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titiro
50 abonnés
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3,5
Publiée le 14 août 2012
Ken Loach reste fidèle à lui-même, en proposant un film social teinté d'humour, avec une bonne histoire, ainsi que des personnages profonds et attachants. Ken Loach ne révolutionne pas son cinéma, mais il reste à un niveau plus que convenable.
Une comédie sociale sur de jeunes délinquants Écossais s'initiant aux plaisirs du Whisky grâce à un éducateur rencontré lors de leur travaux d’intérêts généraux. Des acteurs non professionnels mais d'autant plus crédibles, un scénario léger et sympathique pour un film qui mérite largement le détour. Ken Loach nous délivre un message positif et humaniste. Un joli voyage en écosse.
Quelle bonne surprise que cette Part des Anges ! Etant peu connaisseur du cinéma de Ken Loach (je n'ai vu que Looking for Eric et I.Daniel Blake), je me suis intéressée à son précédent film, prix du public à Cannes en 2012. Toujours teinté de social, le film suit les aventures que 4 jeunes délinquants dont l'un deux aidé par un membre d'une association de réinsertion par des travaux d’intérêt généraux, va se trouver un talent d'oenologue du whisky (Ecosse oblige). La force de Ken Loach est de rendre ses personnages, à la base peu recommandables, attachants et sympathiques. Le scénario est bien écrit, l'humour bien dosé et le rythme particulièrement bon et les acteurs, tous inconnus excellents ! Pas de longueur, pas d'ennui, le film se visionne très vite. Un vrai plaisir !
Ken Loach a fait son petit effet à Cannes cette année, où il présentait son dernier film, repartant avec le prix du jury. L'histoire est basée sur de jeunes assignés à des travaux d'intérêt général dans la banlieue de Glasgow qui vont devenir en peu de temps des spécialistes du Whisky. Sur un ton toujours très léger, le réalisateur oscille entre drame et comédie avec une grande efficacité, pour nous conter sa petite histoire portée par de jeunes et très bons comédiens. S'il manque d'ampleur pour marquer durablement, « La part des anges » est un film aux personnages attachants, assez juste, qui fait du bien. Du cinéma social, sincère et plaisant.
Deux doigts de comédie. Ça commence comme un drame social, comme un film de Ken Loach. Rapidement, les situations compliquées deviennent drôles. En gros, c'est l'histoire de quelques paumés dans le nord de l'Angleterre, condamnés à se retrouver ensemble pour quelques heures de travaux d'intérêt général. Ils sont malgré eux introduit dans l'univers des collectionneurs de whisky, huppé et mondain. La suite ne sera que scènes hilarantes et revanche des défavorisés sur les maîtres du monde (éthylique). Bien sûr, le film n'a pas la force et la charge émotionnelle des autres œuvres de Loach mais c'est une vraie bouffée d’oxygène, optimiste et souriante. A noter la très chouette prestation de ces acteurs amateurs et la richesse musicale de leur parler (à voir en VO of course).
Un bon cru de Ken Loach, drôle en plus et, pour une fois, optimiste. Pas un chef d'oeuvre mais une oeuvre délicate, humaniste et pleine de réalisme social comme toujours chez cet auteur, avec d'excellents acteurs. Du pur plaisir, même si le propos semble un peu court dans le récit.
Ken Loach nous offre encore un très bon film ! La scénario est bien écrit et sort des sentiers battus. On s'attache à ces jeunes loubards qui nous touchent durant tout le film. La plongée dans l'univers du whisky est intéressante. Pour le fin mot de l'histoire de l'histoire, regardez le film !
Un film drôle touchant et attachant, à l'approche réaliste comme sait si bien le faire Ken Loach, qui nous emmène cette fois chez les catégories populaires écossaises.
