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    Une Promesse
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    3,2
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    87 critiques spectateurs

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    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2014
    Belle histoire, pas vraiment originale mais tout de même intéressante vu le contexte. Je l'ai trouvé bien ennuyeux ce film notamment à cause de l'ambiance, des couleurs, du peu de dialogues et du rythme biensûr... j'ai personnellement eu du mal avec le personnage de Richard Madden bien trop froid et distant à mon goût ce qui m'a fait douter de cette histoire d'amour.... Je me doute même sans avoir lu le bouquin qiue c'est justement là que l'intérêt du film se situe: dans les non-dits, les regards, les ressentis etc... Et c'est justement là que je reprocherais à Richard Madden de ne m'avoir pas "parlé", je ne l'ai pas senti d'où un moindre intérêt pour le sort des amants....
    calliphilus
    calliphilus

    8 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2014
    Cela se passe en Allemagne en 1912. Un jeune ingénieur, Friederich Zeizt, d’origine plus que modeste car issu de l’assistance publique, intègre une entreprise de métallurgie où il s’investit sans compter. Son patron, Karl Hoffmeister, remarque son zèle et sa compétence. Il lui propose de devenir son secrétaire particulier. Le jeune rencontre l’épouse du patron, Lotte, beaucoup plus jeune que son mari, qui lui propose en sus de son activité de devenir le précepteur de son petit garçon. Les deux gens vont s’éprendre l’un de l’autre.
    Les histoires de Zweig sont d’épouvantables mélos qui ne valent que par la grâce d’un style flamboyant et la finesse de l’analyse du caractère des personnages. De surcroît, le mode d’expression de cet écrivain de langue germanique supporte allégrement une traduction en français, langue connue et admirée de l’auteur. La mise en film ou téléfilm se révèle, en conséquence, une épreuve périlleuse car il faut traduire l’art du narrateur par des images et des mises en scènes adéquates. Patrice Leconte n’y parvient pas. Son film est plat, ennuyeux et convenu. Les acteurs interprètent leur rôle de façon académique et la caméra ne met pas en valeur les tensions sinon de façon lourde. Pagnol lui aussi racontait des mélos mais il les transcendait par des dialogues jubilatoires aisément transposables à l’écran. De plus, Leconte ne respecte pas le sens de la nouvelle de Zweig « voyage dans le passé » lequel voulait démontrer que le temps et son corollaire le vieillissement des personnages, estompait une passion trop vite éclose. On notera aussi des anachronismes (les anciens combattants défilant juste après la grande guerre avec des symboles nazis lesquels n’apparaissent qu’après 1925) et des incongruités comme la lettre de Lotte rédigée en anglais. Finalement, le seul moment d’intense émotion se trouve à l’opéra lorsqu’on entend le duo Florestan/Eléonore mais ça on le doit à Beethoven pas à Leconte. Reste, néanmoins, une reconstitution assez réussie de l’atmosphère de l’avant guerre et les images de la sortie d’usine rappellent le premier film des frères Lumière. Pour mettre en film toute la subtilité de Zweig, je ne vois guère qu’O. Schatzky. Son film « l’élève » d’après une nouvelle d’Henry James est une réussite (hélas ! injustement boudé par la critique) et ses transpositions des nouvelles de Maupassant à la télé, sont un régal. Je ne m’explique pas le peu de cas que l’on fait de ce cinéaste pourtant talentueux. Peut-être est-il trop raffiné et sans l’affectation très française d’un Rohmer ou d’un Resnais.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 mai 2014
    Ce film est très bien maîtrisé, techniquement mais il manque d'âme: on ne sent pas assez la passion secrète des 2 protagonistes. La faute aux acteurs (pourtant le rôle du mari est interprété avec sensibilité et brio) ou à une mise en scène trop convenue?
    Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mai 2014
    Sublime, décors époustouflants et une histoire d'amour de rêve .... Les acteurs sont justes
    Vivien19
    Vivien19

