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boscopax
79 abonnés
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3,0
Publiée le 26 avril 2013
Assez partagé sur la dernière oeuvre de Zemeckys. Alors que la crash est d'un réalisme et d'une puissance cinématographique indéniable, la partie enquete ralentit quelque peu l'ensemble pour dévier sur les dépendances, notamment alcooliques. Or, alors que le sujet est plus que louable, le ridicule de certaines situations laisse songeur : une toxico pomponnée qui détruit littéralement sa dépendance sans effet secondaire ni trouble... Un dealer irrespectueux envers ceux qui sont narco-dépendants, et une capacité de chacun de réussir des gestes vitaux à 4 grammes... Seul le final, assez poignant, permet de ressortir avec deux temps forts pour l'ensemble : le crash, et le dénouement. Au milieu, meme si le sujet est grave, il est mal traité.
Flight est un film qui s'en tire bien pour plusieurs raisons. D'abord il y a Denzel, qui joue vraiment bien, il y a aussi la construction du film qui est bien faite, la réflexion dans sa globalité mérite aussi de s'y attarder. Le plus surprenant reste quand même la scène spectaculaire du "crash" (tiens c'est bizarre, c'est le même réalisateur que "Seul au monde"). Le problème est que ça s’arrête là, c'est quand même un peu long (si si) , et surtout la réflexion sur l'addiction mérite peut être effectivement de s'y attarder, mais sans pour autant être trop surexploitée. Je ne sais pas trop quoi dire de plus, il y a des films comme ça ou tu saurais en faire une critique sans savoir le noter, et d'autres comme Flight ou tu sais que tu vas mettre cette note là, sans pour autant savoir trop quoi dire...
Cela faisait un sacré bout de temps que Zemeckis n'avait plus dirigé de vrais acteurs. J'attendais donc beaucoup de ce flight. Je dois avouer que je n'ai pas été déçu. On peu facilement reconnaître la patte du réalisateur. Les acteurs sont admirables, l'histoire reste très prenante et réaliste. Émouvant et sensible, Flight demeure un excellent film dramatique, n'utilisant pas toutes les ficelles habituelles du cinéma américain ...
Flight c’est le dix-septième film de Robert Zemeckis, le réalisateur de la trilogie Retour vers le Futur et de Qui veut la peau de Roger Rabbit? revient après des années passées dans l’univers de la performance capture au film en prise de vue réels. Son dernier film, Flight, est un nouvelle réussite du réalisateur. Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné réussi miraculeusement à faire atterrir son avion après un accident en plein ciel et évite la mort de centaines de personnes. L’enquête qui suit fait naître de nombreuses interrogations. Que c’est-il passé a bord de l’avion 227? Whip est désormais reconnu comme un héros et va voir sa vie entière exposée à la lumière du jour ainsi que ses problèmes comme l’alcoolisme qui le dévore chaque jours. A première vue, quand on voit la bande-annonce du film on s’attend à un film catastrophe avec un crash spectaculaire d’un avion, à un procès et des problèmes entre les personnages du film. Et bien en fait non, Flight contient certes le thème du film catastrophe à première vue mais pas du tout, le thème central du film c’est l’alcoolisme et ses ravages sur l’être humain ainsi que la lutte contre celui-ci, mais on peut aussi relever le thème de la drogue avec le personnage de Kelly Reilly. Flight est donc un film sur l’alcoolisme et ce thème délicat est parfaitement bien traiter par Zemeckis dans son film. Le scénario emmène le spectateur dans les spirales de l’alcool, dans les replongées suites à des dépressions et dans la consommation de drogue. Le scénario est excellent et possède une histoire magnifique et émouvante porté par un grand Denzel Washington dans le rôle du pilote de ligne alcoolique qui apporte ce côté réaliste au film. On peut également parler du moment fort du film, il s’agit de la scène du crash très réaliste de l’avion, on ressent l’angoisse des passagers et même celles du personnel de bord, une scène à la fois spectaculaire et tragique qui apporte du suspense au film, et je dois dire que la scène où l’avion se retourne est hallucinante. Maintenant parlons des acteurs, Denzel Washington tient surement ici un de ses plus beaux rôles au cinéma et est en pleine forme dans ce film, il livre une grande performance qui lui a valut une nomination pour l’Oscar du Meilleur acteur à la 85ème cérémonie des Oscars et prouve qu’il est un excellent acteur voire même un des piliers de sa génération. Ensuite il y a la présence de Kelly Reilly dans le rôle de Nicole qui est excellente dans son rôle, Don Cheadle joue Hugh Lang l’avocat de Whip et il y a la présence de l’hilarant John Goodman dans le rôle de Harling Mays le dealer de Whip qui est vraiment génial dans ce film. Flight de Robert Zemeckis est un excellent film sur l’alcoolisme et Denzel Washington y est impressionnant de réalisme et livre une grande performance d’acteur. Excellent film.
