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    Une Promesse
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    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2014
    J'ai comme tout le monde eu ma période Zweig et lu, dès sa parution en 2008, "Le Voyage dans le passé".
    Je me suis donc rué le jour même de sa sortie au cinéma pour y voir l'adaptation cinématographique.
    Curieuse tour de Babel que cette adaptation tournée en Belgique et en anglais par un réalisateur français d'un roman autrichien.
    Le résultat n'est pas honteux. Patrice Leconte n'est pas seulement le réalisateur des Bronzés. C'est un cinéaste polymorphe à qui on doit "Monsieur Hire", une adaptation (déjà) d'un des meilleurs romans de Simenon, "Ridicule" ou plus récemment "Le magasin des suicides" d'après Jean Teulé.
    Il est servi par une pléiade d'excellents acteurs au premier rang desquels Alan Rickman qu'on aurait tort de réduire au seul rôle du professeur Rogue dans la saga des Harry Potter.
    On se laisserait volontiers emporté par le romanesque échevelé de cette histoire d'amour impossible si elle n'était totalement gâchée par un épilogue qui insulte la mémoire de Zweig et en nie la morale désabusée. Espérons pour Patrice Leconte qu'il n'ait aucune responsabilité dans pareille trahison et que ce dénouement honteux lui ait été imposé par des producteurs sans foi ni loi.
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2014
    Après une incursion réussie dans l'animation avec "Le Magasin des suicides" (2012) voici le retour de Patrice Leconte qu'on avait un peu perdue depuis le magnifique voyage sensoriel "Dogora" (2004) malheureusement passé trop inaperçu... Finalement Leconte n'est jamais aussi bon que dans le drame romantique (rappelons-nous "La Veuve de Saint-Pierre" et "La fille sur le pont" entre autres) et il y revient avec ce film adapté d'une nouvelle de Stefan Zweig "Le Voyage dans le passé" parue en 1929. Une histoire allemande transposée en langue anglaise... On se demande bien pourquoi ?! Outre une raison commerciale on ne voit pas, la langue allemande, bien particulière nous aurait encore plus plongé dans l'époque 1912-1920. La 1ère Guerre Mondiale est certe survolée, et c'est bien puisque ce n'est qu'un paramètre historique et que c'est nullement le sujet du film. Néanmoins la conscience et le poids de la défaite, l'histoire se déroulant en Allemagne il aurait été de bonusage de garder la langue originelle sinon pourquoi pas le français ?!... Bref ce n'est qu'un détail qui nous amène par conséquence à un casting tout anglophone mais qu'on ne peut que saluer. Alan Rickman qu'on ne présente plus, Richard Madden (découvert via la série tv "Game of Thrones") et la ravissante Rebecca Hall forme une triangulaire idéale et magnifique au film voulu par Patrice Leconte. L'oeuvre de Stefan Zweig est profondément pessimiste, si Patrice Leconte a arasé ce sentiment (le retour de Louis est un peu moins "problématique") il n'en demeure pas moins qu'il en a gardé une certaine mélancolie évitant (ouf !) le véritable happy end. La belle idée du réalisateur est d'avoir placé les silences, les non-dits et les effleurements au centre de sa mise en scène, laissant aux dialogues une place juste nécessaire. Le jeu des interprètes est juste parfaitement en symbiose avec les cadrages, on sent une direction d'acteur au diapason ; en témoigne d'ailleurs l'acteur Alan Rickman qui a remercié son réalisateur... Les gestes et la frilosité des corps et des âmes touchent au coeur dans cette passion qui n'est pas sans rappeler quelques autres grands classiques du Romantisme. En tous cas il s'agit du meilleur film de Patrice Leconte depuis au moins une décennie.
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2014
    Voir Patrice Leconte tourner un film en anglais est assez surprenant mais c'est un solide défi pour le réalisateur qui adapte ici Stefan Zweig. Le résultat n'est malheureusement pas à la hauteur de nos attentes. "Une promesse" est certainement un beau film qui parle, avec une certaine justesse, de beaux sentiments mais c'est aussi un film un peu fade et un peu long. Il lui manque l'essence, si rare dans les films de ce genre, qui sublime les histoires d'amour pour les rendre éternelles. Grâce à la radieuse Rebecca Hall, qui vient contrebalancer le jeu maladroit et peu convaincant de Richard Madden, on est rapidement pris dans l'histoire car certaines scènes sont belles et très justes. Mais au bout d'un moment, on en vient à se lasser, à devenir extérieur aux personnages qui mettent du temps avant de s'abandonner à leurs sentiments. Il y a des qualités (Alan Rickman, les costumes et les décors) mais la mise en scène, parfois un peu maladroite qui utilise un peu trop un effet de bref zoom et le scénario, un peu longuet, ne captent pas la beauté des sentiments que l'on perçoit mais bien trop brièvement.
    Cinephille
    Cinephille