    66 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mai 2014
    Ça ressemblerait presque à une mauvaise blague : Patrice Leconte, réalisateur de la trilogie des Bronzés ou encore de La Guerre des Miss, à la direction d’un film romantique anglais (mais qui prend place en Allemagne, cherchez l’erreur) avec au casting Alan Rickman, Richard Madden (le Robb Stark de Game of Thrones) et Rebecca Hall, que visiblement Lady Vegas n’a pas dissuadé de continuer sa carrière d’actrice. Je suis mauvaise langue : Leconte c’est aussi des bons films, dont Ridicule, film en costumes lui aussi (mais dont le ton était tout autre)… Mais le cinéaste français n’a probablement pas réalisé un bon métrage depuis quinze ans, et le voir s’exporter pour la première fois n’avait rien de rassurant, parce qu’en plus, tenez-vous bien, Une Promesse est une adaptation. De quoi, de qui ? Le Voyage dans le passé de Stefan Zweig. Oui, oui, l’homme à l’origine des Bronzés 3 adapte celui à l’origine du Joueur d’échecs. C’est comme si Michael Bay adaptait Les Frères Karamazov.

    Au-delà de l’aspect loufoque du projet, Une Promesse est d’un sérieux impassible. Quatre-vingt-dix minutes de romance simplette, de musique au piano et de voix-off qui lisent les lettres du bien-aimé. Passé une entame plutôt correcte, le film devient inintéressant au possible, et sa courte durée ne l’empêche pas de durer des plombes. C’est mou, lent, niai et déjà-vu.
    Le plus fou dans cette affaire, c’est que le scénario d’Une Promesse est presque un point positif quand on voit la mise en scène de Leconte. Ce n’est même pas une réalisation plate comme on aurait pu l’attendre, non, c’est encore pire que ça : dans un élan égocentrique ou trop ambitieux, Leconte a choisi de filmer tout ça en caméra portée. Le problème c’est que le film est constitué en grande partie de plans fixes, et voir la caméra bouger dans tous les sens et en profiter pour faire des zooms improbables quand deux personnages discutent tranquillement autour d’un thé, ça frôle le ridicule. Pas qu’il soit défendu de briser certains codes, mais le résultat est ici infâme et gerbant, comme si Paul Greengrass s’était invité sur le tournage et avait pris en charge le cadrage.
    Encore pire : après tout ça, on s’imagine que le casting sauvera les meubles ? Pas du tout : Rebecca Hall surjoue, Alan Rickman est effacé, Richard Madden est dans un rôle vide d’intérêt. Ils ont l’air de s’amuser mais la sauce ne prend pas.

    Les jeux de mots étant de coutume lorsqu’on parle d’un navet, la promesse d’Une Promesse est plutôt respectée : on s’attendait à de la merde, surprise c’est de la merde. Ça sent comme un navet, ça a le goût d’un navet, et ça a toutes les caractéristiques d’un navet, il aurait été étonnant qu’il s’agisse au final d’autre chose qu’un navet. En plus de pouvoir se vanter d’être l’une des plus grosses catastrophes du genre depuis plusieurs années, Une Promesse est un véritable succès critique auprès de la presse française. Il aura fallu attendre que Leconte filme des allemands qui parlent anglais en Belgique pour que le Torchon du Dimanche trouve qu’il capte à merveille les frémissements de l’âme : amusant et terrifiant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 mai 2014
    Ce genre de film peut vite sombrer dans la catastrophe, mais patrice Leconte arrive à tenir le spectateur en haleine pendant tout le film. Il arrive à nous donner quelque chose de différent, visité à sa manière. Le scénario propose de dialogues intéressants et une profondeur de personnages extraordinaires. Cependant il présente un grand défaut : celui du temps. En effet, l'attente dans la séparation dure 6 ans à l'écran mais seulement 10 minutes à l'écran, une attente peu insupportable pour le spectateur donc. La mise en cène de Leconte reconstitue à merveille l'atmosphère du milieu bourgeois allemand. La reconstitution historique est très soignée et représente un intérêt majeur du film. La réalisation est très précise mais Leconte fait volontairement des fautes de réalisation. C'est une manière différente de réaliser de réaliser que nous propose Leconte, mais qui parfois nuit à l'expression du jeu des acteurs. Les acteurs sont époustouflants. Rebecca Hall est une merveille, très élégante et apporte beaucoup de finesse et de beauté. Alan Rickman est très virtuose. Richard Madden, même si un peu noyé par Rebecca Hall, joue très bien. La musique de Gabriel Yared est très convaincante. Une romance pudique réussite grâce à une profondeur inouïe et une interprétation excellente. Critique entière en lien.
    Nelly M.
    Nelly M.