Il est difficile de ne pas être en empathie avec les héros de Ken Loach. Des laissés pour compte, des gars et des filles qui n'ont pas beaucoup d'espoir à attendre de la société. Dans La part des anges, le cinéaste britannique met un peu d'eau dans son whisky. L'aspect social est toujours présent, mais moins aiguisé que dans le passé, plus versé vers un optimisme, certes pas béat, mais tout de même un peu angélique. Bien sûr qu'ils sont irrésistibles ces pieds nickelés écossais, avec leur accent à couper au couteau et leur manie de voler les riches pour, non pas donner aux pauvres, faut pas rêver, mais déjà tenter de s'en sortir. Le problème de cette comédie parfois très drôle est qu'elle est filmée de façon paresseuse, ce n'est pas fréquent chez Loach, et qu'elle laisse son intrigue se dérouler sans passion, distillant quelques bons mots au passage, avec un vrai coup de mou en son milieu. Tout l'art de faire passer des petits malfrats, bien gentils en fin de compte, pour des génies de l'escroquerie, il faut reconnaître que cela manque un peu de crédibilité. On passera tout ça sur le compte de la fable sociale, c'est très pratique les fables, cela exonère d'une certaine exigence quand au souci de véracité d'une histoire, et puis voilà. Ken Loach est comme tout le monde, il vieillit et son cinéma semble s'attendrir et perdre de sa virulence. On l'aime trop pour l'en blâmer et les (bonnes) comédies sont suffisamment rares pour l'accabler de reproches. Au regard de sa carrière, c'est tout de même un Loach faiblard, un vieux malt qu'on aurait laissé un peu trop longtemps au fond d'un fût de chêne. La saveur s'est légèrement évaporée, comme accordée à la part des anges.
Cela commence comme un drame social dans la pure veine Ken Loach pour ensuite viré à la comédie. Il y a du rythme et des dialogues sympas. Le scénario parle de l'aide au délinquants et d'une partie du patrimoine écossais.
Ken Loach apporte une jolie touche de légèreté à la dure réalité d’une jeunesse délinquante à la dérive. L’alchimie des deux donne un film social drôle et touchant où l’on suit la réinsertion d’un jeune père au passé chargé de violence et d’errance, décidé à s’en sortir par tous les moyens pour son petit garçon. « La Part des Anges » est à déguster sans modération accompagné d’un bon whisky, of course.
Le nouveau film de Ken Loach se trouve être très bon et on est content puisque après des réalisations, selon moi, plutôt mauvaises il nous offre un très bon film concentré d'humour et de moments touchants. La part des anges dépeint la vie de quatre jeunes escrocs dans le monde du whisky avec beaucoup de brio et en accordant une importance particulière au milieu assez défavorisé de la ville où se passe l'action le réalisateur nous projette dans son long-métrage avec une force assez impressionnante. Un casting qui se constitue d'acteurs très bons également on remarque principalement la performance de Paul Brannigan qui est juste époustouflante. L'Ecosse se trouve être un pays magnifique et cadre vraiment splendide pour l'histoire qui se déroule devant nous. Une BO qui ennuie, gros défaut du long-métrage, aurait sans aucun doute nécessité plus de travail, les morceaux ne nous amènent nulle part et pourtant on aurait aimé. Ken Loach sait maîtriser son film même si parfois on se sent assez distant de ce qu'il se passe à l'écran. La part des anges est donc un très bon long-métrage même si des aspects auraient pu être plus travaillés.
Le côté drame drame de Moi, Daniel Blake serait tentant mais Ken Loach ne tombe pas dans cette facilité. En résulte une œuvre mixte, un feel good movie social. C’est pas Intouchables non plus.
On a presque deux films en un. Ça commence comme un récit chorale mais on se concentre sur un seul protagoniste. Et puis il se découpe clairement en deux parties. C’est particulier, un peu tiré par les cheveux et plaisant à regarder. Tout ça passe énormément par le scénario et les comédiens.
On reconnaît bien sûr le style Ken Loach : le Royaume-Uni, le découpage épuré, les plans fixes et peu contrastés, le montage millimétré.