Après plusieurs années où il s’occupait uniquement d’ordinateur, Robert Zemeckis revient enfin à au réel. Avant de faire la “critique” de ce film, l faut rendre la César ce qui lui appartient : la première demi-heure de ce film fait parti des choses les plus impressionnantes que j’ai jamais vu. Du réveil de Denzel Washington à son “atterrissage”, nous sommes emportés avec lui dans une séquence mémorable et filmée avec brio. Passé cela, le film commence vraiment…et pas là où on pouvait l’attendre.
Attention révélation : c’est un film sur l’alcoolisme.
Et oui, vous ne vous y attendiez pas non plus hein ?
Correction : c’est un bon film sur l’alcoolisme, un tout petit peu trop long -mais c’est le problème quand on envoie toutes ces cartouches dans la première demi-heure, toute la suite parait un peu ralentie et comme il ne se passe pas -per se- grand chose ensuite, c’est dur de faire la balance.
Quand je dis qu’il ne se passe pas grand chose, cela ne s’applique pas au niveau des personnages qui sont merveilleusement écrits. Indépendamment, l’interprétation de Denzel Washington est tout bonnement phé-no-mé-nale (vous savez que je le pense parce que j’ai mis des tirets et tout). Si Daniel Day-Lewis n’avait pas été aux Oscars cette année, Monsieur Washington l’aurait -encore- eu, c’est sûr. Il crée un personnage cruellement réel et mis en valeur par le réalisme ambiant qui compense avec la scène d’ouverture.
Un film “adulte” est assez rare ces temps-ci à Hollywood pour être notifié. Même si le film n’échappe pas un classicisme inhérent aux productions Hollywoodiennes, son statut de film original, sa mise en scène et son interprétation valent le coup d’oeil, faisant presque oublier ses longueurs. Revenez plus souvent Monsieur Zemeckis.
Après trois expérimentations cinématographiques en motion capture, Robert Zemeckis revient pour un film en live, un film qui parle d'alcoolisme. Voilà bien un thème sur lequel on ne l'attendais pas et tout le problème du film est là ! La première demi heure est absolument fracassante et la scène du crash de l'avion mérite à elle seule le visionnage du film. Magnifiquement filmée, riche en intensité, avec cette première partie Zemeckis prouve qu'il maitrise encore parfaitement le cinéma spectaculaire de qualité. Passées ces trente premières minutes, le film retombe dans une veine dramatique et puritaine américaine assez agaçante. On va alors suivre Denzel Washington face à ses problèmes d'alcool et malgré son excellente interprétation et la mise en scène toujours efficace, le film perd en intérêt, la faute à un manque d'émotion et une lourdeur du propos. Pourquoi autant de référence à la religion, à Dieu ? Pour citer une réplique du film, l'avocat qui souhaite défendre Denzel invoque un acte de Dieu pour expliquer l'accident... Lourd ? Très lourd même ! Les seconds rôles, très bons au demeurant, n'apportent que peu à l'histoire excepté un John Goodman inattendu en dealer-sauveur pour 2-3 scènes sympathiques. La fin ne remonte pas le niveau et finit de plonger le film dans sa morale bien pensante et encore une fois bien puritaine. A voir donc pour la première partie et pour l'interprétation de Denzel Washington mais pour le reste, n'en attendez pas plus !
Le film est complètement surestimé par la critique à mon goût. Mention spéciale pour le jeu d'acteur de Denzel Washington mais une fois passée la première demie heure, on se fait chier sec. Ce n'est pas une question de manque d'action, je suis loin de me baser mon jugement sur le calme de la majorité du film mais je tiens plutôt à tailler la lenteur et l'ennui qui commence à puer la merde de plus en plus au fur et à mesure que le film progresse. C'est chiant.
Une belle surprise que ce Flight, et je suis assez étonné des critiques presses qui pour certaines ont délibérément taillé ce film. L'intrigue m'a paru solide, peut-être un peu trop poussée par moment sur certaines thèmes, peut-être également une écriture un peu juste, mais l'histoire tient franchement la route - allez si on excepte la dernière scène pas franchement utile. Denzel Washington est très bon, il incarne à merveille l’ambiguïté de son personnage.
