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Arlette et les mécanos
72 abonnés
560 critiques
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3,0
Publiée le 12 janvier 2015
Il manque une dimension à ce film. Romantisme absolu, une quasi définition du genre et pourtant on ne ressent aucune fièvre, aucune exaltation. L'histoire nous est contée sans passion. Les faits se déroulent, les sentiments naissent, existent, voilà tout. Patrice Leconte aurait dû être entièrement fidèle au roman et ne pas transformer la fin. Au moins, cela aurait donné l'ampleur dramatique qui manque furieusement à son film. Je n'ai pas trouvé les acteurs extraordinaires. Pour un film d'époque, j'ai largement préféré La veuve St Pierre.
Ma plus grande peur avec ce film c'était que la fin soit triste, et heureusement ça ne l'a pas été. Le casting est incroyable, le jeux des 3 principaux acteurs est juste; l'histoire d'amour est passionnante. Les décors, costumes et l'ambiance sont sublimes !
Adapté d'écrits, cette romance dramatique signée Patrice Leconte est, malgré un manque d'originalité et de timides cadrages, pourvue d'un bon scénario, des décors et costumes fidèles à l'époque et interprétée par une distribution de premier choix. Un bon divertissement.
Patrice Leconte est capable du pire comme du meilleur. Avec "Une promesse" il atteint incontestablement le sommet de son talent. Dans la lignée des grands mélos hollywoodiens et français des années 40-50 mais dépoussiéré d'une certaine lourdeur. Un petit bijou pour amateurs du genre...
Une énième histoire d'amour contrariée, rien de bien tentant et au final, un film attrayant car les acteurs sont attachants et dans leur rôle. Reste une réalisation et des mouvements caméras un peu incompréhensibles donnant au film un aspect bâclé, dommage !
Un film magnifique, à l'instar de son actrice principale Rebecca Hall. La mise en scène est élégante l'alchimie entre les comédiens est évidente, le tout fonctionne parfaitement et on est sous le charme tout le long. Alan Rickman réussit même à être touchant avec un rôle peu évident pour susciter l'empathie. Un petit bijoux de Patrice Leconte.
3 étoiles pour cette promesse de nous raconter cette belle histoire d'amour contrariée du début du 20ème Siècle. Décors,costumes,cadrages et personnages jouent à l'unisson , la rencontre et le désir de la Passion dévorante de deux êtres qui vont traverser le temps et le temps d'une Guerre. Un mari malade, diminué mais digne joué à merveille par A. Rickman. D'une manière adroite,juste et sans excès, Patrice Leconte nous livre sa propre vision des écrits de Zweig en retenant sa caméra d'un Académisme volontaire ,en restituant le bien séant de l'époque , où ce désir se perd dans des luttes intérieures que l'Homme ne sait pas gagner.
La bande annonce semblait plus prometteuse, en fait elle résume le film qui est beaucoup trop long pour le propos et pas assez transgressif..............
J'ai eu le bonheur d'avoir quelques scène comme figurante dans ce film... et je suis impatiente de le voir, de m'y voir. Merci à l'équipe de Patrice Leconte.
Adaptation d’une nouvelle écrit par Stefan Zweig, Une promesse est aussi un film français puisque c’est notre cher Patrice Leconte qui tient ici la caméra. Les premiers instants sont un peu déstabilisants en raison des nombreuses ellipses transformant ainsi Friederich de nouvel employé à grand patron en moins de 5 minutes. Des sauts dans le temps qui ponctueront le film du début à la fin mais qui se montreront moins confus par la suite pour se concentrer sur la relation naissante entre Rebecca Hall & Richard Madden. Voici un couple charmant à l’écran auquel on s’attache rapidement, le seul souci c’est qu’on se retrouve avec une histoire un peu trop lisse pour réellement nous emporter.
Friederich Zeitz est un jeune diplômé brillant, il est embauché dans une usine de sidérurgie. Le patron de cette usine, Karl Hoffmeister, remarque son talent et le prend sous son aile comme conseiller. Mais Hoffmeister est gravement malade du cœur, il installe donc son conseiller chez lui ou met le loup dans sa tanière sans s’en rendre compte car sa femme, Lotte, est jeune et belle, elle tombera sous le charme de ce jeune homme…
Le fait que ce film soit une adaptation du Voyage dans le passé de Zweig m’a tout de suite attiré. Etant l’un de mes auteurs fétiches, je ne pouvais que visionner ce film, en plus, je n’avais pas lu le texte d’abord, ce qui m’a permis de ne pas être trop dur avec l’adaptation.
Le film est lent mais c’est une lenteur loin d’être désagréable, c’est le temps qu’il faut pour rapprocher ce couple et que les sentiments se mettent petit à petit en place. Cela reprend dans une moindre mesure, la description des sentiments que Zweig fait si précisément. Les jeunes tentent de se rapprocher, Lotte s’immisce dans sa vie secrètement (quand elle va voir son logis) et Friedrich est de suite sous le charme et tactile, on sent son désir qu’il n’arrive pas à refouler.
Mais cette relation est impossible, d’abord dans ce lieu qui est tout de même à Monsieur Hoffmeister avec qui Lotte est mariée et dont elle a un enfant. Hoffmeister voit ce rapprochement et décide que Friedrich dirige un gisement au Brésil. Cette distance pense-t-il va les séparer. Avant son départ, Lotte et Friedrich se font la promesse d’être ensemble à leur retour. Pendant cette absence, ils s’écrivent mais la guerre arrive, 14-18, et coupe tout contact entre l’Europe et l’Amérique.
Leurs retrouvailles sont intenses, le temps les a-t-il trop changé ?
Un beau panel d’acteurs : Alan Rickman (Rogue dans Harry Potter) et Richard Madden (Robb Stark dans Game of Thrones !).
Bref un joli film dont il me tarde de lire le livre original !
Leconte aime se coltiner à l'Histoire comme Alexandre Dumas pour lui faire de beaux enfants...après la cour de Louis XVI recomposée en Célimènes et Trissotins de "Ridicule", il transpose et modifie le récit désabusé de Zweig devenu thème mélancolique qui peint la fin d'une époque codifiée Une reconstitution soigneuse des modes de vie juste avant la grande guerre On y sent la perversité du vieux mari spoiler: dévoilée en fin de film le poids des interdits, le gout du transgressif autant d'éléments qui cristallisent (au sens Stendahlien) des refoulements en sentiments exaltés....Le traitement d'une intimité partagée ( source d'amour irrépressible) est rendu avec une force et une délicatesse à la Jane Campion dans" Starlight"..Manque la sublimation de l'art, mais ce jeune ambitieux parait touché par une grâce inconnue. Vous apprécierez ce film si vous êtes esthète et/ ou sentimental...
Un beau film, tout en subtilité, sensibilité et élégance. Le film est lent, certes, mais pas ennuyant pour autant. Une histoire d'amour faite de regards, de sourires: tout est dans la suggestion. Rebecca Hall est remarquable ainsi qu'Alan Rickman, petite réserve pour Richard Madden peut-être un peu trop détaché, comme s'il pensait constamment à autre chose, en même temps c'est peut-être le cas, mais je n'adhère pas vraiment. J'ai en tout cas passé un très bon moment et dernière chose, même si je ne suis pas une experte, j'ai trouvé le jeu des caméras vraiment efficace, comme si elles tremblaient légèrement dans les moments où l'émotion doit transparaitre.