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pierrre s.
443 abonnés
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3,0
Publiée le 26 novembre 2019
Flight est avant tout un drame, avec pour cible l'alcoolisme. Washington y joue un homme brisé et malade, qui malgré tout, le temps d'un vol, ce prend pour Dieu! Comme toujours, Zemeckis soigne la mise en scène et nous offre un agréable vol.
Quel dommage que cette superbe histoire ne soit pas tirée de faits réelle ! Ce film est envoutant tant le scénario et la prestance,le jeu d'acteur et le charisme à l'ecran de D Washington sont fabuleux; Les acteurs jouent à la perfection et la réalisation est sans reproche Malgré tout,il subsiste quelques longueurs en milieu de film mais la trame se déroule sans accroc;la premiere scene (de l'avion) est authentique,on l'a vie intensement puis on rentre dans la peau de ce personnage enigmatique qui révele ses terrible secrets au fil du temps.L'intrigue est forte et sans faille...superbe film dont on n'a aucun mal à entrer dans l'histoire...
Flight est une belle surprise. L'histoire est touchante et intelligemment écrite et nous permet donc d'être en empathie avec le pilote Whip. C'est assez lent mais on reste scotché on attend avec impatiente de connaitre son sort car on se sent proche de lui et le film ne déçoit pas avec une fin très réussie. En plus de tout ça il y à ici un questionnement sur l’alcoolisme traité de très belle façon. La réalisation de Robert Zemeckis est vraiment très jolie tout comme la photographie, les effets spéciaux et la b.o. Côté acteur on à un très grand Denzel Washington dans un rôle taillé pour lui et qui comme d'habitude transforme en or tout ce qu'il touche et de bons seconds rôle avec Kelly Reilly, Bruce Greenwood ou encore John Goodman. Flight est un drame rafraîchissant et très réussi que je vous conseille de découvrir.
« spoiler: Personne n'aurait pu faire atterrir cet avion comme je l'ai fait. Personne. »
Alors que son avion est spoiler: en chute libre, en raison d'un entretien négligé de l'appareil, une extraordinaire manœuvre « divinement inspirée » permet au capitaine Whip Whitaker (Denzel Washington) d'épargner la vie de presque tous les passagers et membres d'équipage en faisant atterrir l'avion qui s'écrase « en toute sécurité », mais l'acharnement médiatique et judiciaire, qui veulent soit en faire un héros, soit en faire un coupable, sans nuances, n'aide pas à soulager les traumatismes et à se sevrer des addictions .
Dès les premiers plans séquences de ce drame, Robert Zemeckis rompt avec sa mise en scène habituelle et entraîne Denzel Washington dans l'un de ses rôles les plus ambigus et les plus complexes.
A spoiler: l'hôpital, Whip rencontre Nicole (Kelly Reilly), une toxicomane qui ne peut pas payer son loyer et qui est brutalisée par son propriétaire. Whip lui propose alors de se réfugier avec lui à la campagne, dans sa maison d'enfance .
Une relation s'établit entre spoiler: ces deux âmes à la dérive. Mais Whip persiste bientôt dans l'autodestruction jusqu'à ce qu'il perde cette bouée de sauvetage, et soit de plus en plus rejeté par son ex-femme et encore plus détesté par son fils, qui n'a pas pu vraiment connaître son père à cause de ce manque de sens des responsabilités .
La dernière partie du film se concentre sur spoiler: cette absence et comment Whip va pouvoir tenter de prendre des mesures correctives après avoir reconnu ses erreurs .
Kelly Reilly, Nadine Velazquez, John Goodman, Don Cheadle, Melissa Leo, Bruce Greenwood, Tamara Tunie et Brian Geraghty jouent tous des seconds rôles intéressants et louables.
