Une figure réussie du monde à la fois cruel et magique des enfants. Un ton plutôt nostalgique mais jamais tragique. Des bons acteurs, jeunes et moins jeunes.
13 639 abonnés
12 391 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 16 février 2021
L'un des thèmes abordès de "That's What I Am", c'est èvidemment la tolèrance, puis la gentillesse et la comprèhension! On est dans les sixties donc chaque vêtement arrive à la taille, chez les hommes et les femmes! Des habits qui en disent long sur le caractère des personnages! Hormis la performance de Ed Harris et Amy Madigan, le film est une leçon de morale assez niaise avec beaucoup de bons sentiments! Rien n'est èpargnè chez les jeunes acteurs, moquè et humiliè pour certains, en particulier Karen Connor et surtout Big G! Un esprit gentil et un coeur ouvert! On rajoute de fausses et grandes oreilles, un peu d'acnè et des sourcils bien èpais pour que Big G soit la tête de turc du collège! Pourquoi ne pas avoir choisi des acteurs non-professionnel au physique ingrat ? Manque donc de naturel et de la psychologie chez les ados! Après on a plus ou moins tout connu une Mary Clear dans notre adolescence, la fille belle, stylèe et inaccessible! Le baiser nocturne, de l'autre côtè du tunnel, entre Chase Ellison & Mia Rose Frampton sonne vrai pour le coup! C'est à souligner! Pour le reste, il faut trier...
Le collège, vaste espace clôt dans lequel un ensemble de jeunes adolescents inachevés cohabitent. - Qui a aimé ses années collèges ? - Quelqu'un ? - C'est bien ce que je pensais. A cette période, le bon sens et l'intelligence faisant défaut à la plupart d'entre nous, restera éventuellement quelques professeurs inspirés pour venir servir de modèles dans un environnement où, loin des yeux de nos parents, on brûlerait toutes les étapes pour devenir des adultes avant l'heure. Car le collège, rime invariablement avec stupidité à un âge où pour exister, il est bien souvent nécessaire de s'affirmer auprès des autres, si possible en leur marchant dessus. Masquer ses faiblesses en mettant sur le devant de la scène celles des autres. L'échelle du superflu aidant, on s'appliquera donc à détruire l'amour propre du premier venu avec des pantalons trop courts, des oreilles décollées ou le moindre petit défaut facilement critiquable. "That's What I Am" est de ces films sur la différence et la tolérance au sein d'un établissement scolaire. La plupart du temps aussi léger que les problèmes d'adolescents qu'ils dénoncent, il est bien rare d'y trouver un véritable sens profond. Et si cette histoire de "vilain petit canard" garde une morale évidente sur fond de stéréotypes faciles, elle possède malgré tout un certain charme, grâce principalement à ses jeunes acteurs et à un Ed Harris que l'on aime presque autant que ses élèves. On finit donc par se laisser prendre au jeu de ces multiples clichés malheureux de l'adolescence. La voix-off du héros pose un regard mature sur son adolescence et permet une analyse qui évite de ne pas sombrer pleinement dans la caricature des sujets inépuisables traités ici. Un message convenu pour un film qui pourrait facilement se visionner dans une classe de collège et qui saurait, je l'espère, faire réagir face au harcèlement scolaire. Un autre bon point venant contraster avec l'habituelle dénonciation par la victimisation de ce type de films, c'est qu'ici, les têtes de turcs, qu'elles soient professeurs ou élèves ne sont pas larmoyantes. Elles restent fièrement attachées à leurs convictions pour finalement lier l'ensemble de l'histoire à la phrase : "Dignité humaine compassion = paix". Sans véritablement gagner notre adhésion pleine par un manque de liant, surtout au démarrage, cette ode rétro à "l'acceptation de soi pour devenir" gagne en justesse à mesure qu'elle avance dans son récit, faisant intervenir adultes et adolescents dans un jeu où le faible n'est pas forcément celui que l'on croit. Rien d'exceptionnel mais le sujet a si souvent été traité de façon larmoyante qu'on apprécie l'optimisme diffus de l'ensemble.