    99 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2014
    Le raffinement des décors, des costumes, l'atmosphère vaguement opiacée, tout cela ferait sourire sans cette ironie dans la voix masculine face au jeune rival en puissance. Les présentations sont un peu longues, précautionneuses. Arrive enfin la dame telle une fleur à cueillir deux fois. Une fraîcheur, un naturel inaltérables, décuplés par son piano hors champ. Idylle retenue à l'extrême, manque de fougue diront les conditionnés aux explosions. Alors oui, c'est traité façon Stefan Zweig, en plus pâle sans doute, avec des pics de cruauté, jamais eau de rose ou mélo pour autant. Ni Harlequin, ni les romans-photos des Emma Bovary années Cinquante ou de leurs toutes jeunes filles en catimini. Et pourtant baume comparable si coeur encore ouvert un tant soit peu... Oser le romantisme de couple à l'identique, pas seulement féminin, un crime à l'époque du tout jetable !
    Danielle B.
    Danielle B.

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2014
    beau film.... beaux élans romantiques.... tout est dans la retenue.
    film étonnant à notre époque....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Alors c'est vrai le scénario n'est pas vraiment très original mais grâce à un très bon jeu d'acteurs, un très bon casting et d'autres points positifs que je dirai après ce film est très prenant et très beau.
    L'histoire est un classique spoiler: ( jeune homme qui tombe amoureux de la femme de son supérieur ... )
    .
    Mais certains passages spoiler: ( comme celui où ils s'envoient des lettres )
    , celui où ils font des sorties ensemble, et que le mari ne voit pas ca d'un bon œil spoiler: où celui où elle le rejette en lui demandant d'attendre son retour
    sont uniques et géniales.
    Les dernières scènes spoiler: ( celles de son retour )
    font éprouver une sorte de suspens et d'appréhension.
    J'ai trouvé ce film super et je le conseille.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    252 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Alors que Patrice Leconte évoquait récemment la possibilité de prendre sa retraite, on l'a rarement vu avec des projets aussi variés. Après le film d'animation musicale Le Magasin Des Suicides, le voici parti tourner en Anglais une adaptation d'un roman de Stefan Zweig. Le début tardif d'une carrière internationale ?

    En Allemagne en 1912, Friederich est un jeune ingénieur fraîchement diplômé et tout juste embauché dans l'usine de Karl Hoffmeister. Ses brillants travaux permettent au jeune homme de gravir très rapidement les échelons de l'entreprise jusqu'à devenir le secrétaire particulier du patron. Atteint d'une grave maladie, celui ci va même lui confier la sous direction de l'usine et l'héberger chez lui. Sur place il va faire la connaissance de Charlotte, la femme de l'industriel et rapidement tomber sous son charme.

    On compte déjà plus d'une cinquantaine d'adaptation des livres de Stefan Zweig, sans compter l'inspiration qu'a pu donner le romancier à d'autres cinéastes comme Paul Wes Anderson avec son dernier film The Grand Budapest Hotel. La nouvelle Le Voyage Dans Le Passé n'avait jusque là jamais été adaptée. C'est le scénariste Jérôme Tonnerre avec qui Patrice Leconte avait écrit Mon Meilleur Ami et Confidences Trop Intimes qui lui a conseillé d'en faire son prochain long métrage.

    Initialement Patrice Leconte avait en tête de réaliser ce film en Allemand et en Allemagne pour rester le plus fidèle à la nouvelle de Stefan Zweig. Mais ne connaissant rien à cette langue, il a finalement opté pour l'anglais, une langue universelle qui permettra au film de connaitre plus facilement une carrière mondiale. Si pour le réalisateur tourner en anglais était la meilleure option, il faut bien avouer qu'en vérité cela à plutôt pour effet de nous faire oublier que cette histoire se déroule en Allemagne.

