comédie à l'italienne avec caricatures à l'appui. Du coup l'intérêt du spectateur se réveille et l'on aime bien cette histoire de vol de whisky: les personnages deviennent sympathiques et la salle sursaute lorsque... Mais on ne va pas tout vous raconter. Alors rien que pour Ken Loach et son excellent acteur amateur Paul Brannigan, allez vite voir cet opus qui, sans mériter les honneurs dont on le comble, n'est pas pour déparer la filmographie de son auteur.