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    La Part des Anges
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    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    Certains critiques n'ont pas été sympas avec "La part des anges" de Ken Loach, parlant d'un film mineur. Ce sont souvent les mêmes qui ont tressé des couronnes de laurier pour "Adieu Berthe ", pourtant très anodin.
    Certains critiques ont dit que Ken Loach ne faisait plus de films militants comme à sa grande époque, qu'il se contentait de ressasser toujours les mêmes thèmes, n'arrivant plus à choquer le bourgeois. Pourtant, les héros de "La part des anges" sont des petites frappes, condamnées à des travaux d'intérêt public, pas vraiment gentils, jamais dans le droit chemin et malgré tout le spectateur est en totale empathie avec eux. Je connais des bien-pensants qui ont grincé des dents en regardant cette apologie de la petite criminalité dont les protagonistes bernent avec intelligence tous ces riches amateurs de whisky en utilisant des procédés guère éloignés de ceux pratiqués par cette classe dirigeante et hautaine.
    Certains critiques disent que Ken Loach a perdu de verve critique sur la société anglaise. Rien de plus faux ! Si on regarde bien, "La part des anges" nous fait, en creux, le portrait d'une jeunesse perdue pour cause de libéralisme forcené, qui survit comme elle peut dans un monde sans pitié où quelques riches peuvent dépenser plus d'un million de livres pour acheter un petit tonneau de whisky hors d'âge.
    Certains critiques disent que le cinéma de Ken Loach est toujours pareil, un peu moche et filmé sans grâce. S'il est vrai qu'il est difficile de faire beau avec la misère crade anglaise, "La part des anges" est parsemé de scènes hyper physiques où la violence est filmée sans concession et avec une énergie sidérante. Et quand le film se fait un remake de "Mission impossible", version pauvre, le réalisateur sait parfaitement maintenir la tension et le suspense jusqu'au bout, jouant habilement avec nos nerfs, sans esbroufe, sans effets spéciaux, sans mise en scène tape à l'oeil, juste avec une caméra placée où il faut, efficace et précise, signature d'un grand professionnel.
    Certains critiques ont dit
    La fin sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/07/la-part-des-anges-de-ken-loach.html
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Trouver comment racheter les "salauds de pauvres" ainsi nommés par les puissants qui détournent les richesses pour les faire fructifier dans des zones intouchables. Voilà en gros le message de Ken Loach inspiré des réalités britanniques (et internationales !) du moment. L'accent est à couper au couteau, ce qui renforce l'authenticité des personnages, quoique le risque qu'ils prennent ensemble puisse semer un léger doute. Le regard reste en même temps assez distancié, Ken Loach s'amuse ferme. Léger dans la forme certes... Ce qui reste en tête après la séance est bien le doux regard du déviant, papa aussi respectable qu'un produit de la finance officiellement propre sur lui. Les situations sont caricaturales. Aucune fausse note dans cette histoire puissante, revigorante comme son whisky. Il y a bien quelques méandres virant à la complaisance de potaches, la pinte qui change de mains un rien "dégueu"... Nul doute que le réalisateur passé maître dans l'art de ménager les susceptibilités par le rire signe là une de ses oeuvres les plus décoiffantes sur le fond !
    jeremie747
    jeremie747

    44 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2012
    Bien que pas totalement convaincant, “La part des anges”, primé au Festival de Cannes (de façon assez surprenante), est probablement le film le plus abouti que j’aie vu cet été. On y retrouve le grand savoir-faire du cinéaste dès qu’il s’agit de filmer la classe ouvrière anglaise : la poisse, le désespoir, la violence, le ciel lourd. Assez dramatique dans sa première partie, le film tourne progressivement à la comédie policière. La transition entre drame et comédie est joliment opérée, le discours sur la possibilité d’une seconde chance est rafraichissant et les personnages s’avèrent attachants. Cependant le scénario n’est pas tout à fait assez travaillé pour que le film décolle complètement.
    diki2
    diki2

    26 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2013
    J'ai adoré ce film et j'en suis sorti le coeur léger. Belle histoire emprunte d'un profond humanisme, belle trajectoire que celle de ce jeune délinquant qui choisit de suivre sa ligne de coeur pour s'accaparer avec un brin de fourberie cette fameuse part des anges qui va changer sa vie. Beaucoup de cet humour anglais qui fait que leurs films à tendance "sociale" sont à mille lieues des pensums moralisateurs qui nous sont servis en France. On pense à Full Monty, on se délecte de cette cocasserie de pieds nickelés quand nous les suivons dans les highlands, habillés en kilt. C'est juste bon, frais, toujours de bon goût, jamais prise de tête et parfaitement maîtrisé. Un bonheur!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 décembre 2012
    Loach nous prouve une nouvelle fois qu'il est le meilleur dans la création d'un héros qui est tout sauf un héros . Les acteurs sont vraiment formidables , mais bon c'est pas non plus un grand film . Une bonne comédie sociale sans plus.
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2012
    Ken Loach réalise une comédie dramatique ancrée dans une profonde réalité sociale, un véritable hommage au génie débrouillard des classes pauvres écossaises, avec des personnages qui deviennent sympathiques, même si le trait est parfois trop appuyé. L’intrigue est très originale et le message plein d’espoir pour les jeunes désœuvrés.
    Ti Nou
    Ti Nou