    Cependant lorsqu'on voit la qualité du casting de ce long métrage, on se moque en réalité du lieu de cette histoire qui parle avant tout d'amour. Le jeune ingénieur est incarné par Richard Madden, l'un des héros de la série Game Of Thrones, qui trouve ici son premier grand rôle au cinéma. Le comédien se trouve tout aussi bon en amoureux discret qu'il l'était en Roi Du Nord dans la série. C'est Rebecca Hall vue dans Iron Man 3 qui joue Charlotte Hoffmeister, un rôle tout en non dit et en grâce qui lui va très bien. Enfin le terrible Herr Hofmeister est interprété avec brio par l'impeccable Alan Rickman qui n'a même pas besoin d'ouvrir la bouche pour en imposer.

    L'histoire d'Une Promesse se démarque des habituelles grandes histoires d'amour par le non dit. Ici les deux amants ne peuvent s'avouer leurs sentiments dans la maison du mari malade. C'est un jeu de regards, de frôlements permanents qui nous tient en haleine. Une tension amoureuse aussi intense qu'un bon thriller dans laquelle on sent le danger d'avouer ses sentiments et de risquer ainsi de perdre une belle situation et d'être déshonoré.

    L'autre sujet du film est celui qui lui donne son nom. Peut-on vraiment promettre de s'aimer lorsque la distance nous sépare ? Parti au Mexique pour une période de deux ans avant de finalement s'y retrouver coincé durant la première guerre mondiale, Friederich disparaît peu à peu de la vie de Charlotte. L'absence cruelle au début fini par s'estomper faute de nouvelles. Les deux amants se seront finalement peut être ratés au désespoir des spectateurs qui vibraient à leur union.

    Patrice Leconte a toujours été très doué pour filmer les émotions. Il trouve ici l'occasion de faire de très belles images sur des silences et des non dits aidé par un casting formidable. Tourner avec des acteurs anglais semble avoir donner un nouveau souffle au réalisateur qui était prêt à raccrocher. Il signe ici une très belle histoire d'amour qui sort des sentiers battus et qui mérite vraiment d'être vue.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Ce film est bien
    Mais il aurait pu être bien plus réussi.

    Les acteurs sont tres bons, c'est vraiment émouvant, leur amour est tout a fait crédible.... mais bon au final c'est quand meme 2h de cocotte minute pour.... un ptit bisou!

    déééceppptiiiioooooon. ALLEZ là!!! SUR LE PUZZLE!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 avril 2014
    Les auteurs ont jugé plus "vendeur" de modifier la fin de la nouvelle de Stefan Sweig et c'est bien dommage. Dans le "voyage dans le passé" les héros s'aperçoivent qu'après toutes ces années et malgré leurs efforts, ils ne parviennent pas à faire revivre leurs le sent à la fin du film mais à la toute dernière scène ils prévoient de ne plus se quitter sans grande conviction ! Malgré cela le film est vraiment bien joué, l'histoire fine et de qualité ...bref c'est un très bon film.
    joelle g
    joelle g

    92 abonnés 879 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2014
    Une belle reconstitution de l'ambiance de la bourgeoisie allemande et de ses codes avant guerre en 1912 . Une belle histoire d'amour tout en retenue vue l'époque . Un film parfois long mais c'est peut-être ce qui en fait son charme . Un ton juste . J'ai aimé et je le recommande car les films en costumes sont rares .
    adrien7514
    adrien7514

    45 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2014
    Un film subtile avec une tres belle photographie. Il aborde une periode peu abordé l'Allemagne d'avant guerre.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Belle photo, beaux costumes, belle musique de Gabriel Yared... Et so british, malgré un matériau de Zweig et Leconte aux commandes. Mais on reste sur notre faim, deux décennies après les meilleurs Ivory sur le même thème. Le style un peu lisse est cependant compensé par le jeu intense du lumineux Richard Madden, une révélation.
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