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Un visiteur
3,5
Publiée le 1 avril 2013
Résumer Flight comme l'histoire d'un mec qui a sauvé des gens dans un avion en train de se crasher serait presque criminel. En effet le film n'est qu'une fresque passionnante sur la vie d'un homme. Réussi-t-il à s'envoler ou s'écrase-t-il ? La réponse dans quelques lignes.
is choisi ainsi de retracer la vie d'un capitaine de ligne interprété par Denzel Washington. la première scène, avec un unique plan de une minute(long) ne pose pas le spectateur de la meilleure des façons qui soient mais laisse apparaître le cœur du film : un personnage bien mis en scène. la réalisation s'exécute alors à placer Denzel Washington de la meilleure des manières. Et l'on embarque pour un vol qu'on sait condamné d'avance. Ce dernier est filmé de telle manière qu'on a l'impression d'être dans l'avion et de vivre pleinement chaque moment. Le tout semble tellement maîtrisé que le crash apparaît plus comme un passage de forte tension que comme quelque chose d'imprévu. cette fatalité liée au destin est évoquée dans le film mais ne se voit que comme une vitrine d'un fervent catholicisme bien présent, une chose autour du personnage principal mais qui ne le touche pas vraiment. Et c'est bien ce qui en ressort, le personnage interprété par Denzel Washington est le seul maître de ses actes, une thèse très bien défendue tout au long du film.
Après l'accident(?), Zemeckis s'évertue à explorer le quotidien du capitaine, qui se révèle être un sévère alcoolique. chaque moment est alors dévoilé avec intimité, comme si l'on était le témoin virtuel d'une histoire bien réelle, Denzel Washington représentant quant à lui tous les hommes en grande galère. Cependant, on remarque qu'au fur et à mesure, la distance se crée entre le personnage et le spectateur. Certaines scènes sont plates, parfois lassantes. On sent que la réalisation n'offre plus quelque chose de brillant et ne met pas en valeur des passages qui auraient sans doute mérité une plus grande attention.
Heureusement pour nous, les acteurs sont là pour rehausser le niveau. Si on ne peut que s'incliner devant un Denzel Washington impeccable, on peut également applaudir les rôles secondaires. Qu'ils soient passagers(James Goodman) ou plus présents( Bruce Greenwood, Don Cheadle), ils bénéficient d'un traitement parfait. L'écriture géniale souligne alors des interprétations très efficace. On en vient à attendre les scènes où ils sont présents, on est jamais déçus mais toujours gênés qu'ils ne participent pas plus au parcours du héros. D'autre part, la love story entre le capitaine et la toxicomane interprétée par Kelly Reilly manque d'intérêt et semble juste combler les trous scénaristiques.
Si l'heure du film située après le crash peu paraître longue, elle est relayée par un dénouement des plus frappants. Les dix dernières minutes déploient encore plus de puissance que la scène du crash. Ainsi toute la lenteur d'avant est rachetée par une direction et une réalisation parfaite. C'est à ce moment que Denzel Washington est le plus touchant. S'ensuit un dénouement qui va droit au cœur, un chef-d’œuvre de réalisation. Quel dommage que le film ne soit pas à l’image de la fin !
Bong sang ! qu'est ce qu'on est loin du sublime "Contact" avec Jodie foster. !!! Flight est présenté comme un film catastrophe, certainement pour apater le spectateur avide de sensationnel, et là , le spectateur est déjà "trompé". En regardant ce film on se demande si zemeckis lui même savait ce qu'il adviendrait de l'histoire lors du tournage. On se demande aussi dans quel but il l'a fait. Car à mélanger les genres (film catastrophe, comédie dramatique, comédie sentimentale, comédie moralisatrice), zémeckis nous offre un coctail frustrant de situations et de propos assez gonfflant ; En effet, de tous les registres abordés, en plus d'être "maladroits" voire parfois "lourds" aucun n'est réellement abouti. L'autre défaut de ce film, en dehors d'être inabouti, c'est que tout manque cruellement de crédibilité : les manoeuvres grotesques du commandant de bord avant le crash, une rencontre sans fond aux raccourcis simplistes et ridicules, l'évolution d'une enquete très légère au vu de la gravité, les arguments religieux absurdes pour alléger les charges contre le commandant, les motivation d'un méa culpa prévu d'avance et une chute ma foi... qui laisse bien à désirer. Bref pour moi ce film est raté et on n'y croit pas... Il y avait pourtant du potentiel.
La première demi-heure sur la catastrophe aérienne est captivante. Le reste du film sur les démons du pilote est plus lent et moins intense, mais reste intéressant, malgré quelques longueurs ou scènes qui tournent un peu en rond.
2h15 de film pour une morale. De celles qu'on peut voir dans les spots tv de 30sec ... et qui ont bien plus d'impact. Cinématographiquement parlant : c'est lent, c'est déjà vu 50fois, on nous bassine avec Dieu, le destin et la responsabilité de nos actes toutes les 3secondes. Çà aurait pu faire un super thriller, ou un bon policier, mais non, c'est plein de principes, c'est ultra moralisateur, sans rien à côté. Les personnages sont sans intérêt (nicole, le co-pilote, l'avocat [...] il y avait de supers pitch à faire avec eux ! ), c'est baclé, l' "acceptation", la prise de conscience arrivent comme un cheveu sur la soupe ; il y a pourtant de quoi faire en plus de 2h de film. En un mot : nul.
