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    Calvary
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    85 critiques spectateurs

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    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    L'Irlande, pays très imprégné du catholicisme, a eu aussi affaire avec la reconnaissance des crimes pédophiles commis et longtemps étouffés. C'est compliqué que les religions soient impliquées dans nombre d'actes destructeurs, là où elles affirment vouloir la paix, se réclament de la morale et néanmoins comptent dans leurs rangs des individus qui se comportent de manière inhumaine. Ce mystère reste pour moi impénétrable. Calvary nous montre un prêtre exemplaire, parce qu'humain, parce qu'ayant connu la vie avant de connaitre la vocation. Il est appelé à payer pour les crimes commis par d'autres membres de l'institution à laquelle il appartient. Ce film est esthétiquement beau, il est intense du point de vue des émotions et par ailleurs, nous sommes tenus en haleine par le suspense du film. L'apport sociologique du film, c'est les prêtres, même en Irlande, n'ont plus forcément bonne presse. J'ai d'abord désigné les religions au pluriel, car si l'une perd de sa superbe, il est probable qu'une autre prenne le relais. Autrement dit, il y a à prendre en considération un au-delà de la simple critique du catholicisme.
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Le père James est le prêtre d'une petite ville irlandaise. Un jour, il entend un homme en confession qui lui annonce qu'il le tuera dimanche prochain. Dès lors, le père James sent l'étau se refermer sur lui et continue d’œuvrer auprès de ses paroissiens et de sa fille, venue lui rendre visite après une tentative de suicide. Subtilement écrit, ''Calvary'' est un film sombre qui nous plonge dans les noirceurs de l'âme humaine dont de nombreux aspects sont représentés par les personnages que croise le père James. Chacun d'entre eux est le reflet d'un problème de société actuelle, que ce soit le médecin cynique, la femme qui multiplie les amants ou encore le millionnaire qui ne pense plus qu'en terme d'argent et qui semble se moquer de tout. Brassant de nombreux thèmes, ''Calvary'' a beau être pessimiste, il garde tout de même une part d'optimisme dans son univers, venant du père James qui pense que les vertus sont plus importantes que les péchés. Impeccablement interprété par Brendan Gleeson et une galerie de seconds rôles savoureux, le film est de ceux qui s'adressent directement au spectateur pour lui poser des questions essentielles sur la nature humaine. C'est non seulement subtilement écrit mais c'est aussi extrêmement beau.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 novembre 2014
    Magnifique ! Jeux d'acteur époustouflant, paysages grandioses
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2014
    Film vif et bien construit. Que fait un prêtre dans une campagne isolée, avec des paroissiens pleins de travers ? L'humour y est noir, mais l'église (catholique ici) n'est pas épargnée. Immense justesse de jeu de Brendan Gleeson. Superbes paysages irlandais rarement montrés à l'écran.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    52 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2014
    Ce film nous fait partager un parcours et une réflexion personnelle et profonde sur la vie, l'amour, le sexe, la parentalité, la mort, le deuil et le pardon.
    On accompagne un prêtre irlandais qui apprend qu'il va mourrir 7 jours plus tard.
    Il noue, renoue et dénoue des liens avec des hommes et des femmes qui ne sont pas tous aimables, dans un paysage d'une beauté à couper le souffle.
    L'acteur principal est tout en humanité tourmentée. Kelly Reilly et Marie Josée Croze apportent leur force et leur douceur. Les seconds rôles sont parfois caricaturaux, mais tracent un portrait de groupe de la petite communauté très contrasté.
    Une découverte, un film à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 novembre 2014
    Un vrai calvaire !

    Alléché par le thème l' Irlande et des acteurs peu connus (d'ailleurs très bons), bref dénicher la pépite
    Quelle désillusion, film pour grand dépressifs
    madmax1
    madmax1

    11 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2014
    Un magnifique film, porté par un acteur de grand talent, Brendan Gleeson. Toute la beauté de l’Irlande, mais aussi toute sa rudesse et sa violence. Un superbe moment de cinéma.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2014
    Très déçue par ce film jouissant pourtant de bonnes critiques. Je l'ai surtout trouvé long avec un suspense étouffé par le rythme (trop) lent du film. Le personnage principal est certes touchant, très bien interprété, mais la mise en scène fait que je m'y suis peu attachée. A noter toutefois les sublimes paysages irlandais qui pour moi sauvent le film...
    Benito G
    Benito G

