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Un visiteur
4,0
Publiée le 5 avril 2013
J'ai trouver ce film vraiment très bien en tout point, pas ennuyant du tout. L'acteur joue très bien, et des scènes sont durs à voir, elles font prendre conscience de certaines choses, c'est une bonne leçon. L'histoire est également originale je trouve, j'ai vraiment aimé ce film et je le recommande !
Après une nuit totalement délirante (alcool et autres drogues), le pilote Withaker (Denzel) prend les commandes avec une sacré gueule de bois et malgré son taux d'alcoolémie Denzel sauve , la situation.
Suite à cet épisode héroïque. L'Amérique apprend l'état d'ébriété du commandant lors des évènement et c'est le lynchage médiatique
Le Film démarre comme un Tarentino et on embarque avec plaisir dans l'avion. Denzel Washington joue le déni de l 'alcoolique et on y croit. Un peu larmoyant quand même. Mais on l'aime bien Denzel.
Ensuite le film part en sucette sur la rédemption à l'américaine, dommage le début était béton.
Les seconds rôles sont chouettes. Kelly Reylly est touchante en paumée cherchant son chemin. Cheadle l'avocat est psycho-rigide juste ce qu'il faut et surtout Goodman en dealer de coke est vraiment génial !!
Alors certes c'est un peu long, certes c'est moralisateur mais ça n'en reste pas moins un bon film. Entre la scène d'avion phénoménale (et je pèse mes mots, vous pouvez voir ce film rien que pour ça, enfin au ciné ça rend en tout cas), et un humour très présent et qui fait bien passer la pullule, et bah ça se regarde. Mention spéciale pour la scène du copilote dans l'hosto qui nous montre bien que les ricains ils en font peut être un peu beaucoup avec Dieu. Denzel impeccable comme souvent
Un pilote de ligne à la personnalité déchirée sauve la plupart de ses passagers grâce à une manoeuvre improbable q'un homme "clean" n'aurait jamais pu réussir. Voilà comment démarre ce film avec une scène catastrophe tout simplement grandiose. Voilà à quoi on aurait pu résumer ce film au premier abord : un film catastrophe. C'est finalement plus une road-movie psychologique sur le chemin de la rédemption. Seulement à partir de ce constat, on peut se douter que certains spectateurs s'attendant à un film d'action seront déçus. En même temps avec Robert Zemeckis aux commandes, ils ne pouvaient en attendre autre chose. Pour ce faire, le réalisateur confie les commandes de l'avion à Denzel Washington qui campe, ici, le rôle de ce commandant, Whip Whitaker, porté sur la boisson et autres substances illicites. C'est sur la personnalité de ce commandant que tourne tout le film, l'accident d'avion n'étant que le point de départ d'une épopée psychologique vers la rédemption. Aidé par une pléiade de très bons seconds rôles qui finalement l'aideront tous dans sa recherche de la paix intérieure, Denzel Washington donne à son personnage (Whip Whitaker) toute la densité et l'ambiguïté nécessaire pour décrocher d'ailleurs une nouvelle nomination aux oscars 2013. Si l'on ne s'attache qu' à cela, ce film aurait pu être un excellent, seulement les trop nombreuses allusions religieuses perpétrées par le personnage de Don Cheadle plombent le film, et surtout peuvent finir par agacer les spectateurs peu portés sur la religion. C'est plus que rageant, car sans ce défaut, ce dernier film de Robert Zmeckis aurait pu briller, au lieu de cela c'est l'interprétation de Denzel Washington qui sauve ce film, les seconds rôles n'étant pas en reste. Un film à voir, pour la performance d'acteur d'un Denzel Washington au sommet de son art.
