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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 octobre 2012
Source : Plog Magazine, les critiques des ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/07/la-part-des-anges-angels-share.html
Ken Loach qui réalise un film profondément positif, drôle et touchant ! Oui, vous m’avez bien entendu, son dernier film, La part des anges est comme un hymne à la jeunesse, un cri d’espoir qui nous montre que tout n’est pas fini, même pour ces « misfits », ces jeunes délinquants qui semblent pourtant perdus. Le malheur et la violence ne sont pas absents de ce film pour autant, Robbie, le personnage principal, doit faire des travaux d’intérêts généraux justement à cause de sa tendance à castagner. Une séquence très forte le présente d’ailleurs confronté à une ancienne victime et ses parents. La dégustation de whisky est à réaliser avec modération, mais peut sauver des jeunes délinquants ! Un pari fou, osé par Ken Loach et selon moi très réussi. Avant d’être le prix du jury, il était mon prix du jury, mon coup de cœur duquel je suis sorti un sourire d’une oreille à l’autre. Ce même sourire qui n’abandonnait pas le visage des jeunes comédiens du film qui cherchaient des photos d’eux dans la boutique des Photographes des marches lorsque moi, simple festivalier, faisait de même. Vous avez pas mal de films à aller voir je pense, arrêtez de lire et faites-vous votre propre fête du cinéma !
Un Ken Loach très mineur, sauvé par d'excellents acteurs. La première partie, plus "sociale" fonctionne bien, mais on est vite dans "Les pieds nickelés et le whisky" quand la partie "comédie" démarre. Une comédie a besoin de rythme, et il manque ici cruellement.
Original de la part du réalisateur mais peu novateur sur le style. Ressemble trait pour trait à un film de Woody Allen mais dans le bon sens du terme: bien joué et malicieux sur le fond malgré le drame social qui le caractérise.
Une fable sociale dans l’Ecosse actuelle où les jeunes paumés se relancent via une magouille maline dans le monde du whisky, du pur cinéma anglais oscillant entre tendresse et des personnages hauts en couleur pour un constant désespérant à l’origine mais revigorant sur la fin. K.Loach est définitivement un grand réalisateur.
Une comédie dramatique sur fond de crise sociale assez convenue. On rit assez peu, j’ai trouvé que le sujet était traité avec beaucoup de naïveté. Bref, je n’ai pas été emballé plus que ça par ce film. Je ne dirai pas que c’était mauvais mais ça m’a laissé indifférent. Ah et on en apprend un peu sur le whisky si ça vous intéresse.
" Le film "La part des anges " est une belle comédie sociale sur le monde du métier de dégustateur des alcools, whisky. Ken Loach alterne entre la comédie légère et croustillante et le drame social avec beaucoup de subtilité et de finesse. Ce film nous laisse dans une folle aventure du groupe des délinquants qui vont s'initier secrètement à l'art et au goût du whisky grâce à un éducateur encadrant. Robbie, un jeune délinquant le pousse à voler une bouteille de whisky, rare pour le revendre au noir au prix fort en aspirant du whisky dans un tonneau. Il va se découvrir un don pour la dégustation du whisky. Humour très british ! les personnages sont attachants par leur caractère pataud et leur naïveté. Par mal ce film ! "
Le socialiste Ken Loach a l'habitude de nous faire suivre des personnages de milieux défavorisés, c'est le cas de Robbie, jeune délinquant qui a du mal à e contrôler, toujours empêtré dans des rixes en tous genres. Suite à une condamnation pour travaux d'intérêt général, il rencontre Henri, éducateur, un homme qui lui fera découvrir la dégustation de whisky. Ken Loach, comme à son habitude, peint les milieux pauvres du Royaume Uni avec beaucoup d'empathie. On suit avec plaisir cette histoire d'amour, d'amitié et d'espoir vers une vie meilleure. De plus, plusieurs passages ont une connotation comique, ce qui est agréable. Un film assez banal mais plaisant.