Une agréable surprise. Le film de Robert Zemeckis a comme sujet central l alcoolisme de son personnage principale ( avec un Denzel Washington une nouvelle fois irréprochable). L alcoolisme ainsi que les autres addictions et leurs conséquences : mensonge aux autres et surtout à soi même, le fait de vivre sur un fil jusqu'à la bascule ... Le film dresse le portrait ambigu d un héros d une extrême faiblesse très intéressant dans un cinéma hollywoodien souvent manichéen. Il évite aussi selon moi le piège de la fable moralisatrice et la aussi c est plaisant.
Une enquête troublante et intéressante ! Le scénario nous mène vers un résultat à la fois certain et douteux... Denzel Washington confirme son efficacité et sa crédibilité, cette fois sous la direction de Robert Zemeckis. Une peine par un travail acharné qui ne se prive pas de nous dévoiler le sommet avant même les bases de l'entente. C'est une vérité aux conséquences douteux menant au péché de l'orgueil, puni et critiqué par ses prouesses. L'acte qui nous pousse vers la pente aux faits irréversibles illustre parfaitement de nouvelles scènes aux intensités écrasantes et incomparables aux précédents. Mélangeons à cela une société américaine aux mots durs, où son évolution diverge selon les personnages nous apparaissant comme "utiles", on assiste alors à un débat continu, rendant la continuité du film bien rythmée avec l'enquête; croisée à une grande remise en question ! Et je ne peux m'arrêter là ! L'ouïe fine que nous pouvons tous partager, nous permet à présent d'identifier les fabuleux sons d'Alan Silvestri. Le sentiments et sens se révèlent plus compréhensives, mais surtout plus lourde à encaisser. C'est là la force d'un compositeur se jouant de notre sens le plus sensible de tous ! Un retour éclatant dont je ne m'attarderai pas davantage à la description d'une moralité, rarement trouvée en salle !
Thriller dramatique assez efficace qui démarre de manière spectaculaire avec cette scène de crash qui laisse sans voix. Le problème c'est que ça ne dure qu'une demi-heure et qu'une fois passée, alors qu'on s'attendait à une enquête difficile, un jugement où s'affronteraient les avocats les plus cyniques, on a en fait une partie un peu longue que j'intitulerai "oulala-c'est-vraiment-pas-facile-d'être-un-drogué-alcoolique-que-personne-n'aime" qui ne doit son salut qu'à la performance incroyable de Washington. Heureusement, ça se rattrape un peu par la suite avec notamment cette scène hilarante spoiler: où Washington et Goodman s'en foutent plein les narines sous l'oeil effaré de Cheadle et Greenwood . Cependant, malgré un petit coup de mou au milieu et quelques digressions théologiques d'un goût douteux, Flight est carrément bien ficelé et j'aurais même presque été prête à pousser jusqu'à 4 étoiles si ce n'avait été pour une fin des plus convenue qui a tout gâché pour moi: spoiler: Denzel Mandela trouve la paix et la sérénité en prison et se réconcilie avec sa gentille famille (oui parce qu'il est peut être pas responsable du crash, il n'en est pas moins un sale drogué alcoolique alors il eut été impensable qu'il ne finisse pas au cachot) . La morale est donc sauve et tout le monde est content!