    493 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2012
    Réputé pour la qualité de ses peintures sociales, Ken Loach, avec "La part des anges", aborde le genre avec un ton léger, proche de la comédie, se permettant quelques caricatures amusantes et réussies. Il parvient de nouveau à construire une identification forte entre le spectateur et les personnages.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2020
    « La part des anges » de Ken Loach (2012) comporte en fait 2 parties : la première est « sociale » typique de ce réalisateur avec des jeunes délinquants soumis à des travaux d’intérêt général sous la conduite de Harry (John Henshaw), quinquagénaire un peu seul dans la vie. Il prendra sous son aile protectrice le jeune Robbie (Paul Brannigan) et va lui faire découvrir la dégustation du whisky. Robbie s’avérera très doué et lors d’une réunion à Edimbourg, il fera la connaissance de Thaddeus (Roger Allam), collectionneur de whiskies. La seconde partie est une comédie un peu utopique avec une arnaque permettant à Robbie de pomper quelques litres dans un vieux fût retrouvé d’un fabuleux whisky. Robbie en revendra un litre à Thaddeus et la somme empochée associée à un emploi dans une distillerie permettra à Robbie de refaire sa vie loin de Glasgow avec sa compagne et son bébé… mais Robbie n’oubliera pas Harry qui lui a ainsi permis de changer le cours de sa vie débutée dans la poisse et la violence !
    Un film qui tranche par rapport aux derniers films sociaux de Ken Loach mais qui est très agréable à regarder et touchant avec des notes d’humour tel que Albert, un des 4 comparses de cette escroquerie qui habillés en kilt se disent venir des Highlands. Cet Albert (Gary Maitland), farfelu et doté d’un QI plutôt limité, ignorant qui est Mona Lisa et Albert Einstein, permettra à Robbie de retomber sur ses pattes.
    La part des anges – comme expliqué lors de la visite d’une distillerie – c’est la perte d’environ 2 % d’alcool par évaporation… et ce sera ici quelques litres en moins sur ce fût dont la vente a atteint la somme de 1 million de livres… et pour Ken Loach ce sera le prix du Jury de Cannes.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    La part des anges, c'est la partie du volume d'un alcool qui s'évapore durant son vieillissement en fût. Et puisqu'après "Carla Song", "My Name is Joe", "Sweet sixteen" et "Just a Kiss", Ken Loach a posé sa caméra en Ecosse (patrie de son scénariste Paul Laverty), et plus particulièrement à Glasgow la prolétaire de préférence à Edimbourg la rupine, il s'agira donc de whisky. Pour les bras cassés qui défilent devant le tribunal correctionnel dans la scène d'ouverture et qui vont se retrouver à repeindre des centres sociaux et nettoyer des cimetières, l'alcool n'est pas une découverte, certains d'entre eux lui devant même leurs ennuis judiciaires. Mais il s'agissait plus pour eux jusque là de bière ou d'alcools forts bon marché, et le whisky va rentrer dans leur univers grâce à Harry, leur éducateur.
    Comme on est chez Ken Loach, la dimension culturelle et touristique cache forcément un aspect social, et si nous découvrons les secrets de la fabrication du whisky et les rites de sa dégustation, cela se fait en suivant des personnages clairement situés dans le contexte de la crise sociale qui frappe l'Ecosse industrielle. La scène d'ouverture du tribunal évoquée plus haut est d'ailleurs symptomatique du traitement de l'auteur de "Le Vent se lève" : la caméra reste fixée sur les accusés alors que la voix du procureur égrène hors champ la liste de leur menus larcins, symbolisant d'avantage l'exclusion de leurs propres vies.
    Comme souvent chez Ken Loach, de "Land and Freedom" à "The Navigators", la solidarité du groupe permet de résister à la violence qui frappe ces paumés. Et comme souvent aussi, malgré le parti pris évident du réalisateur, il n'y a pas de manichéisme, juste la démonstration de mécanismes qui broient les hommes. Ainsi Robbie nous est montré alors qu'il a engagé sa rédemption pour garder sa femme et son fils, et nous ne pouvons qu'avoir de la sympathie pour les efforts qu'il fait pour échapper aux conséquences de ses actes passés. Mais sa violence n'est pas occultée, et plutôt que de nous la montrer, on l'évoque à travers une scène où Robbie et sa compagne rencontrent sa victime et sa famille dévastée par l'irruption de cette brutalité, fournissant ainsi l'occasion de décrire la difficulté de Robbie à assumer sa honte et à exprimer ses remords. Et comme souvent encore chez Loach, le personnage fort se révèle être une femme, en l'occurence sa compagne.
    Film moral sans être moralisateur, "La Part des Anges" reste quand même une oeuvre de celui qui a célébré le droit à la révolte, et nos héros vont s'en sortir en dehors de la stricte légalité, en prélevant leur part des anges dans une barrique de whisky à plus d'un million de £. Cette quote-part retenue sur la démesure de la loi du marché respecte la morale de Ken Loach : on ne détruit pas un trésor du patrimoine écossais, on ne fait même que l'exalter en prélevant cet impôt révolutionnaire. Et puis surtout, cela donne matière à des situations cocasses, du fait de l'irruption de ces pieds nickelés dans le monde feutré des aristocrates du whisky.
    Certains critiques évoquent la comédie italienne des années 60 et 70, et ce n'est pas faux. On tretrouve en effet la même capacité à passer du rire à l'émotion, la même place accordée à la truculence parfois un peu exagérée des personnages, le même goût des dialogues frisant par moments l'absurde. Tout le savoir faire, et toute la sincérité du grand Ken Loach permettent ainsi d'habiller une coque un peu vide et de camoufler des ellipses dommageables (comme le traitement juste effleuré du personnage de l'éducateur). Reste donc une fable sociale mineure dans l'oeuvre de Ken Loach mais agréable à déguster, même si à l'heure d'évaluer la finale, celle-ci apparaît quand même assez courte.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2012
    superbe comédie
    qui pouvait penser que Ken Loach soit si drôle!!
    missfanfan
    missfanfan

