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    Ingrid Jonker
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    JCOSCAR
    JCOSCAR

    119 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Ingrid Jonker est sur la vie de cette femme poêtesse sud africaine. Ce biopic montre les tourments de cette femme sur la lutte contre l'apartheid, la justice, et sa vie amoureuse qui est loin être une poésie.
    Tamar Baruch
    Tamar Baruch

    31 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2012
    Un film émouvant, très bien joué par la grande star hollandaise Carice van Houten, il ya Rutger Hauer (Bladerunner) et plein d'autres acteurs exellents.
    Une écrivain Sud Africaine des années 60 qui souhaite les black et les blanc mélangé. Son père est tête de police est ultra raciste et Afrikaner.
    Elle plonge dans la folie. Une histoire d'amour, de recherche de père et la vie d'une artiste tourmenté. A voir. Un bijou.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 février 2012
    « Elle cherchait l’amour et la justice. Elle a choisi la poésie. » Très beau film sur la poétesse sud-africaine, Ingrid Jonker (jouée par l'excellente Carice Van Houten "the black book"). Afrique du Sud, années 60. Destin tragique de cette Afrikaaner, qui toute sa vie à dû affronter un père (le très rare Rutger Hauer), ministre de la censure du parlement sud-africain, qui n'aura de cesse de la dévaloriser, sur ses œuvres, sur ses idées contaires aux siennes, sur sa vie…Face au rejet et aux différends paternels, ses souffrances, la situation de son pays confrontée à l'Apartheid, Ingrid ne trouve plus sa place dans ce monde injuste, malgré ses amours tumultueuses avec l'écrivain Jack Cope (entre autres). Nelson Mandela évoquera Ingrid Jonker devant le Parlement en 1994, en citant un de ses poèmes (virulent) "The Child" (L'Enfant n'est pas mort, Ed. Le Thé des Ecrivains). Un film émouvant sur la tolérance, le courage et… la poésie !
    L'enfant n'est pas mort
    l'enfant lève les poings contre sa mère
    qui crie Afrika ! crie l'odeur
    de la liberté et du veld
    dans les ghettos du coeur cerné
    L'enfant lève les poings contre son père
    dans la marche des générations
    qui crie Afrika ! crie l'odeur
    de la justice et du sang
    dans les rues de sa fierté armée
    L'enfant n'est pas mort ni à Langa ni à Nyanga
    ni à Orlando ni à Shaperville
    ni au commissariat de Philippi
    où il gît une balle dans la tête
    L'enfant est l'ombre noire des soldats
    en faction avec des fusils blindés et des matraques
    l'enfant est de toutes les assemblées de toutes les lois
    l'enfant regarde par les fenêtres des maisons et dans le coeur des mères
    l'enfant qui voulait simplement jouer au soleil à Nyanga est partout
    l'enfant devenu homme arpente toute l'Afrique
    l'enfant devenu géant voyage dans le monde entier
    Sans laissez-passer
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2012
    En 1994, devant le parlement sud-africain, Nelson Mandela lut un poème dédié à un enfant noir tombé sous les balles d'un policier, au début des années 60. Cette ode, symbole des années d'apartheid, a été écrite par une jeune femme blanche, Ingrid Jonker (1933-1965), engagée politiquement, poétesse, femme libre dans un pays qui bafouait les droits de l'homme. Le film qui retrace sa courte vie et sa fin tragique est tronqué, souvent inexact et souffre de quelques ajustements gênants (on y parle anglais et non afrikaaans, le personnage d'André Brink, l'un de ses amants, porte un autre nom, etc.). Passionaria, Ingrid l'était autant dans son art que dans le combat politique et dans sa propre vie sentimentale, tumultueuse. Le film de Paula van der Oest élude beaucoup d'aspects de son existence, les gardant en simple toile de fond. Ce qui l'intéresse est la femme, dans toutes ses contradictions et ses excès. Ingrid Jonker buvait trop, aimait trop, vivait trop. Ses relations compliquées avec son père, président de la commission de censure du parlement et convaincu de la supériorité de la race blanche est la clé de son mal être, de ses dépressions à répétition, de son internement après une IVG, de son suicide. Le portrait que le film trace d'elle est lacunaire et manque de finesse. Dommage, d'autant que Carice van Houten joue le rôle avec tout le talent vibrant qu'on lui connait. On ne peut s'empêcher de rêver, malgré tout, de ce qu'une Jane Campion aurait su exprimer d'une telle histoire.
    cristal
    cristal

