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Julien D
1 212 abonnés
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3,0
Publiée le 19 juin 2013
Réussir à créer une intensité réellement stressante via un thriller téléphonique semblait un concept très casse-gueule, mais Brad Anderson a réussi, grâce à un montage énergique et à des choix de cadrages parfois assez spectaculaires (qui rappellent étrangement ceux des matchs de catchs qui financent justement le film!), à mettre en place une rythmique haletante et ininterrompue à partir d’un scénario qui est pourtant tellement dénué d’originalité que la moindre situation et chaque personnage nous renvoient irrévocablement aux souvenirs que l'on a d'au moins un autre film. Les jeux très convaincants d’Halle Berry et d’Abigail Breslin y sont aussi pour beaucoup dans le sentiment de panique qui englobe la mise en scène,et en particulier l'excellent montage sonore, durant ce long appel de détresse auquel va malheureusement faire suite un dernier acte bâclé aussi incohérent que peu prenant. Malgré cette conclusion ratée, The call se révèle une agréable surprise.
D’avantage tourné vers la réalisation de séries TV en tout genre (Fringe, Boardwalk Empire, Alcatraz), Brad Anderson n’avait jamais eu la franche occasion de montrer l’étendu de son savoir-faire. C’est maintenant chose faite avec The Call, un thriller très intelligent qui exploite avec succès les codes du genre, en finesse et simplicité. Pour cela, il décide de faire vivre une expérience inhabituelle à une femme lambda, Jordan Turner (magistralement interprétée par Halle Berry) en s’affranchissant de toute règles. Le personnage ressentant avec un réalisme dingue chacune des émotions de ce protagoniste qui fera tout pour redorer son blason, entaillé par une profonde blessure quelques années auparavant. Si certains reprocheront au scénario d’être plus que classique, il va s’en dire que l’intrigue, loin d’être nonchalante, séduira de part ses rebondissements et son image travaillée.
Pas de grandes originalités, mais une production classique américaine qui conserve une efficacité redoutable, malgré quelques ficelles cinématographiques. Divertissant, à défaut d'être exceptionnel.
Malgré un scénario prévisible, ce film réussit son objectif: à savoir maintenir le cinéphile en haleine jusqu'au bout. Pas mal de suspens du à une mise en scène efficace. Acteurs efficace. C'est toujours un plaisir de voir la belle Halle Berry et la petite Abigail Breslin de "Little Miss Sunshine" qui a bien grandit depuis.
Originellement prévu pour le réalisateur Joel Schumacher, The Call est finalement revenu à Brad Anderson connu surtout pour son film The Machinist. Si ce dernier a fait beaucoup parlé de lui à cause de la stupéfiante transformation physique de Christian Bale, n’attendez pas avec The Call de tels métamorphoses hormis peut-être la coiffure explosive d’Halle Berry.
The Call est avant tout un thriller, ici pas d’effets inutiles mais un certain savoir-faire dédié à vous faire vivre une expérience d’assez bonne qualité. La première qualité du film est l’originalité du cadre et donc la possibilité de découvrir un monde peu ou pas connu, en l’occurrence la plate-forme téléphone des urgences de Los Angeles. Le réalisateur prend donc le temps, dès le très joli générique d’ouverture de nous plonger au milieu de ce service pour nous faire vivre le quotidien de dizaines d’opérateurs traitant chacun des centaines d’appels, plus ou moins urgents, plus ou moins importants. Qu’il s’agisse d’alerter sur un début d’incendie, de dénoncer un crime, ou de demander de l’aide pour descendre un chat d’un arbre, le 911 prend en compte toutes les demandes avec toujours le même professionalisme, très bien dépeint ici.
Ceci étant, The Call n’est évidemment pas un film documentaire sur les secours américains, mais bel et bien un film policier. La tension s’installe dès les premières minutes quand Jordan (Halle Berry) est confronté auditivement à un premier meurtre qui la marquera pour la suite du long-métrage. Halle Berry est épatante dans ce rôle et s’impose comme un des vrais points forts de The Call. Si l’histoire n’est en somme pas d’une grande originalité dans son déroulement, le réalisateur Brad Anderson parvient à tirer son épingle du jeu et à créer une véritable tension grâce à un excellent sens du montage et une utilisation de très gros plans particulièrement efficace. Aussi bien réalisé soit-il, The Call se perd néanmoins dans un troisième acte beaucoup trop invraisemblable, et ne maintient donc pas les promesses faites par sa solide ouverture.
En somme, The Call offre à Halle Berry un rôle plutôt intéressant et se positionne comme un thriller tout à fait convenable pour une petite sortie cinéma ! Sensations fortes garanties !
P.S. : Assez rare pour être souligné, l’excellent score signé John Debney !
Autant vous dire que la bande annonce exhibe trop fièrement les différentes parties du film. Et au final, seule une question subsiste? La fille va-t-elle se faire sauver ? C'est prévisible, et autant vous dire qu'au début, c'est stressant, poussant et avec une pointe de suspense inarrêtable. Mais après, ça patine, et la fin du film est extrêmement décevante. Autant vous dire que le film aurait pu être parfait du début à la fin si la fin était pas aussi, facile, à l'image des deux personnages.
