Derniers Avis : The Call - Page 17

Ah là là... La déception finale fut à la hauteur de ma surprise. Un film qui démarre sur des chapeaux de roue, et qui se développe dans un thriller à la "Cellular", mais le dépassant largement, avec un suspense insoutenable, irrespirable, des événements qui s'enchaînent à vitesse grand V... on se dit que c'est le thriller de l'année,,, et puis, les dernières 20 minutes, complètement aberrantes, irréalistes, ridicules, viennent gâcher l'ensemble.

Un très bon thriller se voulant original grâce à un scénario assez intéressant. Il y a durant tout le film une tension et un rythme haletant grâce à une réalisation très bonne nous faisant vivre le cette chasse à l'homme à travers un unique personnage. Autre point fort: il y a de bons rebondissements nous tenant en haleine durant cette heure et demi très intense. Mais je trouve que le choix du casting est plutôt bof et chaque personnage est bien trop intense. De plus une fin un peu bâclée car trop attendue gâche un peu le tout.

[Scénario: 5/5]
Si la trame de base n'est pas des plus originales (une Nième course contre la montre pour sauver une adolescente qui vient d'être kidnappée) le choix du point de vu (depuis les yeux, ou plutôt les oreilles d'une opératrice téléphonique du 911) donne vraiment à l'histoire un regard nouveau. Une idée qui peut paraître simple sur le papier mais qui est tout simplement brillante dans l’exécution: on a tous vu beaucoup de films/ séries d'enquêtes policières, si bien qu'on connaît les procédures et le jargon presque par cœur, en revanche que sait-on sur les centres d'appels d'urgence qui gèrent l'étape cruciale de la prise de contact avec les victimes puis de la transition vers le service le plus compétent ? A part le numéro à appeler en cas d'urgence, pas grand-chose c'est clair. Et pourtant ce rôle et au moins aussi important que celui des enquêteurs dans une affaire criminelle.

[Mise en scène: 4/5]
On sent que la mise en scène est, elle aussi, bien maîtrisée. Le réalisateur aurait pu décider de jouer la carte du thriller sous tension d'un bout à l'autre du film, au lieu de ça, la 1ière partie du film forme un prologue intéressant qui nous explique le quotidien du centre d'appels d'urgence du 911. On apprend le process qui suit chaque appel: identification de l'interlocuteur, classification de la situation, définition du niveau d'urgence, mise en relation avec le service compétent... Et bien sûr le quotidien de chaque employé varie des épisodes les plus routiniers (personnes âgées isolées, animal domestique perdu) aux situations les plus graves (tentatives de suicide, enlèvements, cambriolages...) c'est ces dernières qui génèrent le plus de stress et demandent à l'agent de communication une vigilance de tous les instants et une capacité d'analyse extrêmement pointue.
C'est vrai qu'une fois ce prologue terminé on devine rapidement la suite néanmoins la tension reste intacte, on est littéralement suspendu aux lèvres de la victime au téléphone d'un côté et celles de l'opératrice téléphonique du 911 de l'autre. On stress, on reprend espoir, puis on se dit que tout se joue si vite, tantôt la situation s'améliore, tantôt on frôle la catastrophe. Un thriller très bien maîtrisé !

[Acteurs: 3/5]
En tête d'affiche nous retrouvons Halle Berry ("Cloud Atlas", "X men") dans le rôle d'une opératrice téléphonique chevronnée mais aussi affectée douloureusement par une affaire passée qui a mal tourné. On l'a connu en meilleure forme, mais l'actrice donne le change et son personnage un peu trouble n'est pas sans nous rappeler son rôle dans "Gothika". Au second plan, la jeune Abigail Breslin ("Bienvenue à Zombieland", "Rango") joue le rôle de Casey Welson. Enlevée, enfermée dans un coffre de voiture avec pour un seul espoir un téléphone portable qui la relie à la voix rassurante de Jordan (Halle Berry) qu'elle va devoir écouter attentivement pour espérer s'en sortir. Mais le meilleur rôle est celui de Michael Eklund ("Blood Ties") qui joue avec brio le colérique et imprévisible tueur en série.

[Photographie: 3/5]
Certaines scènes, vues du ciel sur la ville en plan très large, sont particulièrement bien tournée et nous font prendre conscience de la véritable fourmilière qu'est la ville de Los Angeles en plein jour. Alors quand il s'agit de retrouver une seule personne dans cette immense ville, autant dire que cela revient à chercher une aiguille dans une botte de foin.