    181 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2012
    Le film s'ouvre sur les mouvements hoûleux d'un bord de mer d'où émerge une voix off ; un poème de Ingrid Jonker. La mer, muette, l'est toujours à la fin du film dans un immense plan qui se déploie sur elle comme sur le poème, plus symbolique encore, et dit par Nelson Mandela lors de son discours au Parlement sud-africain en 1994. On peut voir dans ces deux plans simples et beaux une fonction symétrique qui évoque tout ce que le film tente de construire entre eux - sans y arriver, à savoir l'utilisation de la poésie de Jonker pour donner une voix à ceux qui n'en ont pas. Le film, qui génère d'emblée un certain plaisir car il donne à découvrir une artiste souvent méconnue au-delà de son pays et d'une grande richesse humaniste, touche donc à une volonté politique, en fait bien vite évacuée sous le signe d'un geste humanitaire. Le problème de la réalisatrice, c'est que son biopic ne va jamais au-delà de son sujet premier qui n'est que la description toute tracée d'une figure d'artiste maudite par la vie, alors que le véritable sujet du film était peut-être la parole et la parole. Celle du milieu intellectuel blanc et celle des civils noirs révoltés durant les conflits au sein de l'Apartheid. Mais aussi leur réponse, leur écho dans l'oeuvre de Jonker. Car mis à part la citation de poèmes pour la plupart en voix off, le dialogue n'est jamais offert aux minorités, aux opprimés et c'est pourtant de cela que parle le film. Le scénario est à ce point centré sur l'iconographie féminine qu'il en oublie le contrechamp qui anime pourtant l'humanité du personnage. Jusqu'au point de traiter le décor de Cap Town à sa réduction primitive de tropiques et de bords de mer. Les tensions raciales et les conditions sociales du peuple noir sont évoquées dans un geste manichéen proche de l'opération anesthésique alors que les groupes intellectuels que nous suivons se battent furieusement contre cette injustice. De quoi alors parle le film si ce n'est pas de l'enrichissement culturel, dialectique, poétique? Comme souvent dans un biopic, le récit ne se focalise sur rien d'autre que le parcours de l'artiste et ses balises repères. Quand bien même le film, jouant la carte du classicisme à ce niveau, n'est pas d'une grande intensité de mise en scène tant la joliesse du cadre semble primordiale. Les séquences-clés (la noyade vers le début du film) semblent volontairement ratées pour ne jamais tomber dans l'excès mélodramatique et, c'est une qualité, le film en évite en effet tous les pièges. Malgré tout, difficile de ressentir plus qu'un petit plaisir instantané face à cette dramaturgie dévidée de la vie de Jonker ; si l'imagerie cruelle du père est rendue avec talent, tout comme le rapport entre l'enfant tué par les soldats et son propre enfant qu'elle tue en avortant, on a en revanche du mal à comprendre la logique psychique du personnage dans son détail, et notamment les raisons soudaines de sa folie et de ses nombreux internements, étapes passées sous silence par la grâce de l'ellipse. Certes l'intensité de jeu de Liam Cunningham et la subtilité de Carice Van Houten soutiennent avec amabilité le regard que l'on porte sur le film, bien 'fait' (le terme est vil et courant, mais il en représente assez bien la dimension), sauf que l'adhésion ne peut pas véritablement aller au-delà de notre part de naïveté et d'empathie pour cette poétesse vibrante et inspirée par la déception de la vie et de l'amour, tout simplement parce que trop souvent, les biopics n'expriment qu'une évidence esthétique, éthique, intellectuelle et émotionnelle. Ils ne vont que trop rarement derrière leur propre matière.
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