Film sympathique qui met un peu de temps à démarrer, mais devient attachant au film de l'histoire A voir pour ceux qui souhaitent se replonger dans l'Amérique des années 60 et 70
Je n'arrive pas à mexpliquer pourquoi, sans cesse, les américains blindent leurs films de morales alors qu'ils ne sont pas vraiment un exemple de la sorte. Je dis ça, parce que dans ce long métrage, elle est une fois de plus, omniprésente. En soit, cette production n'est pas particulièrement mauvaise mais je serai déçu à la place d'Ed Harris de jouer dans une réalisation de la sorte. D'ailleurs, au passage, il a prit un sacré coup de vieux. Chase Ellison, l'acteur qui joue le protagoniste n'est pas mauvais (il joue dans "Mysterious Skin", un drame à voir absolument) mais surjoue parfois. Cependant, un jeune a attiré mon attention, il s'agit de Daniel Yelsky, un gamin qui a du talent, ça crève les yeux. On a le droit aux fameux tabous comme l'homosexualité, qui d'ailleurs, ne sera jamais dévoilée au cours des 1h40, l'amour entre ados ou encore les aléas de la vie comme les particularités physiques. Je dois dire que je pensais m'attendre à mieux au vue de la bande annonce et je suis un peu déçu du rendu final (décidément, ce n'est pas ma période). On ne s'ennuie pas car on suit la vie de jeunes à l'école et dans leur vie mais ce n'est pas l'extase non plus. A vous de juger. 11/20.
Une ode à la tolérance et au respect dans un collège où Ed Harris a bien du mal a relevé le niveau de cette simple histoire au thème déjà tellement exploité...
De la bonne morale et un pamphlet contre l'intolérance, si le message de fin passe bien on regrette le côté niais et débile de cette histoire vraie. Il aurait fallu faire preuve de plus de psychologie des adolescents pour obtenir quelque chose.
Bel éloge de la différence! Tout en redéfinissant le courage et la dignité, l'histoire nous emporte en amnésie, à l'époque candide des idées naïves, pourtant si justes, et des premiers amours,... Des bons sentiments en pagaille, oui, mais un cinéma bon enfant ça fait du bien aussi!
Très bonne surprise ce That's What I Am ! Un film qui traite de la jeunesse, la compassion et de la dignité humaine avec brio, on est transporté pendant 1h40 avec les personnages, un très bon film !
Une reconstitution soignée pour une atmosphère très plaisante. Le récit rythmé n'ennui jamais. Les personnages utiles, décrits pour développer un vif diatribe sur la compréhension d'autrui, le sont judicieusement et ne sont jamais laissé de coté, au point que tout ce petit monde cohabite parfaitement. Loin de ne sermonner que l’intolérance, ce sont également les frasques de la jeunesse qui parsème l'ensemble d'une touche de légèreté. Un film plaisant à voir en famille.
Sur un ton léger, ce film nous emmène sur les chemins parfois glissants du droit à la différence, de la tolérance, de l'éducation. il faut se souvenir qu'à l'époque pas si lointaine ou se passe l'action de ce film, la ségrégation était encore en vigueur dans bon nombre d'états américains notamment dans le sud et que l'homosexualité déclarée menait tout droit en prison.L'apparente naïveté de ce scénario démontre avec justesse qu'il était fortement conseillé en ce temps là d'être hétéro surtout dans les classes populaires. il est évident que de nos jours, cette fresque de la société semble désuète. sauf que le diable sait fort bien changer de visage. Revoyons ce film et imaginons qu' actuellement, toujours aux USA, le prof soit un immigré politique d'origine Afghane ou Irakienne. Musulman. En plus... conclusion: 5 étoiles: nous sommes devant un authentique chef-d'oeuvre.
Je viens de regarder ce film qui m'avais attiré par son titre sur Canal SAT, ben figurez vous que depuis la première jusqu'à la dernière minutes je n'ai pas décollé mes yeux de l'écran de ma télé! j'ai vraiment adoré, quelle fraicheur, quel coup de pied dans la fourmilière de la bêtise humaine! Quand aux acteurs ils sont tous formidable avec une mention spéciale pour "poil de carotte" Alexander Walters et évidemment Chase Ellison. Ca s'appelle passer une excellente soirée avec un excellent film!!