Encore un excellent film de Robert Zemeckis. Denzel Washington est brillant, aussi crédible en alcoolique bourré qu'en pilote de ligne de génie. Touchant aussi dans son rôle de père (mention spéciale pour la scène finale qui m'a valu quelques larmes, lorsque le fils dit à propos de son père "un homme fascinant que pourtant je ne connais pas"). La bande originale est une merveille avec notamment Under The Bridge, Sympathy For The Devil et Gimme Shelter. Le scénario tient en haleine jusqu'au bout, tellement on a envie que ce pilote s'en sorte. Éviter de le voir avant un vol.
Un film de haut vol (!) qui place d’entrée une séquence sexe et catastrophe pour glisser rapidement vers une réflexion intimiste sur la responsabilité, la culpabilité et le salut. Denzel Washington est captivant dans son combat intérieur et son choix cornélien de héros ou de lâche. Kelly Reilly (Wendy dans « L’auberge espagnole ») est lumineuse et probante dans son rôle tandis que John Goodman campe un pourvoyeur de drogue bien déjanté. Si la fin peut paraitre moralisatrice, elle n’en reste pas moins convaincante.
Denzel Washington est ici à la fois anti-héros (divorcé, alcoolo) et héros (réussissant un attérissage forcé au début et à se défaire de son addiction à la fin) ; capable de rétablir un avion en perdition avec plusieurs grammes d'alcool dans le sang tout en restant cool. Un drame complètement raté sur le thème de l'addiction et de la rédemption car on n'éprouve aucune empathie ni intérêt pour ce personnage caricatural et irréaliste.
Zemeckis, le véritable fils spirituel de Spielberg, revient au cinéma live et c'est une excellente nouvelle. Hormis un discours sur la "foi judéo-chrétienne" agaçant et inutile, "Flight" est encore une occasion de découvrir Denzel à son meilleur. Inspiré d'une histoire incroyable mais vraie (La réalité étant presque toujours plus intéressante que la fiction), Zemeckis déploie plusieurs palettes de son talent évident spoiler: (La scène du crash du début est très impressionnante - La scène avec le patient atteint d'un cancer est d'une gravité et d'une drôlerie rarement atteinte) et l'on est content de retrouver ce talent qui a déjà été prouvé dans Forrest Gump et Cie. Les seuls problèmes proviennent de la révélation thématique qui découle du scénario spoiler: (Tout est l'oeuvre de Dieu, ne cherchez pas à comprendre, trouvez la foi et vous trouverez le véritable sens de l'existence) . Il rendent le film beaucoup moins subtil et ce malgré ses grandes qualités. Ce sont des problèmes que l'on retrouve déjà chez Spielberg. Il ne reste plus qu'à souhaiter à Zemeckis de continuer en gommant cette mauvaise habitude.
BOIRE ET DEBOIRES. Après un décollage tonitruant, le film se perd dans des longueurs et l'histoire d'amour inutile nous saoule. Cours, Cours Denzel, tu en as besoin.
4,4 - Que ce soit le scénario, la mise en scène, la bande son, l interprétation impeccable de Denzel W. Etc tout est excellent ce qui en fait un film très intéressant et captivant !
Finalement l aspect pénale et l’ accident aux moindres conséquences face à la gravité de la situation que le pilote a miraculeusement maîtrisé n est presque que le sous jacent du principal élément traité dans le film.
spoiler: L alcoolisme et plus globalement la dépendance aux drogues avec toutes les conséquences sociales notamment que ça implique
Le final est très lourd de sens et sublime le traitement de l histoire.
En somme, pas loin de pouvoir le considérer comme un très grand film …
Jadis grand maître de la comédie fantastique populaire, Zemeckis s’était un peu perdu dernièrement dans le tout-venant hollywoodien. A l’approche de la soixantaine il revient, et par une assez grande porte. Il y a dans Flight une inédite maturité pour le cinéaste. Une inédite insolence aussi. Whip Whitaker – à ne pas prendre pour Forrest, à ne pas confondre avec Gump – est bon vivant. Il fume comme un volcan, il boit comme un puits, à l’occasion il se sniffe un rail. Et il est pilote de ligne. Le meilleur, même. Il le prouvera à tous en contrant une dérive cassée et le piqué qui suit dans un atterrissage miraculeux. Six personnes périront sur cent-deux passagers. Six de trop, six qui motivent un procès où tout resurgit. C’est une morale étrange qui couve derrière ce synopsis. Il est un héros, tout le monde s’accorde à le dire ; mais un héros irresponsable. La corde est raide pour le scénariste, qui doit nous convaincre que ce n’est pas là une chasse aux sorcières, que c’est simplement un devoir civique, au bénéfice de tout un chacun. Alors il triche un peu : notre chauffeur virtuose se noiera finalement dans un grave alcoolisme, et tout ainsi pourra rentrer dans l’ordre. J’aimerais tant voir ce qu’il serait advenu s’il n’était bien qu’un peu trop fêtard. Qu’on le topait avec 0,2 g et qu’à ce seul chiffre les machines s’emballent : judiciaire, médiatique, jusqu’au comptoir des bars. Rien ne dit que celui qui avait sauvé quatre-vingt-quinze de ses compatriotes aurait reçu les grâces de son doux pays. Alors ? Qui osera ce pitch ?