    664 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2014
    Un film intelligent, visuellement beau de par sa photographie. En fait un film plutôt réussit (même si il passera inaperçu). Ce film est inteprété par des acteurs en forme, mimant parfaitement bien ; les petits moments cocasse faisant jouer le film sur un petit air burlesque. LE mélange des genres (policier, drame ou encore comédie) est ici bien maitrisé du début à la fin. Ce qui permet au spectateur de ne pas s'ennuyer et de trouver l'ensemble relativement interessant (même si ce n'est effectivement pas un chef d'oeuvre). Bref un film qui se démarque des autres et qui peut être aussi touchant qu'intriguant. Une belle petite surprise.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2014
    J’ai adoré ce film fort, prenant, puissant, tourné sur une de ces côtes d’Irlande, qui offre des paysages éblouissants. On connait l’histoire : le père James exerce son ministère dans cette campagne irlandaise, un samedi il reçoit en confession un mystérieux membre de sa paroisse, qui lui annonce crûment qu’il va le tuer le dimanche suivant, il veut tuer un bon prêtre pour se venger des sévices subis dans sa jeunesse d’un autre ecclésiastique. L’homme de Dieu à une semaine, pas un jour de plus pour se préparer…On apprendra qu’avant d’embrasser la prêtrise il a été marié, puis veuf et a de ce mariage une fille, Fiona, jouée par Kelly Reilly. Cette fille vient lui rendre visite, elle a de gros problèmes psychologiques, elle porte sur les poignets les marques d’une tentative de suicide, mais irradie de sa beauté rousse la moindre de ses apparitions…pendant cette semaine, jour après jour, le père Lavelle va continuer d’aider ses paroissiens à résoudre leurs problèmes, il rencontre aussi de drôles de paroissiens, pas très portés sur la religion, très hauts en couleur, les dialogues et les situations avec eux, deviennent ambigus mais non dénués d’humour, mais d’un humour très noir…chacun de ces personnages peut être ce mystérieux paroissien et le suspense s’installe . Mais comme il s’agit d’un prêtre, le film est aussi une réflexion sur la place de l’Eglise, la foi, le pardon, dans un pays traumatisé par la révélation des actes pédophiles qui remontent à quelques dizaines d’années mais que l’on ne peut oublier. John Michael McDonagh réalise un film intense, profondément humain, porté par un Brendan Gleeson, époustouflant dans le rôle du père James.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2014
    "Dans ce monde, on parle bien plus de péché que de vertu." Le prêtre à la face rousse d'irlandais de Calvary se débat dans une humanité en perdition. Lui-même est seul, face à l'adversité, et il est douteux que la foi puisse sauver encore qui que ce soit, y compris lui-même. Le film commence dans un confessionnal : les mots sont directs, brutaux, crus et expriment une menace claire. L'homme de Dieu a une semaine devant lui, pas un jour de plus. Mais s'il débute comme un thriller, Calvary est tout autre chose, une réflexion sur la place de l'Eglise et de ceux qui la représentent dans un pays traumatisé par la révélation d'actes pédophiles qui certes remontent à un temps lointain mais qui ne méritent pas pour autant l'oubli. Pendant 7 jours, l'homme à la soutane va côtoyer une communauté pour laquelle il représente une relique du temps passé ou peu s'en faut. John Michael McDonagh, plus que remarqué avec son premier film, L'irlandais, réalise un film intense, profond, humain et terriblement sombre. L'humour y est pourtant omniprésent mais dans des tons noirs et caustiques qui contrastent avec la beauté des paysages côtiers irlandais, admirablement photographiés. Au côté de Brendan Gleeson, époustouflant, le personnage de Kelly Reilly, vulnérable et doux, impose la figure du sacrifice, de la douleur et du pardon mêlés. Calvary est une méditation pessimiste sur la condition humaine qui va bien au-delà de la religion. L'un des plus grands films de cette année, dans son effarante et lucide cruauté.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Le calvaire en 7 jours

    Que feriez-vous si vous connaissiez votre meurtier et la date de votre mort? C'est le difficile destin qui attend le bon Père James, prêtre très apprécié de sa petite bourgade irlandaise. Un des membres de sa paroisse vient lui annoncer en confession qu'il viendra le tuer le dimanche suivant, par simple défi, pour assassiner un membre du clergé et ainsi laver son âme meurtie par des sévices subis alors qu'il n'était qu'un enfant. Le prêtre va alors, tout en continuant son travail auprès de ses fidèles, passer par les différentes étapes du deuil.