Whip Whitaker (Denzel Washington) est un héros. Ce pilote chevronné vient de sauver la vie de la quasi-totalité des passagers en faisant atterrir son avion en situation critique. Mais Whip Whitaker est aussi accro au crack, au whisky et à la chatte. De ce côté-ci de l'Atlantique, les vices privés d'un individu importent peu dès lors que sa vie publique n'en est pas affectée. Peu importe que Baudelaire fumait de l'opium du moment qu'il écrivait des poèmes sublimes ; peu importe que Bill Clinton se faisait faire des gâteries par sa stagiaire dès lors qu'il gouvernait efficacement la première puissance mondiale. Mais de l'autre, on ne badine pas avec la drogue, l'alcool et le sexe. Pour les Américains, les catégories morales s'accommodent mal de petits arrangements : un héros cesse de l'être s'il ne l'est pas absolument. Bill Clinton a bien failli être destitué suite au Monicagate et George Michael a vu sa carrière brisée pour avoir été surpris en galante (et masculine) compagnie dans des vespasiennes. Ce fossé culturel rend difficilement compréhensible "Flight" par un auditoire français. Pourquoi diable reproche-t-on son intempérance à ce héros qui a réussi à sauver tant de vies ? A la limite, aurait-il réussi, sobre, pareil exploit ? Aux Etats-Unis, l'affaire est autrement sérieuse. L'addiction est dangereuse ; il faut donc la combattre. Mais - et c'est là que le moralisme conservateur qui hante le film devient insupportable - ce combat passe d'abord et avant tout par l'implication du "malade" en personne. Du coup, le film n'est pas l'histoire d'une dissimulation (Denzel Washington parviendra-t-il ou non à duper les enquêteurs ?) mais celle d'une rédemption : reconnaîtra-t-il enfin son état, condition sine qua non de sa guérison ? Ainsi posée, la question appelle une réponse hélas trop évidente. La conclusion du film est aussi inévitable que déplaisante. Il s'abîme dans un moralisme pudibond qui a réjoui le public américain et révulsé le public français.
Pourquoi ? spoiler: Pourquoi a t-il fait ça ? est le mot qui nous trotte en tête durant la fin du film. Mais pourquoi ?? spoiler: Pourquoi tout avoué si près du but ? Et surtout après s'être à ce point battu ? Malgré cela et grâce à toute la profondeur humaine du film, on peut comprendre son choix ! Flight est un film réalisé par Robert Zemeckis connu principalement pour son grand et magnifique "Forrest Gump" ou par ses réalisations en capture motion (le drôle de noël de Scrooge ou la légende de Beowulf) qui s'attaque ici à un film portant sur l'addiction en général et sur l’alcoolisme en particulier. Le scénario est parfait, l'intrigue est tenue tout au long du film (jamais on ne s'ennuie), le scénario est travaillé en profondeur, donnant du relief aux différentes scènes et aux personnages. D'un point de vue visuel, la scène du crash est saisissante, on pourrait presque la ressentir comme si on n'y était ! Dommage cependant qu'elle ne soit pas plus longue ! Au niveau des acteurs, celui qui se démarque ici n'est autre que Denzel Washington qui a déjà fait ses preuves dans de nombreux films (l'attaque du métro 123, le livre l'Eli, Philadelphia) et qui est, dans ce film, simplement grandiose ! En quelques mots, Flight est un film centré sur l'humain, sur ses côtés sombres, sur ses choix. Flight vaut le détour, n'hésitez pas si vous n'avez pas eu la chance de le voir !
J'ai l'impression que ça fait des années que je n'avais pas vu un film de is. En fait, seulement depuis son dernier, « Scrooge ». Mais, c'est 3 derniers films étaient surtout des exercices de style et de nouveaux gadgets. Il revient avec par la petite porte mais avec des grosses chaussures. Il s'entoure d'un casting parfait. En premier lieu, gton est vraiment une plus-value au film dans lequel il joue car il est bluffant. J'ai jamais autant senti un personnage principal autant à la rue et perdu que celui incarné par le brillant acteur. Comment faire passer une fiction pour un documentaire ? Engager gton. Profitant d'un rôle moins médiatique que Lincoln, il n'aurait pas volé l'oscar. À part ça, is livre un film puissant, tant en sobriété et met toute son expérience au service du film. Que se soit entre le carrefour de rencontre des personnages avec l'hilarant cancéreux (), le pote fun (n) qui saupoudre le film de ses interventions sous une chanson diaboliquement géniale. (Sympathy for the Devil), le sérieux e et toujours impeccable et la charmante qui outre son charme incarne parfaitement son rôle.
