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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 juin 2012
Excellent film!On suit le cheminement de cette histoire(simple)avec délice.Les acteurs complètement dans leur rôle,sans fausse note,plus vrais que nature,nous font passer un super moment.Beaucoup d'humour,de tendresse,de violence parfois,mais surtout,beaucoup d'humanité.A ne pas rater.
Les films de Ken Loach sont des reflets de notre société et plus particulièrement des gens les plus vulnérables qui sont victimes de celle-ci. En général ce sont des drames sociaux, mais comme au paravent avec "Looking for Eric" il lui arrive de s'aventurer dans le domaine de la comédie. Avec "La part des Anges" le résultat est très convaincant. Au départ le film est noir et semble s'orienter clairement vers le drame puis d'un seul coup le climat change avec les visites de caves et autres dégustations. Les acteurs sont bons et le climat du film simple et chaleureux.
Tu es une merde et tu resteras une merde. Tes paternels l'étaient déjà, alors quoi que tu dises ou que tu fasses, c'est dans ton sang. T'y peux rien, t'es voué à l'échec. Quand on nous rabâche ça sans cesse depuis notre enfance, le looser, on le devient forcément. Robbie est une petite frappe écossaise et vient tout juste de devenir père de famille. Le gamin veut maintenant se ranger et arrêter ses conneries, mais certains ont encore des comptes à régler avec lui. Et oui, il est facile d'entrer dans la mouise mais il moins aisé d'en sortir. Jusqu'au jour où le whisky va se mettre sur sa route.
Face à l'éternel problème de l'insertion sociale, Loach continue dans le plus pur réalisme en donnant une touche positive et faussement naïve à La Part des Anges. Ses personnages loufoques et attachants donnent une touche d'humour qui est la bienvenue dans un sujet casse gueule. Contrairement à la plupart des films à tendance sociale que nous pouvons voir, ça fait du bien de voir que la notion d'espoir n'a pas totalement disparue.
L'espoir en effet il y en a, et le cinéaste britannique nous le rappelle bien. Le whisky n'est pas une boisson pour les jeunes de banlieue. Robbie n'en avait d'ailleurs jamais goûté avant que son éducateur lui en fasse boire un verre. Puis c'est le déclic. Le petit va entrer dans la cour des grands en se découvrant un don pour ce met réservé à l'élite.
Le réalisateur aime s'entourer d'acteurs peu connus comme c'est le cas ici. Mais le résultat est plus que satisfaisant. Paul Brannigan est très bon, sa volonté d'aller de l'avant se fait sentir malgré sa brutalité qui peut survenir à chaque instant. Faire confiance à des personnes qui n'ont pas encore fait leurs preuves, voilà la part d'espoir que nous retiendrons.
Prix du jury, à Cannes 2012 , cette fable nous donne le goût de la tourbe et de la main tendue. A déguster sans modération. Plutôt optimiste cette fois, Ken Loach ne lâche pas son canevas social pour nous parler de sujets aussi importants que la paternité, la transmission et le bonheur d’une main tendue. Une comédie tendre et sociale, qui n’est pas sans rappeler l’excellent « Looking for Eric » du même auteur et qui à Cannes était reparti bredouille. Comme quoi d’un jury à l’autre… Et dans le dvd Des scènes coupées, beaucoup sont encore très utiles et toutes méritent d'être vues. Et puis un making of qui n'en est pas un , mais qui nous dit beaucoup sur le film et la manière de travailler de son réalisateur. Pour en savoir plus
Ca faisait longtemps que Ken Loach n'avait pas réalisé un aussi bon film. Une superbe comédie dramatique dans laquelle Loach a finalement compris qu'il devait se limiter à parler de ce qu'il connait réellement : des réalités sociales et culturelles britaniques et écossaises.