    Le déni tout d'abord. Sa première réaction est de ne pas croire que ce paroissien ira jusqu'au bout. Il s'appuie sur sa foi pour résister à la peur. Puis vient la colère lorsque la détermination de cet homme à le tuer se révèle au gré des jours qui passent. Incendie, assassinat, les méfaits s'accumulent en effet tout au long de la semaine. Arrive ensuite la tristesse...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 novembre 2014
    C’est un drôle de paroissien que le père James accueille un dimanche à confesse. Violé par un prêtre pédophile à 7 ans, la voix de l’ombre annonce à son confesseur que pour prix de sa vengeance, il le tuera dans sept jours. Pourquoi lui ? « Parce que vous êtes innocent justement. Sinon la vengeance serait évidente !» Sept jours donc, pour que la victime devienne l’assassin. Et pour que le père James débusque son tueur parmi ses ouailles. Une semaine flic et prêtre, entre enquêteur et confesseur.

    Sur ce scénario de polar malin, commence alors le défilé de suspects potentiels. Qui nous fait passer en revue tout ce que ce petit village marin au nord de l’Irlande compte de frustrés, de névrosés et de psychotiques. Ici, l’herbe est verte, mais l’océan est gris. Les témoins appelés « à la barbe » de James ne lui facilitent pas la tâche et le bon père passe par tous les états : « déni, colère, marchandage, dépression, acceptation… » Le calvaire n’en finit pas.

    Grâce à la superbe interprétation de Brendan Gleeson, dont la conviction bourrue est épatante, on peut comprendre son questionnement sur «la faute et le pardon » et surtout partager sa souffrance morale. Malheureusement, on ne voit pas bien de quelle aide peut lui être sa jolie fille… car il a été marié dans le temps ! Au-delà de cette curiosité qui relève surtout du mélo, le film pèche un peu par sa naïveté et celle de personnages secondaires très « archétypés ». Le voir est cependant une douce pénitence.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    590 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Ce n'est pas à proprement parlé du cinéma. McDonagh se sert de ce moyen de communication pour dire tout ce qu'il a dans le coeur, sur Dieu, sur la religion et surtout sur les hommes. Son film est une suite d'allégories ayant pour révélateur un personnage central : le père James, ce prêtre victime expiatoire programmée sera le révélateur des âmes. On baigne en permanence dans la métaphysique avec plus de questions que de réponses. Le temps manque pour approfondir, les différents protagonistes passent trop vite. A peine a t on commencé à comprendre le sens de ce qui est dit qu'une autre séquence arrive. Il faudrait voir Calvary trois fois pour tout comprendre, non l'histoire qui est fort simple mais ce dont McDonagh veut nous convaincre. L'atmosphère irlandaise est bien rendue et l'idée du départ est à la fois intéressante et judicieuse : c'est vrai que l'ensemble des serviteurs de l'église catholique a fait preuve d'une indifférence coupable sur les actes de pédophilie. Cela valait un document intelligent. C'est fait avec Calvary. Il est évident que ce film va surprendre et faire sans doute des mécontents tant sur le cinéma montré que sur les dialogues complexes. Pour ma part je suis heureux qu'il existe et je le reverrai plus tard tant il me parait unique en son genre.
    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2014
    (...) Pour les chrétiens, le calvaire est la crucifixion du Christ, la mort de ce Dieu fait homme, et venu nous libérer de nos péchés. Cette notion est essentielle à la compréhension de Calvary (...) Film sur la foi, sur l’isolement d’une petite ville irlandaise et avant tout, film sur la solitude des hommes d’églises (...) Regard désenchanté sur une société qui oublie « l’être » au profit de « l’avoir », cette œuvre laisse un goût amer, car même si l’on ne partage pas cette foi, on peut en partager les valeurs et constater, à travers cette galerie de personnages, que les valeurs humanistes disparaissent, faisant des hommes d’église les derniers gardiens d’une civilisation qui s’éteint au profit de l’homo consummeris (...)
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