Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Adri P
12 abonnés
294 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 28 mars 2015
Drame d'une écrivain de l'ombre à une période probablement difficile de s'imposer pour cette personne tourmentee. Qualité qui monte crescendo au fur et à mesure du film.
film qui nous fait découvrir le destin de Violette LEDUC, écrivaine méconnue, qui a porté comme un fardeau durant toute sa vie, le fait d'avoir été une enfant illégitime. A cause de cela, elle se trouve laide, indésirable. A force de détermination, elle va trouver le succès sur le tard grâce à Simone DE BEAUVOIR, qui a décelé chez elle un vrai talent d'écrivain. Ses récits controversés, dérangeants pour l'époque racontent le vécu de cette femme complexe, sensible avec ses expériences homosexuelles. Elle a ouvert les portes à des femmes en parlant de sexualité, d'avortement. Un très beau rôle pour Emmanuelle DEVOS . Kimberlain n'est pas en reste, elle nous bleuf dans le personnage de SIMONE DE BEAUVOIR . Une très bonne reconstitution d'une époque pas facile pour les femmes libérées dans cette France emprisonnée dans des carcans machistes. à voir
Dans cette France d'après guerre aux couleurs ternes, à l'environnement est froid, humide, l'amorce est peu engageante, mais la trame est suffisamment intéressante pour tenir et partager cette histoire de femmes. L'une "M'âme Beauvoir" comme l'interpelle le concierge, est à l'aune de son engagement pour la cause des femmes, surfant dans les milieux intellectuels, et l'autre, dans la souffrance, passionnée, écorchée vive, et à la notoriété qui tarde même si son talent est reconnu. Elles se nourrissent l'une de l'autre sur des itinéraires parallèles. Si vous tenez jusqu'au but, vous aurez même droits à quelques images colorées du sud de la France alors que commence la seconde partie de sa vie. C'est lici que se termine cette bio. Très belle performance de comédiennes.
Je ne savais pas que le cinéaste avait également fait Séraphine. Et ici aussi c'est superbe je ne suis pas d'accord avec la critique précédente. Je ne connaissais pas Violette Leduc et ce portrait de femme m'a passionné. En face De Beauvoir, très sûre d'elle et femme forte, Et Violette fragile et en manque d'amour. Écrit des livres sur ce qui manque le plus à sa vie. Témoin ces belles scènes dans les champs. Violette veut que Beauvoir quitte sa vie, car elle a trop de place dans son existence. C'est très très beau comme film et la narration est passionnante. Les deux actrices sont sublimes
Portrait d’une femme écrivain qui durant toute sa vie ne trouva de réconfort que dans l’écriture, “Violette” pourrait avoir pour sous-titre “La femme qui ne s’aimait pas”. On suit donc Violette Leduc fille illégitime, femme mal mariée, amoureuse malheureuse et écrivain sans succès. Le film, qui ne s'abîme pas dans une biographie exhaustive et fidèle, retrace le portrait d’une femme qui, mal partie dans la vie, incarnera, et c’est là toute la raison du soutient sans faille de Simone de Beauvoir à son encontre, une modernité dans sa volonté de vivre sa vie et notamment sa vie amoureuse libérée des conventions que la société imposait aux femmes. Le film qui débute au milieu de la Seconde Guerre Mondiale, accompagne cette femme dès le début de son aventure littéraire et autobiographique : ses premiers écrits sous l’impulsion de Maurice Sachs, sa rencontre avec Simone de Beauvoir, son amitié avec Jean Genet (qui comme elle fait place à son homosexualité dans son oeuvre littéraire). Le film mets surtout en lumière les rapports ambiguës entre Violette et Simone de Beauvoir pour qui la première ressent une passion jalouse et quasi obsessionnelle et qui va pour lui plaire autant que pour réaliser son rêve de succès littéraire suivre ses conseils et se raconter dans ces romans. Le personnage de Violette n'apparaît pas pour autant sympathique tant son envie d’être aimé lui fait commettre des absurdités, dont les moins graves sont de s’enticher d’hommes homosexuels, et qui vont lui aliéner nombre de proches et rendre difficiles ces rapports avec l’auteur du “Deuxième Sexe”. Le film très bien reconstitué peine tout de même à passionner, la faute à une héroïne trop névrosée et trop peu connue hors des cercles d’amoureux des livres qui peine à toucher un spectateur rapidement agacé par ses obsessions personnelles et professionnelles. L’interprétation d’Emannuelle Devos est parfaite, mais elle ne peut rien à la désaffection rapide du public pour son personnage. Elle soutenue dans cette aventure par une Sandrine Kiberlain plus vraie que nature en Simone de Beauvoir. Un film intéressant pour ceux qui s’intéressent à cette écrivain ou à la littérature en général, mais qui laissera ennuyé le reste du public, malgré une interprétation solide.
Un bon film sortant des sentiers battus et racontant les relations privilégiées de cette Violette Leduc avec des grands noms de la littérature du XXe siècle. L'approche est originale, l'ambiance d'époque bien rendue et surtout le personnage principal complexe et mystérieux dans ses actes, ses prises de position et ses pensées. L'interprétation est sans failles notamment dans le chef d'Emmanuelle Devos qui trouve là un grand rôle à la mesure de son talent !
