Film époustouflant, à couper le souffle.. Pendant tout le film, jusque là , c'est à dire la fin, j'ai le coeur qui bat à cent à l'heure. On ne détourne les yeux pas une fois de l'écran, chaque détail, chaque scène est importante. Parfois même il nous vient l'envie de crier, de sauter ! J'essayais au maximum de me calmer. Ce film est juste incroyable, il n'y presque rien à redire. À part la fin un peu trop agitée, le cliché "du monstre qui vous poursuit", du "je reste caché pour pas qu'il me voit" étaient trop prévisibles à mon goût. Pour que ce film soit parfait, il fallait nous surprendre à chaque moment, même pendant le déroulement de la fin ! Disons qu'à la toute fin, j'avoue que j'ai était surprise de la décision de l'agent Jordan et de la jeune kidnappée. On a un petit sourire sadique à la fin, " la revanche est un plat qui se mange froid". Bref, ce film est très bien construit et je suis surprise d'apprendre comment fonctionne les urgences "911" en Amérique. Ce qui fait du film, un film assez réaliste je pense puisque qu'on apprend la "réalité" du métier très difficile à surmonter à mon goût. Le jeu d'acteurs est juste excellent aussi. Tout a été mis en place, par le cinéaste j'imagine pour nous faire flipper tout au long et à la fin nous faire adorée ce film. Juste excellent !
Comédie policière écrite initialement pour Paris Hilton, mais reprise par Halle Berry (qui a défaut d'être blonde, clin d'oeil, s'est affublée d'une perruque mémorable), The Call brocarde avec finesse le service de secours de NY. Chacun y va de son incompétence, sa petite boulette pour faire rire le spectateur complice. Tous les clichés sont visités, en restant toujours à la frontière d'une parodie grossière (les réalisateur ne résistant tout de même à quelques gags ENORMES). Très vite, le spectateur en arrive logiquement au souhait que le super méchant névrosé élimine un à un tout ces empêcheurs de tourner en rond. D'où la petite déception du twist final qui amène à douter : s'agissait il bien d'une comédie (les scènes de tortures; tout de même. Même si çà offre son petit moment de détente...). L'esthétique téléfilm du pauvre, le casting de cinquième ordre lèvent le doute Subtile, trop subtile pour être déchiffré par un non cinéphile, le film est à déconseiller au plus de 16 ans.
Le rythme est soutenu et l’interprétation est sans faille. J’ai revu avec plaisir Abigail Breslin (Little Miss Sunshine) en teen-ager dont vous reconnaîtrez le regard dans les premiers plans, car ensuite… L’originalité du scénario réside dans la découverte, pour nous Français, de l’activité des opérateurs au 911. Un centre d’appels de détresse, que les Américains surnomment la Ruche, et au sein duquel le spectateur salue le stress intense et la haute tension permanente vécus au quotidien par ces opérateurs. C’est à peu près tout, car pour le reste le cinéma regorge de ces poursuites haletantes pour coincer les détraqués. Comme d’autres avant lui, ce film n’évite pas les invraisemblances et ne laissera pas un souvenir impérissable. Efficace, novateur car c’est une opératrice du 911 qui est aux manettes, mais tellement prévisible que The Call s’inscrit comme un film très moyen.
Une course-poursuite intéressante, agréable à regarder et prenante, suivi par une deuxième partie plus prévisible. Belle réalisation de la première partie qui m'a rappelé les films des années 1970 tout en étant dans le cadre d'un centre d'appel moderne. J'ai souvent eu envie de souffler au personnage enlevé: "casse le feu ! Regarde le portefeuille, vite ! Mais tais-toi ! etc". Halle Berry interprète avec conviction. La seconde partie est moins originale, moins passionnante, tout en étant quand même d'un bon niveau. Au final un film qui m'a positivement surpris !
L'art du suspens est indéniablement maitrisé. On pardonnera à "the call" son lot d'invraisemblances et une fin de téléfilm américain grave à un super rythme et un bon suspens.
Un film complètement naze. Le tueur kidnappe la fille, mais ne pense même pas à lui prendre son téléphone. La fille pourrait être retrouvée assez rapidement avec la localisation ou la triangulation de son téléphone, mais malgré ça la police passe des heures et des heures pour la retrouver (même quand une personne sur l'autoroute appelle la police pour leur dire qu'il y avait une personne dans un coffre. Juste pour essayer de maintenir le suspense, le scénario est capable des pire invraisemblance, quand au "tueur" c'est un vrai terminator, vu que tous les gens ont vraiment du mal à l'attaquer ou à le tuer.. si le budget n'était pas important, ça pourrait être un vulgaire téléfilm de l'après midi...
Pour le cas de the call : Brad enderson, moins qu'un réalisateur : un cinéphile. On a compris qu'il connaissait les bases et les codes cinématographiques, mais comme beaucoup d'élèves assouvi par leurs cours, ils oublient que le savoir enseigné n'est utile que s'il est transcendé. Se limiter ainsi à ce qu'il sait plutôt qu'à ce qu'il ne sait pas encore, c'est comme faire un cours de cinéma, c'est comme répéter ce que nous savons déjà, parce qu'il est probablement incapable d'innover. Mais là doit s'arrêter mon jugement sur ce réalisateur que je connais peu, puisque que the call est le seul film de lui que j'ai visionné. Ma critique est un peu trop hâtive, je vais donc me recentrer sur le film. Il n'y a pas de fond, et la forme reste celle des bases cinématographiques. Oui nous sommes en panique lors des scènes d'actions et oui nous sommes en stress lorsque notre protagoniste est dans la cave du tueur (avec la caméra réaliste qui se cache derrière des objets quand le personnage est filmé). Mais malheureusement, cela s'appelle de la reproduction plus que de la réalisation. Alors il serais préférable de juger l'oeuvre reproduite plutôt que la reproduction : J'y gagnerai au change.
Film qui commence bien , qui fini n'importe comment. Du gâchis. On dirait que le réalisateur a voulu assouvir le désir des beaufs conservateurs Américains qui considèrent que la vengeance est dans la constitution. Bref ça tourne au ridicule malgré un bon début avec une angoisse ressenti , un côté humain indéniable ( qui se brise dans la deuxième partie ). Et puis quel manque d'originalité au niveau du psychopathe .. Côté acteur Halle Berry est bonne mais pas aussi éclatante que dans Cloud Atlas , la victime surjoue quelques scènes.. Bref, grosse déception !
Rythmée , The call est un bon film de genre. Bien joué dans l'ensemble , bien mis en scène. Néanmoins je regrette la fin où l'on tombe dans le n'importe quoi fidèle aux républicains américains.