Bien comme intrigue, des opérateurs de police au service du public dans des situations d’urgence, il y a de la tension angoissante dans la mise en scène, une ambiance méli-mélo, la fin surprenante.
Ce film est une bonne surprise avec une Halle Berry en pleine forme qui chasse un taré fini tueur de jeunes filles, ya du suspense, de l'action, de l'émotion et l'envie de défoncer la tronche de cet empaffé de tueur; au fait Halle, la choucroute sur ta tête c'est pas joli, joli.
Un bon thriller, qui fait frissonner et qui tient en haleine jusqu'à la dernière minute. Le seul point noir est que l'histoire n'est pas très développée et que le film se rapproche parfois un peu trop du film d'horreur basique pour ados.
Ce thriller a une composition assez banale, un rythme très télévisuel dans sa forme. "The Call" manie efficacement la course contre-la-monte et le suspense. Le pitch est simple : une opératrice d'une centrale d'urgences du 911 doit guider en direct et par téléphone, une jeune fille qui vient de se faire kidnapper par un tueur en série! Le rythme quasiment en "temps réel" permet d'intensifier l'action.
Le point de vue abordé reste plutôt original mais la mise en scène est assez lisse et déjà-vue. De plus, l'accumulation de certains poncifs comme le profil psychopathe du tueur en série vient grossir le caractère impersonnel d'une telle production et la facilité de certaines issues.
On retient une très bonne prestation d'Halle Berry, touchante dans son rôle. C'est aussi l'occasion de retrouver la jeune Abigail Breslin ("Little Miss Sunshine") pas bien mise en valeur physiquement, c'est bien, ça décomplexe^^
Un film à suspens mais pas un thriller ! De très bonnes idées mais mal ficelées, pas assez intenses. Un rythme assez nonchalant pour ce type de film qui vire plus au drame qu'autre chose. La fin (la scène de trop !) anéantie totalement l'intérêt à la limite du grotesque. Beaucoup de maladresse surtout avec une Halle Berry qui ne fait pas passer l'émotion, se force, surjoue et çà ne le fait pas ! Seul notre méchant jour convenablement même s'il se freine. Un bon moment s'en plus. Ne restera pas dans les mémoires ! 3/5 !!!
Ce film, réalisé par Brad Anderson et sorti en 2013, n'est pas mal du tout ! C'est l'histoire d'une jeune fille qui est séquestrée dans le coffre d'une voiture, elle appelle le 911 et, avec l'aide de l'opératrice, elle essaye de s'en sortir. Disponible sur Netflix, ce petit thriller me tentait beaucoup même si, paradoxalement, je n'en attendais pas grand chose. L'idée de base est très bonne, je trouve cela en effet très intéressant de s'intéresser à un métier connu de nom mais dont on ne connait, dans le fond, finalement que très peu de chose, à savoir celui de téléopérateur. De plus, le côté thriller est très bon, notamment dans toute sa première partie qui constitue à peu près la première heure du film. L'introduction est quant à elle assez clichée, elle a en effet une manière plutôt convenue de mettre les choses en place et la façon dont elle présentée nous laisse présager une suite prévisible, ce qui est donc effectivement le cas. Elle reste tout de même assez intéressante car elle met en avant le fait que ce genre de métier peut être dur à tenir, moralement parlant. Durant cette première partie, nous avons également tout le côté suspense qui est très bien mis en avant, ce qui donne lieu à de très bonnes scènes de tension. Malgré tout, je trouve que le côté américain ressort assez rapidement durant la seconde partie du film car ce dernier change complètement de registre pour aller vers de l'action pure et dure. Nous oublions ici en effet complètement le côté suspense pour avoir quelque chose de très surréaliste qui ne correspond alors plus du tout au ton que le film avait réussi à instaurer jusque là. Les personnages prennent soudainement des décisions débiles, les situations sont clichées et le scénario tombe dans quelque chose d'assez facile. Quant à la toute dernière scène, elle en est à la limite du risible tant elle n'est pas crédible. On ne s'ennuie pas car le film est très bien rythmé et puis surtout, il ne dure pas longtemps ! En ce qui concerne la réalisation, ce n'est pas exceptionnel mais elle tout de même efficace, notamment dans les scènes de tension. Du côté des acteurs, nous avons principalement Halle Berry, Abigail Breslin et Michael Eklund qui jouent très bien. "The Call" n'est donc pas un chef-d’œuvre mais il constitue dans l'ensemble un bon thriller !
Halle Berry excellente dans le rôle de l'opératrice à la fois consciencieuse et sensible. Le scénario est bien décrit dans la mesure où un certain suspense nous tient en haleine un certain temps. La fin à la "super woman" est un peu moins crédible. Mais c'est un moment où l'on ne s'ennuie pas.