Le réalisateur évite tout autant les clichés et le pathos dans ce ville. Je ne savais plus s'il fallait accepter les choix du héros ou pas. Et-il pardonnable ? Coincé entre la morale et la vérité, le pragmatisme et le génie. On se pose des questions tout du long. Au final, is en revient à l'humain, à la solidarité et aux responsabilités. Il vient peut-être de signer son film le plus personnel . Un nouvel envol pour se grand réalisateur ?
Résumer Flight comme l'histoire d'un mec qui a sauvé des gens dans un avion en train de se crasher serait presque criminel. En effet le film n'est qu'une fresque passionnante sur la vie d'un homme. Réussi-t-il à s'envoler ou s'écrase-t-il ? La réponse dans quelques lignes.
is choisi ainsi de retracer la vie d'un capitaine de ligne interprété par Denzel Washington. la première scène, avec un unique plan de une minute(long) ne pose pas le spectateur de la meilleure des façons qui soient mais laisse apparaître le cœur du film : un personnage bien mis en scène. la réalisation s'exécute alors à placer Denzel Washington de la meilleure des manières. Et l'on embarque pour un vol qu'on sait condamné d'avance. Ce dernier est filmé de telle manière qu'on a l'impression d'être dans l'avion et de vivre pleinement chaque moment. Le tout semble tellement maîtrisé que le crash apparaît plus comme un passage de forte tension que comme quelque chose d'imprévu. cette fatalité liée au destin est évoquée dans le film mais ne se voit que comme une vitrine d'un fervent catholicisme bien présent, une chose autour du personnage principal mais qui ne le touche pas vraiment. Et c'est bien ce qui en ressort, le personnage interprété par Denzel Washington est le seul maître de ses actes, une thèse très bien défendue tout au long du film.
Après l'accident(?), Zemeckis s'évertue à explorer le quotidien du capitaine, qui se révèle être un sévère alcoolique. chaque moment est alors dévoilé avec intimité, comme si l'on était le témoin virtuel d'une histoire bien réelle, Denzel Washington représentant quant à lui tous les hommes en grande galère. Cependant, on remarque qu'au fur et à mesure, la distance se crée entre le personnage et le spectateur. Certaines scènes sont plates, parfois lassantes. On sent que la réalisation n'offre plus quelque chose de brillant et ne met pas en valeur des passages qui auraient sans doute mérité une plus grande attention.
Heureusement pour nous, les acteurs sont là pour rehausser le niveau. Si on ne peut que s'incliner devant un Denzel Washington impeccable, on peut également applaudir les rôles secondaires. Qu'ils soient passagers(James Goodman) ou plus présents( Bruce Greenwood, Don Cheadle), ils bénéficient d'un traitement parfait. L'écriture géniale souligne alors des interprétations très efficace. On en vient à attendre les scènes où ils sont présents, on est jamais déçus mais toujours gênés qu'ils ne participent pas plus au parcours du héros. D'autre part, la love story entre le capitaine et la toxicomane interprétée par Kelly Reilly manque d'intérêt et semble juste combler les trous scénaristiques.
Si l'heure du film située après le crash peu paraître longue, elle est relayée par un dénouement des plus frappants. Les dix dernières minutes déploient encore plus de puissance que la scène du crash. Ainsi toute la lenteur d'avant est rachetée par une direction et une réalisation parfaite. C'est à ce moment que Denzel Washington est le plus touchant. S'ensuit un dénouement qui va droit au cœur, un chef-d’œuvre de réalisation. Quel dommage que le film ne soit pas à l’image de la fin !
