Pas mal, au moins par moments - car dans l'ensemble ça ne tient pas tout à fait la route. Mais plus le film avance, plus il devient surprenant - même si on comprend qu'on puisse aussi bien se lasser, ce qui n'a pas été mon cas. Or contre attention, plus home made tu meurs! C'est peut-être trop.
L'idée m'avait plu: partir, ne pas rentrer, ne pas avertir, rompre avec tout sauf avec la fête, l'amitié, la démesure. Mais il y a trop d'invraisemblances. Ils boivent trop, se shootent trop pour tenir le coup. Car ils marchent beaucoup, dans des conditions dures ; ils rencontrent des gens fort sympathiques qui les supportent saouls, sales, agités, bruyants....! Car eux, en personnages de cinéma ça va mais dans la vraie réalité ils seraient plutôt antipathiques et repoussants ! La rencontre avec le chatelain, c'est un peu un conte de fée : cela fait rêver, que demander de plus finalement ? La fin, c'est ce qu'il y a de plus vraisemblable. Ils ne savent pas trop comment se séparer et finir ce grand tour. Je ne regrette pas d'être allée voir le film mais je m'attendais à mieux.
Le trip hallucinant d'une vraie fausse fanfare belge vraiment barrée. Entre la comédie et l'émotion, le docu et la fiction, ce film étonne. Un voyage au bout de la bière.
C'est un film qui ne manque pas d'intérêt, le principal étant sans doute une forme de réalisme puissant qui fait penser en permanence que ce film n'est pas une fiction mais un documentaire... L'histoire est en soi assez incroyable mais on y croit malgré tout... et au delà il y a des questionnements sur l'âge, sur les sentiments humains, la solitude, ... malheureusement pas assez aboutis mais quand même amorcés, ce qui n'est déjà pas si mal. Ce film met aussi en scène la forêt ardennaise et la Wallonie, ce qui est intéressant.
Une bande de copains en crise de la 40aine qui vire même en crise d'adolescence avec un esprit de débauche festive estudiantine dans un premier temps pour basculer petit à petit sur des remises en question, la peur d'arrêter ce "grand tour" et replonger dans la routine quotidienne. Un film petit budget tourné le weekend par des acteurs amateurs qui bossent la semaine. Des expressions linguistiques bien liégeoises pour lesquelles un sous-titrage par moment pourrait être utile aux non-initiés ;). Si vous avez envie d'embarquer dans un road movie pédestre et rural, prenez le convoi en route et laisser vous porter par ce film.
Du Grand' Belge!! De la quête de guindaille à la quête de sens... Les deux parties du film nous entraîne dans leur folies et nous interrogent sur notre propre existence
deconnade, bieres à la main du genre de celles qu'on fait à 22 ans quand on a integré une ecole, ou du genre defoulement d'étudiants americains desoeuvrés. ça rote, ça sniffe à tout bout de champ.
Si vous resistez à cela 45 minutes, vous pourrez alors commencer à apprécier une premiere rencontre qui nous sort de la vacuité ambiante du début.
J'allais oublier : ils deambulent, munis de divers instruments de percussion, et en usent comme des pieds : si seulement ils savaient en jouer !