    159 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2014
    En 1990 Patrice Leconte nous offrait le merveilleux Mari de la coiffeuse, son meilleur film à ce jour et sans doute à jamais. Il renoue là avec la veine romantique dans une adaptation de Stefan Zweig. C'est plutôt bien réalisé, plutôt bien joué mais ça ne fonctionne pas vraiment. Richard Madden est sans doute une erreur de casting, en tous cas le couple qu'il est censé former avec Rebecca Hall ne convainc pas. Alors que le film n'est pas très long il donne une sensation d'étirement probablement parce que la matière n'est pas suffisante. Au final on se demande l'intérêt d'adapter en 2014 cette nouvelle. La contribution de Leconte au centenaire de 1914 ?
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2014
    Pour un premier film en anglais, Patrice Leconte fait bien les choses L'histoire d'amour naissant entre les personnages n'a rien de nouveau, c'est plutôt le regard qu'ont les autres personnages qui est intéressant et, du coup, mis en avant. La réalisation mélange deux styles : le classique avec des plans posés, soignés avec la caméra à l'épaule, dynamique, faisant référence à la nouvelle vague. Ce dernier style n'est utilisé que lorsque les personnages ressentent une émotion forte, comme pour exprimer leur désarroi. C'est surprenant au début, mais on y adhère rapidement. Les images sont belles, jouant souvent sur la profondeur de champ qui évolue sur un même plan pour nous perdre. Quel regret de ne pas voir plus souvent de tels plans au cinéma. Les décors et les costumes sont superbes. La musique, classique, colle avec le style du film et l'enrichit. Les acteurs font de belles interprétations, mais pas leurs meilleures. Même si on se doute de ce qu'il va se passer, on passe un agréable moment.
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Une histoire d'amour où l'on n'en parle quasiment pas (sauf par correspondance), où on ne le fait pas, où le respect dû au supérieur, au mari, à la parole donnée est plus fort que l'emballement des sens, où le temps (10 ans, au moins), n'a aucune prise sur les sentiments (pas plus que l'éloignement géographique), où "Une Promesse" permet de vivre.... Romantisme et pesanteurs sociales. Un film où les non-dits, l'implicite, les regards et les frôlements arrivent à nourrir l'espoir, à transfigurer les êtres... Que l'on est loin de notre époque si exhibitionniste, si voyeuriste, si vulgaire, si prévisible...Le très surprenant Patrice Leconte (qui débuta sa carrière avec "Les Bronzés" !) adapte Zweig (avec Jérôme Tonnerre - coscénariste de 2 de ses films précédents) - "Le Voyage dans le Passé", texte de 1929, publié in extenso en...1976 seulement, plus de 30 ans après le suicide du grand écrivain autrichien. Zweig est un superbe styliste. Leconte réussit à ne pas le trahir, et même à l'honorer, avec une mise en scène classique très soignée, et un cadre épuré (qu'il assure lui-même). La scène est en Allemagne, des abords de la Grande Guerre (1912) à la montée du NSDAP, au début des années 20, après l'humiliation de la défaite - mais si la reconstitution historique est parfaite, l'Histoire reste à la porte de la vaste demeure où la passion naît entre Lotte, 30 ans et Friederich, plus jeune de quelques années - la première étant l'épouse du riche sidérurgiste (sexagénaire, et malade) qui a donné sa chance au second, brillant orphelin... Zweig était un incurable pessimiste - ce "Voyage dans le Passé" avait donc une fin désenchantée que Leconte a modifiée. Sans trahir pour autant le message du roman. On regrettera seulement que le cinéaste français, qui réalisait pour la première fois dans une langue étrangère, ait renoncé à tourner en allemand, avec des germanophones, préférant l'anglais et des acteurs britanniques, pour cause de plus grande aisance personnelle. Cela étant, son film est magnifique - délicat, élégant, intemporel. Avec un trio d'acteurs impeccables : Rebecca Hall, Richard Madden et Alan Rickman - en distinguant particulièrement ce dernier, au jeu extrêmement subtil (le mari). Un cinéma qui se démarque opportunément de la médiocrité caractérisant le gros de la troupe en matière de films, nombrilistes et ronronnants (spécialement hexagonaux).
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Stefan Zweig a écrit inlassablement sur la passion. Amoureuse. De celles qui vous submergent et vous laissent en permanence en manque de l'autre. Mais chez lui, ces amours dévorantes ne sont jamais simples et débouchent souvent sur des drames. Il a été beaucoup adapté mais le cinéma a rarement saisi cette frénésie, proche de la folie. Seul, Ophüls, dans Lettre d'une inconnue, a su pénétrer l'âme des nouvelles de l'auteur autrichien. A son tour, Patrice Leconte, dans Une promesse, tente l'impossible. Et il ne démérite pas bien qu'il n'ait pas choisi la plus originale des histoires de Zweig : un triangle amoureux classique dans l'Allemagne de l'avant-guerre. S'est-il senti paralysé par l'enjeu ? Le cinéaste n'est pas à l'aise pour saisir les frémissements d'une relation qui ne veut pas dire son nom. Corseté par les costumes, il filme avec trop de platitude, se méfiant sans doute du caractère romantique de son récit et ne voulant pas céder à un quelconque lyrisme. Il ne se lâche que sur la fin, mais sa mise en scène est décidément trop sage et académique. De là à dire qu'il a trahi Zweig, certainement pas. Il l'a illustré sagement mais sans fièvre ni excès. Son jeune premier, Richard Madden est un peu pâle à l'inverse de Rebecca Hall qui sait faire passer toutes les nuances de son personnage. Alan Rickman, lui, est remarquable, spectateur ambigu et lucide, qui a tout compris, bien avant les victimes de cette passion.
    Viviane M.
    Viviane M.