Après « Séraphine » entre autres, Martin Provost nous propose à nouveau de nous faire découvrir une artiste oubliée des siècles passés. Saluons l’intention dans une époque ou les biopics fleurissent même sur des terrains vagues et à la minute même ou meurent les chanteurs populaires ou des révolutionnaires fabricants de téléphone et de tablettes. Dans la forme, on retrouve la même sensibilité, la même envie de mettre en avant sobrement,ici l’écrivaine Violette Leduc, par des citations -pas assez fréquentes à mon gôut- très belles et imagées à l’écran. Les passages lus sont magnifiques et empreints de sincérité.
L’adéquation entre l’actrice, la femme Emmanuelle Devos et son personnage est parfaite: elles sont directes, franches, abruptes: elles ne se cachent pas derrière les mots, ce qui pour une ecrivaine peut être utile...
Avec ce film, le réalisateur français Martin Provost lève le voile sur la vie de Violette Leduc, romancière française méconnue voire oubliée du début du 20ème siècle. Pourtant cette femme eut un destin étonnant et bouleversant. Issue d'un couple illégitime, son père refuse de la reconnaître ce qui fait d'elle une « bâtarde ». Cet état de fait lui gâche la vie et l'empêche d'être heureuse à tout jamais. Persuadée d'être laide et incapable d'aimer ou d'être aimer, elle souffre d'une terrible solitude que seul le plaisir d'écrire atténue un peu. Simone De Beauvoir (dont elle est éperdument amoureuse), Albert Camus et Jean Genet seront ses amis et joueront un grand rôle dans sa vie. Le film est une passionnante reconstitution historique et on suit avec attention la vie douloureuse de cet écrivain en avance sur son époque. L'interprétation d'Emmanuelle Devos dans le rôle titre est simplement géniale tout comme celle de Sandrine Kiberlain en Simone de Beauvoir... A voir !!
J ai adoré. Surtout un film avec deux grandes actrices françaises: E. DEVOS et S. KIBERLAIN. L histoire est touchante. Ce film m a bouleversée. Je n arrive pas comprendre, comment on peut critiquer ce film bijou.
On va jouer franc jeu, le nom de Violette Leduc m’était jusqu’alors inconnu avant de découvrir le film de Martin Provost. Il y avait donc un certain intérêt à suivre le portrait de cette femme totalement mal dans sa peau et dont les écrits vont participer, au même titre que les œuvres de Simone de Beauvoir, à l’émancipation de la femme. Il fallait une actrice solide pour l’incarner et Emmanuelle Devos ne déçoit pas aussi convaincante dans la passion amoureuse qui l’anime que dans ses crises d’hystérie. Une grande performance pour laquelle elle se retrouve aussi en belle compagnie avec Sandrine Kiberlain ou Olivier Gourmet et qui nous font oublier une réalisation somme toute très classique.
Décidément c'est pas le genre qui est fait pour moi, j'ai trouvé ça long, poussif et ennuyeux malgré deux bonnes actrices ça manque vraiment d'émotion et l'histoire ne m'a jamais emballé. L'histoire est mal structurée, le chapitrage n'apporte strictement rien, un bon 1 heure 30 aurait largement suffit. En gros c'est un film fait pour les fans du genre ou pour ceux qui s’intéressent à Violette Leduc et Simone de Beauvoir ce qui est assez excluant pour les autres si ce n'est pas la cas.
Si la très belle façon de filmer, rappelle beaucoup son excellente « Séraphine », Martin Provost revient aussi sur le thème de l’art ,géniteur d’une personnalité hors du commun. Ici ,l’amie de Simone de Beauvoir, Violette Leduc qui va se révéler par l’écriture, à travers ses douleurs intérieures, la plus vive étant d’être une bâtarde. Elle dévide son histoire au fil de ses romans, très autobiographiques, qui révèlent la complexité d’un personnage qu’accompagne merveilleusement bien la caméra de Martin Provost. Emmanuelle Devos dans le rôle-titre est parfaite, à l’image de son entourage, Sandrine Kiberlain, Olivier Gourmet, Jacques Bonnaffé (extra en Jean Genet
Avis bonus Un making of très commenté, avec tous les intervenants du film qui parlent très bien des enjeux et de leurs personnages respectifs. C’est vraiment intéressant à voir et à entendre. Pour en savoir plus
C’est un film attendrissant de par l’attention portée à Violette Leduc et j’adhère totalement sans rechigner. Merci à Martin Provost d’avoir rendu ce bel hommage à l’écrivaine de talent convoitée aujourd’hui par la lumière de ses sunlights. Elle aurait tellement adoré cela !!
Long, long, long... 2H20 ! Film poussif et ennuyeux qui surfe sur les des sujets tendances toujours en complet décalage avec notre société bien évidemment. Vraiment pas de quoi en faire un fromage d'autant que c'est très mal mis en scène. E Devos est toujours aussi affligeante quant à Sandrine Kiberlain, on l'a connue mieux inspirée... Bref, ça meublera la grille des programmes de certaines chaînes (après 23H) d'autant que nous l'avons déjà financé avec votre redevance...la honte !