[Bande Originale: 3/5]
Tout comme l'intrigue, la BO est sous haute tension et amplifie cette sensation de stress et d'inquiétude quant à l'issue de la course contre la montre que mène Jordan Turner pour retrouver la jeune Casey Welson. Une BO que l'on doit à John Debney, connu pour son travail sur "Happy New Year", "Iron Man 2" ou encore "Spy Kids 2".

[TOTAL: 3,6/5]
"The Call" est un film vraiment réussit qui réutilise les codes du thriller policier mais qui parvient quand même à nous surprendre et à se renouveler en abordant un point de vue différent. Exit l'enquête standard avec les forces de l'ordre d'un côté et les criminels de l'autre. Non un nouvel acteur fait son apparition lors de cette enquête: le service d'appel d'urgence du 911. Un service auquel le spectateur peut facilement s'identifier car tout comme lui, le 911 écoute, est témoin de choses, mais le plus souvent l'issue de chaque cas lui échappe totalement !
En bref une belle surprise, surtout lorsque l'on s'attend à regarder un nouveau thriller pépère juste pour le plaisir de retrouver les procédures judiciaires que l'on connaît par cœur et qu'on se retrouve finalement l'estomac noué, accroché à cette histoire dont on ne peut pas décrocher une seule seconde sous peine d'en perdre le fil.
Allez-y prenez une dernière inspiration, relaxez-vous une dernière fois et pressez le bouton "play", désormais tout peut arriver à l'autre bout du fil...

Les thrillers "de niche" sont rarement réussis. Celui-ci n'échappe à la règle. Si l'idée du centre d'appels de la police est plutôt bien trouvée et le scénario globalement bien troussé, le film de Brad Anderson regorge d'invraisemblances (qui font rire, c'est déjà ça), de scènes inutiles ou redondantes, la coiffure de Halle Berry est horrible et le pompon, c'est ce dénouement outrancier, apologie de la vengeance personnelle. Bref, à regarder à la télé si on n'a rien d'autre à faire.

Ce qui m'a interpellé dans ce thriller classique mais de néanmoins très bonne facture, c'est qu'apparemment nos amis américains, même les plus jeunes, semblent tous connaître le numéro d'urgence qu'il faut appeler en cas de problème, à savoir le 911. Cela me paraît nettement moins culturel dans notre pays où je suis sûr que très peu de gens savent (à commencer par moi) quels chiffres composer sur leur clavier téléphonique. Ceci étant posé, "The call" est avant tout un bon suspense qui fait froid dans le dos et est plutôt bien mené. En plus, pendant une bonne partie de cette aventure, la sémillante Abigail Breslin se balade en soutif, ce qui n'est évidemment pas pour me déplaire. Vous avez demandé la police, ne quittez pas.

Excellent thriller qui fait un peu penser au cultissime 'silence des agneaux'. Halle Berry joue vraiment bien, et on est mis dans l'intrigue très rapidement. J'ai beaucoup aimé et je le recommande !

Ce film est une bonne surprise avec une Halle Berry en pleine forme qui chasse un taré fini tueur de jeunes filles, ya du suspense, de l'action, de l'émotion et l'envie de défoncer la tronche de cet empaffé de tueur; au fait Halle, la choucroute sur ta tête c'est pas joli, joli.

0/20 : THE CALL, un thriller prenant et palpitant ? Et bien non, du tout. Il s’agit plutôt ici d’un véritable navet.
Tout d’abord, les acteurs sont vraiment mal dirigés tels Halle Berry (tenant le rôle de Jordan Turner), qui d’habitude, nous convint par ses bonnes interprétations, mais qui ici, nous laisse perplexe par une présence fadasse. Quant à la jeune Abigail Breslin (jouant le rôle de l’adolescente Casey Welson), que l’on avait beaucoup apprécié dans le film LITTLE MISS SUNSHINE (où elle y incarnait la petite Olive), tient ici un rôle ultra classique qu’on oubliera très vite. Sans oublier Michael Eklund (le tueur), qui ici, n’arrive guère à nous transmettre de l’effroi. Pourtant, celui-ci y arrivait dans le film THE DIVIDE où il interprétait un fou dangereux.

Puis, la mise en scène est ridicule (les arrêts sur image lors des agressions sont risibles et ôtent toute crédibilité - cela ressemble davantage à un film d’action à deux balles qu’un véritable thriller.