    89 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juin 2012
    Vu en avant 1ère jeudi dernier Avec monsieur Ken Loach en personne trop classe même pour les nons initiés ce film est passionant de bout en bout , bien sùr on rtetrouve les thèmes qui lui sont chers
    misère violence ect entre autres ,mais pour moi franchement j'ai vu du grand ken Loach et le temps a passé trop vite dans une salle archie comble , ce film est mon 3ème coup de coeur de cette année franchement je ne suis pas déçue et le reverai avec plaisir
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Avec « La part des anges », Ken Loach réalise un drame social moins sombre que d’habitude et davantage porté sur la comédie. Ce long-métrage, sorti en 2012, évoque l’univers de jeunes chômeurs en voie de réinsertion sociale. Cette rédemption professionnelle va passer par la découverte fortuite des grands whiskies. Certes, on peut reprocher quelques facilités dans le scénario, mais la morale douteuse permettant aux délaissés de s’en sortir en truandant les riches constitue une jolie farce. Bref, une œuvre humaniste dont l’essence nous enivre joyeusement l’esprit.
    betty63
    betty63

    21 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2014
    Quel bonheur que ce film ! L'histoire nous montre l'Ecosse et ses magnifiques paysages et son peuple dans lequel évoluent des jeunes désoeuvrés mais Ken Loach nous porte à l'espoir, à envisager le meilleur, mais au travers du prisme de l'humour ce qui fait de ce film un vrai bijou rempli de gaiété, un film qui parle de l'amitié et de la gratitude. Merci beaucoup Mr. Loach pour le fabuleux moment que vous m'avez fait vivre !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mai 2013
    Voici, après "Looking for Eric", une nouvelle fresque sociale brillamment orchestrée par Ken Loach.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 juillet 2012
    L'ami Loach poursuit son bonhomme de chemin, décomplexé, net, à des années lumières du voyeurisme social des Audiard et autres démagogues du même acabit. Ken Loach, c'est le pote de tous les loosers. En 30 ans, il a imposé son militantisme à l'industrie du cinéma et semble avoir aujourd'hui ses entrées dans la maison . Et on dirait bien que ça l'amuse, ou le libère, c'est selon . Il y a de plus en plus une forme de lâcher prise dans son travail qui l'amène à investir les films de genre. C'était le cas dans Irish Road, avec pour la première fois un effacement de la scène sociale derrière un thriller sur fond de conflit irakien. Le temps que ce film avait mis à sortir montre que Loach lui-m^me s'était questionné sur le produit final. Avec La Part des anges, les rigueurs de la critique sociale disparaissent complètement au profit d'une pure comédie. Rien à voir avec Looking for Eric, comédie hilarante seulement en surface, qui était surtout l'occasion de faire un point sur la culture ouvrière des cousins british. Là , il n'y a plus qu'une histoire de fric frac réalisé par des petits zonards, mais pas n'importe où, dans le milieu des distilleries de whisky, l'équivalent des grandes familles du champagne chez nous. La morale ? Évaporée elle aussi. Dans le monde de l'argent et des collectionneurs de grands crus, la roublardise des laissés pour compte n'est qu'un juste retour des choses. Et si elle peut leur permettre de changer de vie, tant mieux. Si elle ne débouche que sur une grosse cuite, c'est pareil. Une nouvelle illustration de l'anti morale censée répondre à celle, pernicieuse, du capitalisme, thème récurent chez Loach. Bref, un bon moment de ciné avec quand même, il faut le dire, un point d'interrogation sur ce que sera la prochaine étape.
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