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4,0
Publiée le 15 septembre 2018
De la vie d'une petite frappe à Glasgow à une vie enfin heureuse, c'est la « part des anges » selon Ken Loach! il est question ici de dèlinquants sans intelligence, de joie de vivre et de beaucoup d'espoir! Tout le film gravite bien entendu autour de ce personnage attachant constamment rattrapè par son passè de voyou qui permet à Loach de rester fidèle à ses obsessions sociales avec beaucoup de solidaritè, d'humour et de tendresse! Le Robbie en question va se rèvèler extrêmement douè pour analyser les arômes de la boisson et pas seulement, parce qu'avec quelques acolytes, il va se lancer dans un nouveau coup fourrè : le vol d'un whisky très rare! Encore faut-il passer inaperçu lors de la vente aux enchère du fût en question! La comèdie sociale est devenue la marque de fabrique de Loach qui signe une nouvelle rèussite avec un casting sans faute et une conclusion magnifique! Le titre du film nous fait savoir que les fabricants d'alcool perdent environ 2% d'alcool tous les ans! L'alcool tel que le whisky disparaît puis s'èvapore dans l'air avant d'être perdu à jamais! Prix du Jury au Festival de Cannes 2012...
Ken Loach continue de faire des merveilles, ses films se suivent les uns après les autres avec une constante régularité et c’est toujours avec le même enthousiasme que l’on prend plaisir à les découvrir. Avec son très beau titre (qui fait référence à l’infime part d’alcool qui s’évapore des fûts lors de la distillation) La Part des Anges (2012) nous plonge de plein fouet dans la misère de la banlieue britannique, à Glasgow avec tous ces laissés-pour-compte. On y fait la rencontre de Robbie, un délinquant à ses heures perdues et jeune père de famille depuis peu. Devant effectuer des "T.I.G" (Travail d'Intérêt Général), Robbie va se découvrir un talent (voir plus, une porte de sortie) en devenant un dégustateur de whisky capable d’identifier les cuvées les plus exceptionnelles. Ken Loach a toujours eu cette facilité à nous retranscrire avec beaucoup de réalisme l’univers de ces laissés-pour-compte en dépeignant des jeunes livrés à eux-mêmes, sans job, sans réel avenir et sous perfusion d’alcool. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le film alterne habillement entre comédie et drame social, et ce, en grande partie grâce à ses (jeunes) acteurs (mention spéciale à Paul Brannigan).
Si j'aime bien Loach j'avais des doutes sur ce film malgré que le pitch fusse intéressant parce que j'ai pu lire à quelques reprises qu'il ne méritait pas son prix du jury. Mais néanmoins j'ai réussi me motiver pour aller au cinéma voir de quoi il en retourne. Bon je ne sais pas si ça mérite un prix, mais c'est tout à fait sympathique, même si c'est pas Just a Kiss ou le vent se lève, c'est tout à fait honnête. Une comédie sociale avec des personnages tantôt con (bon lui il peut être un peu chiant), tantôt touchants, tantôt méchants, et le tout se mélange assez bien pour livrer une sorte de feel good movie social (pour changer). Le film jongle constamment entre différents genres et du coup je me retrouve à vouloir que ça dure plus longtemps. Plus longtemps pour que chaque genre puisse se montrer, avoir sa propre conclusion etc. Même si finalement ce n'est pas très important, j'aimais bien l'ambiance assez glauque du début où le pauvre mec avait du mal à s'en sortir, être là pour sa copine, réparer les erreurs du passé, ne pas se faire casser la gueule par diverses personnes, etc. Et puis soudainement il y a une porte de sortie. J'ai bien aimé le fait que cette porte de sortie ne soit pas vraiment légale, que finalement ça reste des petites frappes, mais que cette fois elles le fassent pour s'en sortir. Le côté très écossais est vraiment pas mal, whisky, kilts, accent atroce. Non c'est un film qui se regarde dans la bonne humeur.
Une fois n'est pas coutume,Ken Loach,associé pour la 12ème fois au scénariste Paul Lafferty,choisit l'angle de la comédie burlesque pour illustrer ses préoccupations sociales sur l'Angleterre pavillonnaire des chômeurs,des déshérités et des délinquants. "La Part des Anges",après une première demi-heure sous haute tension,s'oriente de plus en plus vers un optimisme forcené qui confine presque à la naïveté. Loach a envie de donner une seconde chance à ces petits voleurs un peu bas du front,en les confrontant au milieu fermé des distilleries de whisky. Le contraste est saisissant et permet des gags hilarants portés par des acteurs non-professionnels,donc frais et auxquels on s'identifie aisément. Comme d'habitude,Loach se fiche royalement de dynamiser sa mise en scène,ou d'adopter un rythme en phase avec son sujet. Le cap de la mi-parcours est difficile à passer,d'autant que la trame n'est jamais complétée. Mais on suit avec un réel plaisir ces Pieds Nikélés qui se prennent pour Robin des Bois en rêvant tout haut d'un avenir meilleur. Un peu d'illusions dans ce monde de brutes...