En effet, le film est une accumulation de scènes dénuées de crédibilité :

1) La jeune Casey (qui est dans le coffre de la voiture du tueur) perce le feu arrière du véhicule et y verse de la peinture blanche pour attirer l’attention des conducteurs arrière. Justement, un homme au volant de sa voiture remarque cette bizarrerie et prévient aussitôt le psychopathe. Pris de panique, celui-ci démarre à toute berzingue et prend la fuite. Puis, le meurtrier se gare au bord de la route et c’est à ce moment là que le conducteur que nous avions vu tout à l’heure réapparait (il s’est carrément embêter à suivre le tueur en voiture alors que même si celui-ci trouvait ça inquiétant, il aurait même du prévenir la police immédiatement plutôt que de prendre le risque de suivre ce type avec de la peinture blanche qui coule de sa voiture). Tout ça pour qu’au final, le conducteur en costard lance au criminel « Hé mon gars, est-ce que tout va bien ? C’est qu’en voyant le feu cassé et la peinture couler, j’ai trouvé ça bizarre quoi.» Le tueur rétorque alors : « Ouais, c’est le bordel dans ce coffre ». L’homme en costard : « Ben ouais, j’imagine.» Le tueur : « Merci de m’avoir avisé. » L’homme en costard : « Oh c’est rien du tout, c’est bon, ça va. » S’ensuit alors un long moment de silence entre les deux protagonistes. Jusqu’à ce que l’homme en costard, planté là comme un con, lui dit : « Ok, bon bah, au revoir. » La conversation n’a absolument aucun intérêt. L’homme en costard regagne sa voiture pour finalement appeler le 911 sur son portable et c’est à ce moment là que le meurtrier arrive et casse la vitre à l’aide d’une pelle pour tuer notre cher monsieur qui n’aurait pas du suivre son instinct pas très futé. Bien évidemment, on ne croit pas du tout à cette situation.

2) Casey est toujours coincée dans ce foutu coffre accompagné à présent du « cadavre » de l’homme en costard qui a gâché sa petite journée à suivre un monsieur avec de la peinture à l’arrière de sa voiture (et oui, la curiosité est un vilain défaut [hahaha]). A ce moment là, nous étions en train d’imaginer avec amusement que l’homme se réveillerait (scène qui serait très grotesque) et BIM ! Mister costard se réveille brusquement (comme si ce dernier était sorti de l’eau et qu’il avait fait de l’apnée juste avant), mais oui évidemment, il fallait bien que le réalisateur tente de provoquer chez le spectateur un petit sursaut inattendu. Pour nous, cela a été un bon moment de fous rires (comme quoi nous avons vraiment l’habitude de voir pas mal de navets car nous savions à l’avance ce qui allait se passer).

3) L’attitude des collègues d’Halle Berry n’est pas crédible tel l’handicapé qui annonce comme s’il s’agissait d’une chose peu alarmante (comme si par exemple celui-ci relatait d’un magazine du style Voici ou Closer que Justin Bieber détestait les épinards ou que Eva Longoria affirmait librement qu’elle utilise fréquemment un sextoy) que le psychopathe recherché a flambé à vif un homme travaillant dans une station service.

4) Nous remarquons que le personnage Jordan Turner interprété par Halle Berry est peu sensible devant certains cas dramatiques (telle la scène où elle essaye de persuader à un meurtrier de ne pas se suicider – chose tout de même très difficile – mais celle-ci le fait de manière très détachée - ce genre d’affaire semble être un train-train quotidien pour elle). Cependant lorsque Jordan se retrouve confrontée à des enlèvements de jeunes filles, celle-ci panique et perd pied. On devine alors que Jordan a du être victime elle aussi de ce genre d’agression. Cependant, nous n’avons pas de réponse sur son passé, ce qui est assez frustrant. Le réalisateur Brad Anderson aurait tout de même pu nous offrir quelques flashbacks afin d’en savoir un peu plus…

5) Jordan Turner décide de partir seule en pleine nuit délivrer Casey des mains du psychopathe. On se doute alors déjà qu’il n’arrivera rien à la gamine tellement le film est dénué de rebondissements et d’originalité. Puis, Madame Turner découvre la trappe ou se cache le tueur près d’un drapeau américain à l’extérieur (il faudra noter que la police a inspecté les lieux en plein jour juste avant et qu’ils n’ont, bien sure, pas été capable de remarquer qu’il y avait une trappe près d’un grand drapeau – il aura fallu attendre qu’une femme du 911 (sans escorte) trouve par elle-même et en pleine nuit la cachette du meurtrier - il est évident que nous n’y croyons absolument pas).