Voilà une bien belle surprise de la part de notre ami Zemeckis. Apparemment inspiré d'une histoire vrai, on passe un moment formidable sous ce drame, joué par l'excellent Denzel Washington. L'histoire est vraiment touchante avec une chute foutrement déchirante. Et un début fortement prenant sur la scène de l'avion. Nan vraiment, il n'y a rien à dire, un vrai chef-d’œuvre !
Après avoir réalisé trois films en motion capture plutôt moyens, Robert Zemeckis revient au cinéma en prise de vue réelle avec " Flight " qui n'a peut être pas le niveau de ses meilleurs films mais reste un retour maitrisé notamment lors de la scène du crash qui est impressionnante de réalisme et de tension. C'est tout l'hypocrisie et les paradoxes américains qui sont traités par le prisme de ce pilote de ligne alcoolique mais néanmoins héros qui a sauvé des vies en réussissant à éviter le crash inéluctable de son avion. Denzel Washington est comme à son habitude parfait, pour le reste on aurait préféré éviter de voir les sempiternels références à la religion et au puritanisme américain surtout en nous infligeant une " happy end " qui n'avait pas lieu d’être et qui gâche la fin du film.
Personnellement j'ai regardé ce film pour la scène de l'avion sans savoir ce qui m'attendait ensuite. La suite c'est les jours précédents le jugement d'un pilote alcoolique est drogué à la cocaïne. Le film est assez rythmé et la morale est bonne mais il aurait peu être réduit d'une vingtaine de minutes. Pour la musique on est gâté avec du RHCP, du Rolling Stones, du Marvin Gaye ou encore du Beatles. Denzel Washington y est très bon.
C’est complètement bourré et drogué que Whip Whitaker prend le manche d’un avion de ligne. Chevronné et hyper talentueux, malgré les stupéfiants, il évite de justesse le crash. Bilan des opérations : seulement 6 morts sur les 110 passagers, un véritable miracle. Mais voilà qui dit morts, dit enquête. Whip se retrouve alors confronté à une vie de mensonges dû à son alcoolisme. Sa ligne de défense : continuer à mentir à tous sur son alcoolisme et s’abstenir de boire. Les 30 premières minutes du film sur le crash sont talentueuses. Zemeckis sait fabriquer du cinéma spectacle. On aborde ensuite l’alcoolisme du pilote. Bon là c’est très convenu : un alcoolique se ment à lui-même et ment aux autres. Sortir de cette addiction : c’est déjà s’avouer à soit même que l’on a un problème. Rien de neuf, mais passe encore. Condamné à l’examen de conscience, Zemeckis reste trop peu sur l’étude psychologique du personnage. Immoral durant la première heure, pourquoi ensuite alourdir le propos avec la rédemption et la morale chrétienne dans la seconde heure. Cà plombe sérieusement le film toutes ces bondieuseries : même l’avocat compte invoquer « le fait de dieu » devant le tribunal. Les américains sont pénibles pour çà ; le film aurait gagné en affirmant le côté immoral du personnage surfant sur son sauvetage des passagers. Mais la seconde moitié hésite entre pathos et bons sentiments et le final moralisateur est navrant. Reste une belle performance d’acteur de Denzel Washington. Ne mérite pas le détour… ou alors 45’ minutes max.
Après trois films d'animation, le retour de Robert Zemeckis à la réalité se fait plutôt brutalement avec Flight. Ce film n'est pas seulement l'histoire héroïque d'un homme ayant réussi à faire poser un avion d'une façon miraculeuse, mais c'est aussi l'histoire d'un homme, sa vie. Whip Whitaker a une dépendance avec l'alcool et à ce stade, il ne peut définitivement plus s'arrêter. De mauvaises fréquentations, une famille complètement brisée. Le réalisateur de Retour vers le futur nous montre un homme ayant peut-être tous les défaut du monde. Une ambigüité prononcée et bien développée. Autre petit surprise, Alan Silvestri nous montre lui aussi qu'il peut composer à merveille pas seulement des musiques mais des histoires ayant chacune une atmosphère et c'est ce qu'il y a de plus important. Avec un Denzel Washington au top de l'interprétation, Flight est un film surprenant qui n'hésite pas à nous montrer les plus mauvais côtés de la vie de façon spectaculaire.