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Ykarpathakis157
4 610 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 28 octobre 2020
Pour être un film d'amour Une Promesse manque certainement de romance. La façon dont leur amour est dépeint est complètement terne. Il n'y a pas d'accumulation substantielle qui mènerait à la scène où ils se promettent leur amour l'un à l'autre. Cela est peut-être dû au fait qu'ils retiennent leurs sentiments car Charlotte est mariée. Mais c'est trop sobre, trop poli et trop convenable. Si peu de passion et d'émotion qu'il est difficile de croire que Charlotte et Friedrich sont tombés amoureux l'un de l'autre ont vécu une relation secrète pour être séparés avec peu de communication pendant six ans. Cela évoquerait sûrement une forme de réponse émotionnelle ?. Quand les amants sont enfin réunis ils sont froids sans émotion et agissent comme s'il y avait une histoire tacite et sombre entre eux malgré le fait qu'ils ne se sont même jamais embrassés. Dans l'ensemble le film manquait de tension et de l'intensité que l'on attend d'une romance interdite. Ce qui est dommage car les costumes, les décors et la musique étaient magnifique. Patrice Leconte devrait continuer a faire des films avec des acteurs français car c'est ce qu'il fait le mieux...
Cela se passe en Allemagne en 1912. Un jeune ingénieur, Friederich Zeizt, d’origine plus que modeste car issu de l’assistance publique, intègre une entreprise de métallurgie où il s’investit sans compter. Son patron, Karl Hoffmeister, remarque son zèle et sa compétence. Il lui propose de devenir son secrétaire particulier. Le jeune rencontre l’épouse du patron, Lotte, beaucoup plus jeune que son mari, qui lui propose en sus de son activité de devenir le précepteur de son petit garçon. Les deux gens vont s’éprendre l’un de l’autre. Les histoires de Zweig sont d’épouvantables mélos qui ne valent que par la grâce d’un style flamboyant et la finesse de l’analyse du caractère des personnages. De surcroît, le mode d’expression de cet écrivain de langue germanique supporte allégrement une traduction en français, langue connue et admirée de l’auteur. La mise en film ou téléfilm se révèle, en conséquence, une épreuve périlleuse car il faut traduire l’art du narrateur par des images et des mises en scènes adéquates. Patrice Leconte n’y parvient pas. Son film est plat, ennuyeux et convenu. Les acteurs interprètent leur rôle de façon académique et la caméra ne met pas en valeur les tensions sinon de façon lourde. Pagnol lui aussi racontait des mélos mais il les transcendait par des dialogues jubilatoires aisément transposables à l’écran. De plus, Leconte ne respecte pas le sens de la nouvelle de Zweig « voyage dans le passé » lequel voulait démontrer que le temps et son corollaire le vieillissement des personnages, estompait une passion trop vite éclose. On notera aussi des anachronismes (les anciens combattants défilant juste après la grande guerre avec des symboles nazis lesquels n’apparaissent qu’après 1925) et des incongruités comme la lettre de Lotte rédigée en anglais. Finalement, le seul moment d’intense émotion se trouve à l’opéra lorsqu’on entend le duo Florestan/Eléonore mais ça on le doit à Beethoven pas à Leconte. Reste, néanmoins, une reconstitution assez réussie de l’atmosphère de l’avant guerre et les images de la sortie d’usine rappellent le premier film des frères Lumière. Pour mettre en film toute la subtilité de Zweig, je ne vois guère qu’O. Schatzky. Son film « l’élève » d’après une nouvelle d’Henry James est une réussite (hélas ! injustement boudé par la critique) et ses transpositions des nouvelles de Maupassant à la télé, sont un régal. Je ne m’explique pas le peu de cas que l’on fait de ce cinéaste pourtant talentueux. Peut-être est-il trop raffiné et sans l’affectation très française d’un Rohmer ou d’un Resnais.
Un beau film, tout en subtilité, sensibilité et élégance. Le film est lent, certes, mais pas ennuyant pour autant. Une histoire d'amour faite de regards, de sourires: tout est dans la suggestion. Rebecca Hall est remarquable ainsi qu'Alan Rickman, petite réserve pour Richard Madden peut-être un peu trop détaché, comme s'il pensait constamment à autre chose, en même temps c'est peut-être le cas, mais je n'adhère pas vraiment. J'ai en tout cas passé un très bon moment et dernière chose, même si je ne suis pas une experte, j'ai trouvé le jeu des caméras vraiment efficace, comme si elles tremblaient légèrement dans les moments où l'émotion doit transparaitre.
Ce n'est pas un grand film mais c'est un film réussi. Le scénario et la réalisation sont réussis. Le fait qu'il soit une adaptation de l'oeuvre de Stefan Zweig n'y est pas pour rien. Le film montre avec réussite ce qui se passent entre deux être à travers leurs discussions, leurs regards, leurs contacts. De plus, il réussit à ne pas sombrer dans la mièvrerie contrairement à d'autres films qui évoquent des romances à la fin du 19ème et au début du 20ème sièce. Le jeu des acteurs est également réussi. Le seul bémol est que le film ne nous surprend pas : on devine rapidement comment les choses vont évoluer.
J'ai eu le bonheur d'avoir quelques scène comme figurante dans ce film... et je suis impatiente de le voir, de m'y voir. Merci à l'équipe de Patrice Leconte.
A quoi bon s'inspirer d'un obscur Sweig puisqu'il s'agit pratiquement du même thème que celui du merveilleux "La maison des bories" de Jacques Doniol-Valcroze tourné dans les années 1970 et qui à l'époque avait une toute autre saveur. Ici on a un banal téléfilm académique qui manque singulièrement de souffle avec des acteurs inconnus, farinés et costumés. Il serait temps que P Leconte comprenne qu'il était beaucoup plus efficace en mettant son intelligence au service des comédies de ses débuts....
Agréable moment que cette Promesse qui est l'adaptation d'une nouvelle de Stefan Zweig intitulée "Le Voyage dans le passé". J'ai été envoûté par Rebecca Hall que j'ai trouvé resplendissante et qui a tenu ce rôle de manière magistrale.
Voilà du cinéma avec de formidables acteurs. Et toujours la sublimissime Rebecca hall au sommet de son art. Big up à monsieur Patrice Leconte pour ce sensuel et émouvant film
bon film, bon acteurs, un peu trop de piano pour souligner la romance à mon goût, et finir spoiler: sur un baiser est presque impardonnable pour moi tellement c'est classique, attendu et mièvre..
La bande annonce semblait plus prometteuse, en fait elle résume le film qui est beaucoup trop long pour le propos et pas assez transgressif..............