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Marie-Blanche D
3 abonnés
20 critiques
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4,5
Publiée le 4 avril 2013
Une belle leçon de sexe, d'amour et de don de soi. Les acteurs sont magnifiques. Le film est bien rythmé entre le dramatique, la dérision et l'humour. On repart en se disant que la vie est belle, il suffit pour cela de s'en donner les moyens à l'instar du personnage principal.
Un film touchant avec quelques passages d'humour. Avec une surprenante Helen Hunt, très dévoilée. On y voit une manière heureuse de comment peut se dérouler la vie d'un handicapé paralysé et surtout comment peut-il avoir une vie sexuelle comme tout le monde. Traité avec brio !
Un thème tourné avec intelligence et non voyeurisme sur un sujet tu. Un grand bravo à l'ensemble de l'équipe acteurs et équipe de tournage pour ne pas avoir fait de ce film un tire-larme. PLV : un sujet qui existe.
je ressors du cinema bouleversée j'ai un peu ri, beaucoup pleuré et passionnant aimé les acteurs sont superbes. allez y, dommage qu'il ne soit que dans des salles d'arts et d'essais.
Imaginez un Woody Allen sur un brancard. C'est ce à quoi ressemble le personnage principal qui passe son temps à parler de sexe et de Dieu. The sessions parle d'une situation des plus tragiques mais la traite avec humour et sans cynisme. La mise en scène est très illustrative, sans chichi mais rigoureuse.
Quelle surprise! Étonnement, finesse, profondeur, humour, délicatesse... Sujet improbable et réussite totale. Tous les acteurs sont impeccables. Un moment que je n'oublierai sûrement pas.
Film touchant et très réaliste. il m'a fait penser à Intouchables. Ce que j'aime davantage dans ce film c'est son réalisme et cette absence de happy end qui est plutôt surprenante pour ce genre de film. la morale du film c'est l'optimisme, l'espoir qu'importe les épreuves qu'on traverse. Par contre je suis contre ces travailleuses de sexe pour personnes handicapées, ce n est ni plus ni moins de la prostitution institutionnalisée qu'on essaie de nous médicaliser. Le sexe n'est pas un droit. Arrêtons de vendre ce "rêve" aux personnes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas y accéder.
Remarquable film, basé sur la philosophie tantrique, où le coeur et la beauté de l'âme dépassent tout les tabous et jugements de notre société !!! Ce film va-t-il faire évoluer nos pensées humanistes? Un grand merci à toutes les actrices et acteurs.
Excellent film plein de délicatesse, d'intelligence et d'humour pour traiter avec tact un sujet pour le moins délicat. Hélène Hunt est magnifique. À voir absolument.
Malgré quelques maladresses, le film est authentique et attachant, donnant à partager sans pudeur ni sentimentalisme excessifs le malheur terrible de ne pas pouvoir séduire, de ne pas pouvoir faire l’amour.
Juste, tendre et drôle à la fois, le film met en scène une profession méconnue, celle des assistant(e)s sexuels, tout en sachant dédramatiser la situation, préférant l'humour au pathos. Une histoire vraie bouleversante qui ne manque pas d'humanité et sans concession, ni mièvrerie. L'histoire d'un accomplissement : celle d'exister et de se réaliser comme n'importe quel homme malgré la maladie et le handicap.
Evoquer à l'écran le handicap n'est jamais chose facile même si des films très forts sont nés de ce défi comme "My left foot" de Jim Sheridan en 1989 ou "Le scaphandre et le papillon" de Julien Schnabel en 2007 . S'il s'agit de la sexualité des personnes handicapées le sujet est encore plus délicat. Le réalisateur d'origine polonaise Ben Lewis s'y est essayé de manière très directe et très simple avec "The sessions " comme les six séances que décide de s'offrir à 38 ans Mark O'Brien pour enfin connaître le plaisir charnel. Entre alors en jeu Cheryl, assistance sexuelle (sex surrogate) .qui nous fait découvrir une profession inconnue chez nous, aux règles bien établies dont Ben Lewis prend tout de suite soin de la différencier de la simple prostitution. Cette pudeur un peu hypocrite est le seul reproche à faire à ce film rafraîchissant qui parvient à nous faire sourire sur un sujet plutôt repoussant pour la plupart d'entre nous. Les interrogations de Mark renforcées par son handicap sont les mêmes que celles d'un tout jeune adolescent et l'on comprend sa crainte de franchir ce cap sans pouvoir s'offrir la chance de recommencer autrement que par ces fameuses séances "thérapeutiques" tarifées. Ces interrogations qui traversent Mark en même que son désir irrépressible de connaître sa sexualité sont au centre du dialogue qu'il instaure avec le nouveau prêtre de la paroisse, heureuse diversion proposée par le toujours juste et facétieux William H. Macy. La question méritait d'être posée et Ben Lewis y répond de la meilleure des façon en offrant à Mark le véritable amour pour les quelques années qui lui restent à vivre. Cette histoire est bien à cent lieues de ce que vivent la plupart des handicapés ne disposant pas des ressources de Mark. Mais le but de cinéma est aussi de nous faire rêver à un monde meilleur. On saluera le retour d'Helen Hunt en relatif sommeil cinématographique depuis dix ans.