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gerard stevenson
20 abonnés
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2,0
Publiée le 7 mars 2024
Encore une groupe de la police qui ici sous couverture de nettoyer Séville en vue de l'exposition universelle de 1992, s'attaque au trafic de drogues en utilisant la violence. C'est sale comme l'image. Cela met ces policiers au niveau des dealers et drogués : en bas de la société avec aucune sympathie pour eux. On a du mal à se passionner.
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2,0
Publiée le 25 octobre 2020
Un film avec un bon contenu. Il reflète le problème mondial de l'application des lois sur la pêche. Face aux pressions de la tâche et tout le monde sera opportuniste. En même temps cela reflète aussi l'attitude de certains policiers envers les informateurs, les fournissant quand ils sont utiles et les abandonnant quand ils sont inutiles. Donc comme le dit le vieil adage une famille de policiers et de bandits mais rien de plus...
Avant "La isla minima", A. Rodriguez avait signé d'autres films, dont ce polar qui nous narre les aventures d'un groupe de la police de Séville, chargé de nettoyer le centre-ville avant l'expo universelle de 92. En filigrane, on retrouve l'une des thématiques chères à son auteur, la difficulté de gérer un passé encombrant, avec en sous-texte le franquisme, sa violence, ses dérives. Sans s'occuper de ça, on est face à un polar nerveux, tendu, sec et violent, qui file droit et vite. Les acteurs sont excellents, le scénario est habile, la réalisation efficace, bref, c'est solide et carré, il ne lui manque guère qu'un peu plus d'âme pour être habité, d'autant plus dommage que sa description de la ville de Séville est brûlante. Encore un bon petit polar espagnol.
Un film assez violent, mais qui au final n’apparaît pas des plus passionnants. Les acteurs sont plutôt correct, mais le scénario est un peu léger, et on a même parfois du mal à voir où veut aller ce film. Décevant.
Dans ce thriller en provenance d’Espagne, on suit un groupe de flics qui ont la délicate mission de nettoyer le centre-ville de Séville, cette ville est en effet bourrés de malfrats et autres trafiquants de drogues. Bon, comme on peut le constater il n’y a rien de franchement original sur le papier et d’ailleurs tout le déroulement de l’intrigue ne surprend guère, mais grâce à une mise en scène d'Alberto Rodriguez rigoureuse et assez violente et à une prestation solide de son casting (Mario Casas est à ce titre une belle révélation), on arrive à visionner l’ensemble avec un minimum d’attention.
Grupo 7 suit une des unités de la police des stups de Séville, chargée de liquider le trafic de drogue en centre ville avant l'ouverture de l'exposition universelle en 92. Les personnages nous sont présentés dès la scène d'ouverture à travers une superbe course poursuite sur les toits de Séville. Angel, jeune flic intelligent et audacieux fait de son groupe le fer de lance du combat anti-drogue en adoptant des techniques brutales mais extrèmement efficaces. D'abord célébré pour leurs succès, les membres du groupe 7 (qui n'a rien d'un groupe d'élite comme l'indique à tort le titre français) sont progressivement rattrapés par leurs excès et entrainés dans une classique spirale de violence et de mensonges. L'histoire n'a rien de révolutionnaire mais l'intérêt du film est ailleurs, dans ses personnages et son atmosphère. Superbement joué, le film bénéficie d'une mise en scène sobre qui lui réussit (et bien sur fuyez les doublages français !).
film policier espagnol à Séville dans les années 80 en pleine ébullition avec le chantier de l'expo de 1992 qui se préparait. En parallèle une brigade d'élite en plein coeur de séville qui a pour rôle d'éradiquer la drogue . ces flics qui ne rentrent pas dans le moule ont des méthodes pas très catholiques des personnages bien dessinés, des scènes très réalistes, une image de l'espagne pas très glamour, loin des cartes postales. de bonnes prestations de la part de ces acteurs qui pour ma part m'étaient tous inconnus se laisse regarder
Comme ACAB, diffusé en même temps sur Canal +, Grupo nous montre une équipe de flics qui se comporte comme un gang affrontant d'autres gangs. A la différence d'ACAB cependant, où l'on voit des CRS italiens affronter aussi bien des ouvriers en grève que des supporters déchaînés et virer des gens de leurs logements, cette brigade des stups espagnole combat des trafiquants de drogue peu sympathiques. Il en résulte que leurs méthodes ultra violentes, proches de la torture, sont mieux acceptées par le spectateur, d'autant que leurs adversaires et concurrents utilisent les mêmes. En toile de fond, la préparation de l'exposition de Séville donne l'impression que ce sale boulot était nécessaire pour que tout se déroule bien. Dans un pays récemment sorti de la dictature franquiste qui assassinait et torturait les opposants, ce discours est tout de même très équivoque. Sur le plan formel, le film est assez bien réalisé mais son scénario très répétitif manque d'imagination. Les comédiens jouent plutôt juste, mais on a du mal à s'intéresser aux états d'âme et aux crises mystiques de l'une de ces brutes. Assez malsain.
Action policière et petites misères des membres du groupe 7 aux méthodes musclées. Ce n'est pas le SWAT mais ça y ressemble. L'intrigue est légère puisqu'il s'agit d'une succession d'épisodes violents qui décrivent le métier de flic spécial au sein d'un groupe provisoire dont le but, inavoué publiquement s'entend, est de liquider le trafic de drogue dans la bonne cité de Séville. Ils n'y parviendront pas mais l'échec est général en ce domaine en Espagne comme ailleurs. Pourquoi ? Parce que les intérêts financiers dépassent de loin le trafic lui-même. Réalisation soignée, casting itou, bref, très intéressant.