6) En ce qui concerne la fin : Quand Halle Berry pénètre dans la cave, elle y perçoit le tueur en train de renifler une chevelure blonde qui, (nous nous doutons bien) a été arrachée d’un crâne de jeune fille. Puis, le psychopathe tente de faire la même chose à Casey, où celui-ci commence à cisailler son crâne (Pour pimenter son film, Brad Anderson y a incrusté un peu de « gore » - sans oublier que la gamine n’a pas trop l’air de souffrir) mais BOUM ! Halle Berry arrive bon moment pour venir la secourir (ce qui était fort prévisible). Jordan Turner se bat alors avec le tueur, celui-ci tentant de la noyer dans le lavabo mais HOP ! La gamine a le temps de se détacher, et comme celle-ci pète la forme (malgré sa blessure à la tête) celle-ci est apte à lui donner un coup de couteau. On continue à y croire (ironie). Après, vient ensuite le coup ultra classique : une course poursuite avec la gamine où l’ado arrive à planter le tueur à l’aide d’un ciseau, celui fait alors une chute d’une échelle (mais malgré cela, il n’est toujours pas mort), alors les deux filles l’attachent à une chaise. Le sang froid dont fait preuve nos deux héroïnes nous semblent un peu démesuré. Casey, toujours en soutif, lance au tueur, très sure d’elle (un peu trop d’ailleurs, car elle n’a pas tellement l’air traumatisée et n’a toujours pas l’air de souffrir avec sa blessure), se donne une contenance et lui raconte la version des faits qu’elle et Mme Turner raconteront à la police : Casey se sera échappée et le tueur aura disparu. Les deux filles partent alors de la pièce - Le tueur s’écrie « où tu vas la salope ? T’as pas le droit de faire ça ! » Et Jordan lui claque la porte au nez en lui disant : « c’est déjà fait ». FIN. [A noter que les filles ont agi sans vraiment réfléchir puisque l’on se doute que la maison ainsi que la cave (où se trouve attaché le tueur) risque d’être visité un jour et alors quelqu’un trouvera le cadavre et ils mèneront (normalement) une enquête.

THE CALL est un film d’une banalité affligeante et d’un ridicule absolu. Aucune tension n’est ressentie. Grotesque et pas du tout réaliste. Nul !

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Un bon petit trhriller mené par halle Berry et sa filmographie en dent de scie. Quelques incohérences scénaristiques sont présentes dans le film mais ne plombent pas celui ci. Mais pourquoi le tueur coupe le chemisier de sa victime si ce n'est pour le coté fan service?
Sinon Mrs Berry fait son job malgré une prestation assez monocorde et la réalisation est de bonne facture, mention spéciale au tueur psycho, trés crédible dans son rôle.

Film prenant, fin décevante, j'aurait aimé en savoir un peu plus sur le tueur.
Il me fait penser au film "The Phone Game" mais en inversé

C est le quasi sans faute pour ce thriller bien réglé et classique. Seul bémol la bande annonce qui en montre trop et une réalisation qui aurait pu encore être meilleurs mais bon c est pour tenter le 5/5

The Call est une très bonne surprise, ce film est assez stressant et nous sommes bien plongés dans cet univers de tension permanente.

Un très bon thriller avec son lot de suspenses et de rebondissements, on ne s'ennuie pas, les personnages de Halle Berry et Abigail Breslin sont attachants et crédibles. J'ai apprécié le fait que le kidnappeur ait une histoire (ça aurait pu être un mec lambda) mais dommage qu'elle soit sous-exploitée. La fin est un peu expéditive cependant, mais ça reste un film à voir.

Assez surpris par le rythme et l'efficacité de ce thriller tout bonnement classique. "The Call" est ce genre de film que l'on attend pas du tout ou on pense. Une bande-annonce peu enviable et une affiche de film très moche, on est pris à la gorge dès le début et ne nous lâche pas jusqu'au bout. Halle Berry revient en beauté avec ce thriller nerveux et qui met à rude épreuve les émotions. Un enchaînement frénétique des scènes d'action et des séquences à huit clos. Grâce à des idées ingénieuses, le téléspectateur n'a pas vraiment un moment de répits. Le seul hic est la fin qui baisse immédiatement de rythme pour une sorte de tension bien américaine. Seule et en véritable héroïne, Halle Berry tombe dans le cliché de la seule capable à arrêter le meurtrier et kidnappeur.
A conseiller véritablement, il vaut le coup d’œil !!

Un film à suspens mais pas un thriller ! De très bonnes idées mais mal ficelées, pas assez intenses. Un rythme assez nonchalant pour ce type de film qui vire plus au drame qu'autre chose.
La fin (la scène de trop !) anéantie totalement l'intérêt à la limite du grotesque. Beaucoup de maladresse surtout avec une Halle Berry qui ne fait pas passer l'émotion, se force, surjoue et çà ne le fait pas ! Seul notre méchant jour convenablement même s'il se freine.
Un bon moment s'en plus. Ne restera pas dans les mémoires ! 3/5 !!!