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2014
    On connait Patrice Leconte, l'éclectique ! Il n'a pas fini de nous surprendre et de nous ravir.
    D'après une nouvelle de Stefan Zweig, le film nous emmène dans une Allemagne prête à entrer en guerre avec histoire d'amour difficile. La jeune femme est belle, riche et elle est surtout l'épouse du patron du jeune homme. Lui, il est juste un employé de l'usine de son mari. Les images magnifiques, les mots qui sont prononcés, ceux qui sont cachés, les regards échangés, la pudeur des personnages font de ce film un moment de plaisir.
    Christine L.
    Christine L.

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2014
    Un film MAGNIFIQUE! La musique est sublime, le jeu des acteurs..., les images..., le scénario...un excellent moment! Bravo Monsieur Leconte!
    mandy69
    mandy69

    4 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Belle histoire d'amour fidèle au roman, tout aussi touchante et prenante.
    La fin un peu différente semble plus logique pour le format cinéma.

    Le choix des acteurs est parfait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 avril 2014
    Monsieur le secrétaire
    Karl Hoffmeister est marié à Lotte, une très belle jeune femme, beaucoup plus jeune que lui. Il dirige une entreprise. Nous sommes en Allemagne, juste avant la première guerre mondiale.
    Il fait appel à Friederich Zeitz, un jeune diplômé, d’origine modeste, comme secrétaire particulier.
    Côté cour, celui-ci fait rapidement ses preuves et se voit confier de plus en plus de responsabilités, notamment car Karl est très malade.
    Côté jardin, Lotte plait beaucoup à Friederich, mais ne semble pas réceptive.
    Une fois Karl cloué en chambre par son mauvais état de santé, l’entreprise est confiée à Friederich qui devient rapidement indispensable et propose même des investissements au Mexique.
    Lorsque Karl propose à Friederich de partir au Mexique pour deux ans, tout bascule…

    Une belle adaptation qui fait la part belle aux silences, des silences assourdissants, des silences qui ont plus de poids que les mots (citations de spectatrices).
    L’avant-première, au MK2 bibliothèque (Paris 13), s’est faite en compagnie de Patrice Leconte qui a répondu à toutes les questions, même les plus sottes…il m’a semblé tellement réservé, si mal à l’aise dans ce rôle qui n’est assurément pas le sien, mais d’une grande gentillesse.

    Un film d’un metteur en scène français, librement inspiré du livre de Stefan Zweig, auteur autrichien, interprété par des acteurs du Royaume-Uni et tourné en Belgique. Résolument européen, donc !
    Alexarod
    Alexarod

    287 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Hormis « Le joueur d’échecs » je ne goûte guère la littérature de Stefan Zweig, pourtant auteur étranger le plus lu en France, et malheureusement ça ne risque pas de s’arranger là…
    En effet, cela semble très bien adapté certes, les costumes, les décors, les dialogues, les codes et les mœurs reflètent bien l’époque (1912), la photo est belle, le texte est à double sens à de nombreuses reprises, on assiste à un jeu du chat et de la souris incessant (avec le loup dans la bergerie) qui est bien travaillé mais c’est tout et c’est peu. Je m’attendais à un film romantique oui, sans pour autant être tant à l’eau de rose et précieux.
    A côté de ça la diction est plate, les textes en général sont mornes et les paroles ternes, le début trop rapide et sans transitions, la réalisation est académique (tendance cour magistral), la caméra a des soubresauts parfois (nouvelle vague il parait, bonjour le mal de mer), le synopsis révèle tout d’une trame trop fine, si l’histoire est sobre elle est aussi chiante, le rythme est très lent sans accrocher le spectateur, il y a peu de musique et elle colle aux situations mais quand il y en a elle n’est ni belle ni enjouée, la VF est moche (la voix de Rickman est trop grave), ce dernier fait très strict quand les autres sont très mauvais, pour des amoureux on ne voit rien, aucune passion ni désir et encore moins d’attirance.
    Pour le dernier film de Rickman je suis déçu, c’était un habitué des classiques de la littérature mais la majorité était bien plus passionnants. Là c’est juste long sans raison, prévisible à souhait, avec un héros mou et sans charisme, qui n’a qu’une expression de chien battu, tout ça pour pas grand-chose au final, merci de la purge.
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