Une très belle histoire entre satire sociale et témoignage culturel. On est attaché à ces petits malfrats. Les situations sont drôles. Un très joli film.
Ken Loach fait du Ken Loach et les amateurs de son cinéma ne seront pas dépaysés avec "La part des anges". Dans ce film, on retrouve son goût pour la comédie dramatique aux fortes thématiques sociales. L'intrigue suit un schéma classique et prévisible mais n'en reste pas moins efficace notamment grâce à une gallerie de personnages attachants. Ce n'est pas son film le plus poignant ni le plus percutant mais la tendresse qui s'en dégage nous fait passer un agréable moment.
Ken Loach fait partie de ces cinéastes qui dans leur filmographie, ici majoritairement ancrée dans un contexte social, apporte une proximité naturelle au spectateur. La dominante dramatique de la plupart de ses films donne à entendre/lire que les films plus lumineux du réalisateur seraient de qualité moindre… Or, ce changement de ton, régulier chez Loach, apporte au contraire une fraîcheur, un souffle et une sincérité différente de la lecture sociale que tente parfois de nous conter le réalisateur. La part des anges fait partie intégrante de cette digression. Si les premières minutes du film nous ramènent aux instants les plus dramatiques mis en scène par Ken Loach, les fibres facétieuses prennent très vite place dans cette histoire autour de l’amour du whisky. (…) Mais Ken Loach, décharge se critique sociale sur le mode d’une variation utile, l’humour, et égale à Looking for Eric sorti il y a 3 ans. Sans pour autant délaisser les valeurs sur lesquelles il a fondé sa filmographie, le metteur en scène trouve l’équilibre parfait. Toujours bordé d’humanité et de personnages originaux, reflets de milieux sociaux, La part des anges est de ces films au charme naturel. L’idée de faire virevolter l’ensemble de son histoire au plus près du monde de la dégustation de whisky apporte en plus ce charme premier au film, authentique, par répercussions au plus près de valeurs simples et nécessaires. S’il n’est pas des grands films de Ken Loach, La part des anges amène assez de fraîcheur et de lumière à la filmographie parfois trop ombragée du réalisateur. Film simple mais bienvenu. http://requiemovies.over-blog.com/
Ce qui est touchant dans ce film, comme dans tous les films de Ken Loach que j’ai vu précédemment, c’est la profonde humanité des personnages. Dans ce film comme dans tous les autres, c’est la classe populaire britannique qui est au centre du sujet, des petites gens aux prises avec tous les fléaux de la pauvreté : la violence, l’alcool, la drogue, l’ignorance et l’échec scolaire et professionnel. Ca pourrait être complètement déprimant, or ça ne l’est pas du tout parce que les personnages sont animés au fond de sentiments très purs, très simples et très beaux : la solidarité, l’amitié, l’amour. Et évidemment le film fonctionne parce que très vite, immédiatement même, les personnages sont terriblement attachants, interprétés avec une vérité qui les rends hyper crédibles. Empêtrés dans leur contradictions, ces personnages complexes nous touchent parce qu’ils nous ressemblent dans le fond. La musique est très bien utilisé (et très chouette), les paysages écossais sont merveilleusement filmés et même Glasgow est filmé comme un personnage à part entière. Quant au scénario, il est inventif et réussi toujours à nous surprendre. Il nous entraine dans le monde très méconnu des grands amateurs de whisky, qui dégustent ce breuvage comme un œnologue déguste un grand cru et on apprend mine de rien plein de chose sur cet univers en suivant l’apprentissage de Robbie. Il y a beaucoup d’humour dans ce film, souvent incarné par le personnage truculent d’Albert, Gaston Lagafe à l’humour involontaire irrésistible. Quant au très joli titre, si vous ne savez pas ce qu’il signifie, et bien il vous reste à aller le découvrir dans ce film le monde mystérieux de la distillerie.