Un Ken Loach positif, comme chez les Frères Dardenne ,le millésime 2012 ( année des angoisses apocalyptiques) porte sur les possibilités d'une 2ème chance dans la noirceur des destins écrits d"avance ; Dans ces 2 films c'est le soutien de l"adulte aidant qui permet l'émergence du potentiel des jeunes Ici le réalisateur nous embarque vers plus de légéreté grace au glissement de genre du drame vers la comédie policière, il s"appuie sur le contexte écossais et le groupe attachant de jeunes pieds nickelés, on est entre truculence et émotion En résumé un bon cru à déguster en famille.
Pas le truc auquel je m'attendais, une fois de plus la preuve qu'il ne faut pas trop attendre d'un film. L'accent écossais est délicieux et certaines scènes plutôt sympas cependant.
Un beau conte social plutôt lumineux portée par des acteurs crédibles, le film est plutôt léger, de bonnes musiques et quelques moments marrants. Premier film que je vois de ce réalisateur, une belle réussite.
un trés bon scénario, une ambiance très agréable même s'il est très difficile de croire que nous avons a faire à du Ken Loach A voir et surement à revoir pour les amateurs de whisky !
C'est un Ken Loach un peu décevant. C'est long à démarrer et on se demande tout d'abord où l'on va, puis les choses s'arrangent surtout quand on sort de Glasgow. Ceci étant, ce film ne restera pas dans les meilleurs du cinéaste.
Si le début est prometteur et la chronique sociale bien emmenée, le film sombre vite dans les bons sentiments et l'absence totale d'une histoire un tant soit peu crédible. Les acteurs en deviennent grotesques, un mélange de gloubi boulga à "je t'aime moi non plus, on est des gentils rebelles", la caricature n'est pas loin : le gros dur au coeur tendre qui devient expert en whisky, l'éducateur Robin des bois, le débile attendrissant, la cleptomane sympathique... Ken Loach en vieillissant nous pond des films pour "bobos" politiquement correct et oublie ses racines que sont le mélodrame social et la dénonciations des injustices. Pas grave si vous le ratez !!
A chaque film de Ken Loach, on est priés de bien vouloir se prosterner devant le maître du film social à l'anglaise. Moretti et son jury, ainsi qu'une bonne partie de la presse, ont semble t-il convaincu le public, étrangement prompt à s'émouvoir de mélo social déjà vu cent fois ailleurs et en mieux (y compris chez Loach lui-même), et à s'esclaffer devant un humour pourtant assez facile (les blagues avec l'idiot du village étant non seulement peu fines mais en plus carrément redondantes). On est donc appelés à être touchés par la beauté de ce conte social, réalisé par un homme choisissant pour une fois la comédie pour arriver à ses nobles fins, à savoir : on peut bien piquer un peu aux riches, ça ne fera de mal à personne. "La Part des Anges", malgré ses allures d'illustration télévisée d'un tract du NPA, aurait pu être sympathique s'il avait été doté d'un scénario bien écrit (il est fascinant de constater qu'à peu près tout les enjeux dramatiques de la première partie du film sont oubliés durant la deuxième, ou tout au plus évacués à la va-vite dans les trois dernières minutes) et d'une mise en scène intéressante (tout y est tristement plat). Il y a tellement peu de cinéma là-dedans qu'on devrait plutôt parler d'un "film de Paul Laverty", Loach se contentant juste de filmer les laborieux écrits de son scénariste. "La Part des Anges" confirme, mais cela devrait malheureusement passer inaperçu étant donné le succès public du film, que la marque "Ken Loach" est en train de devenir une bonne arnaque, en plus d'être l'argument prolo préféré des festivaliers cannois.
insignifiant et sans intérêt ..préférez Starbuck cette semaine, qui réussit à maîtriser parfaitement comédie, drame, chronique sociale et réflexion sur la paternité, les mêmes éléments que Ken Loach aurait voulu marier sur ce film ..mais il faut bien constater que la mayonnaise ne prend pas; les deux parties sont trop distinctes et n'arrivent jamais à se mélanger, social d'un côté, comique de l'autre, la fracture est trop grande, Loach n'est pas woody allen et il devrait le savoir.