Enfin un film qui va au fond des choses et avec une fin loin d'être bâclée. Où comment passé d'un statut de héros national à celui d'un condamné. Très bien réalisé, très émouvant et qui traite du sujet de l'alcoolisme avec justesse. Voilà un très bon film
2h15 de film pour une morale. De celles qu'on peut voir dans les spots tv de 30sec ... et qui ont bien plus d'impact. Cinématographiquement parlant : c'est lent, c'est déjà vu 50fois, on nous bassine avec Dieu, le destin et la responsabilité de nos actes toutes les 3secondes. Çà aurait pu faire un super thriller, ou un bon policier, mais non, c'est plein de principes, c'est ultra moralisateur, sans rien à côté. Les personnages sont sans intérêt (nicole, le co-pilote, l'avocat [...] il y avait de supers pitch à faire avec eux ! ), c'est baclé, l' "acceptation", la prise de conscience arrivent comme un cheveu sur la soupe ; il y a pourtant de quoi faire en plus de 2h de film. En un mot : nul.
Film pas mal! Denzel washington reste un excellent acteur dans tous ses roles! On est témoinde la descente aux enfers d'un alcoolique qui malgré son acte héroique ne vas pas être épargné! Je le recommande vivement!
Intéressant mais je ne sais pas comment en dire plus sans dévoiler l'intrigue..... qui plus est originale. Le fait que l'on suive un héros nous permet de nous intéresser à son cas jusque dans l'abîme. On ne sait plus si on doit l'admirer ou le détester. Dommage que quelques passages soient un peu trop longs... Par moment on s'ennuie.
Le film est assez traditionnel dans sa conception et son récit : mêlant drame, humour et un peu de suspense. On regrette juste que le personnage principal ne soit plus combattif que ça, et nous sert finalement sur un plateau sa rédemption qu'on attendait depuis longtemps au cours d'un dénouement des plus moraliste. Paradoxalement, la critique de la religion est un bon leitmotiv, et le choix de la Géorgie pour situer cette action n'est pas anodin. Grâce à ça le film évite tout de même le couplet "américanisant" et le tourne même à dérision, au travers de cette histoire de "héros alcoolisé"...!
Bien que le crash aérien soit un modèle de réalisme rarement vu au ciné, Flight ne s'inscrit pas dans la lignée des films catastrophe. Robert Zemeckis signe ici un récit d'une profondeur insoupçonnée. Il traite, avec maestria et non sans humour, l'ambivalence de l'être humain. Au-delà de l'alcoolisme ou de la cocaïne, c'est bien sur le sujet du mensonge et du déni qu'il souhaite nous interpeller. Le spectateur va, à un moment ou un autre, se mettre dans la peau de ce pilote désoeuvré et se demander : Comment réagirais-je à sa place ?
Tout le talent du réalisateur de Forrest Gump consiste à ne pas sombrer dans le pathos. Pour ce faire, il emploie une panoplie d'outils cinématographiques aussi divers que variés. Il parsème sa narration de courtes scènes épiques à la Very Bad Trip pour mieux entretenir le flou, souligner la fragilité de son héros. Des instants d'hésitation judicieusement insérés comme ce plan fixe où la fiole de vodka trône sur le frigo ou les réponses murmurées lors de l'interrogatoire. L'épilogue n'est pas en reste lorsqu'apparaît une personne que l'on n'attendait pas.
Denzel Washington peut se comparer au bon vin : il s'améliore au fil des ans. Les seconds rôles comme Don Cheadle ou Kelly Reilly lui tiennent la dragée haute. Et que dire d'un John Goodman désopilant en fidèle ami de défonce !
On peut juste regretter que l'immoralité délirante qui jalonne le film ne se termine pas en feu d'artifice. On peut le regretter, mais se dire aussi qu'une telle issue aurait nui au propos de l'auteur.
Flight, un titre fourre-partout qui n'attire pas forcément les foules. Je suis entré en salle un brin circonspect et j'en suis sorti enthousiasmé.