Etablir une histoire de crash d'avion dès le début du film, pour pouvoir en réalité traiter de l'alcoolisme, voila de quoi résulte ce film. A cause de son alcoolisme, Whip est-il responsable de la mort de ces six personnes ? Ou au contraire, a t-il sauvé presque tous les passagers, menacés d'un crash suite à un défaut de l'appareil ? Chacun de nous aura sa propre opinion sur ce sujet, mais la manière de traiter ce sujet plutôt délicat est, je le reconnais, plutôt réussie. On y découvre la vie intime de Whip après l'accident, ses qualités et ses vices, sa réaction face à un avenir incertain, une culpabilité qui vient et qui repart... Denzel Washington est un très bon acteur, il n'y a rien à redire dessus. Le film contient certaines lenteurs, mais elles ne remettent pas en cause la réalisation de ce film. La fin est pour moi la meilleure scène, à vous de le découvrir. Toutes mes autres critiques sur cinephile-critique.over-blog.com
Avec Flight, Zemeckis signe un film plus humain sur l’acceptation de l’addiction. Denzel Washington y joue sincèrement un antihéros pilote d’action, alcoolique, drogué et arrogant. Le personnage va laisser apparaître des sentiments, des regrets et surtout un combat personnel très émouvant. Flight est donc une œuvre attendrissante évitant tous les pièges de la caricature de la dépendance. Chaque acteur joue son rôle en profondeur et le ton donné est réaliste, quoi qu’un peu Eastwoodien. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Bof ! Je suis partagée entre la première demi-heure haute en couleur et l’heure et demie suivante, plutôt médiocre. Du coup le résultat n’est pas terrible-terrible. Comme je disais, l’épisode du crash est impressionnant voire spectaculaire. L’histoire qui en suit est bancale, le scénario n’est pas assez recherché pour ma part, je n’ai rien trouvé d’exceptionnel. Le problème de l’alcool devient le sujet principal du film, donc si vous chercher à voir des avions tout le long, oubliez. J’adore Kelly Reilly mais son rôle est incongru, inabouti. Le pire je crois c'est l'idylle avec Denzel Washington! On y croit pas une seule seconde! Quant à Denzel, il a l’air super sympa comme gars mais y a rien à faire, je n’ai jamais aimé les films dans lequel il joue, ce n’est pas près de changer.
J'ai trouvé ce film très bon bien qu'il n'ait finalement d'extraordinaire que la performance de Denzel Washington. Lui même qui méritait pour moi, somme toute, l'Oscar de meilleur acteur. Le film tient en haleine et on se lie très facilement avec notre Whip Whitaker pilote de ligne alcoolique et drogué dans ses déboires. A noter la question posée par ce film: "doit on juger un homme sur ce qu'il est où sur ce qu'il fait?". On penche naturellement sur la seconde lorsqu'on voit ce film même si Robert Zemeckis n'abuse pas de parti pris, tout à son honneur d'ailleurs!
Le film n'est pas long à démarrer, c'est plutôt ensuite que ça se traine. La scène qui précède le crash est réussie, la tension est palpable. Denzel Washington est impeccable et fait très bien le mec bourré, mais le discours final est un peu niais et moralisateur, et le film assez convenu, même dans ses choix musicaux (une scène de piquouse à l'héroïne et hop, on met "Sweet Jane" du Velvet Underground. Une biture avec chambre ravagée et on a droit à "Sympathy for the Devil"...), et ça dure...2h20. Pourquoi faire des films aussi longs avec des sujets pareils? Pour une fresque historique je comprends, mais là... Heureusement que les acteurs assurent et qu'il y a quelques scènes croustillantes (épatant John Goodman).
Drame prenant sur l'histoire d'un pilote qui sauve des vies en évitant un crash aérien d'envergure. Malheureusement pour lui, une prise de sang révèle un taux d'alcool bien supérieur à la moyenne... Un film efficace emmené par un Denzel Washington fidèle à lui même.
Robert Zemeckis, avec sa filmographie époustouflante (Forrest Gump, Seul au Monde, Contact, Retour vers le futur) nous surprend avec Flight. Là où la bande-annonce laissait augurer un film catastrophe et ses conséquences, c'est tout autre chose que le réalisateur nous propose. Le rythme est assez lent, et très introspectif. Le sujet, pas besoin de le cacher, c'est l'alcoolisme, et ses conséquences sur le comportement d'un homme. Et c'est ce rôle qui permet à Denzel Washington de livrer une performance une nouvelle fois époustouflante. A noter la prestation brillante également de Kelly Reilly. Le traitement du sujet est malgré tout amené avec peu de subtilité, on alterne de superbes moments, avec de vraies bonnes idées de mises en scène, et d'autres séquences plus superficielles. Le récit est tout de même bien mené, relativement captivant de bout en bout, notamment grâce à d'excellents acteurs. Mais le final est assez convenu, sans surprise.
Une première demi-heure époustouflante , Denzel Washington touchant en alcoolo vieillissant , mais des sous-entendus moralisateur un peu lourdingue plombe le film et c'est dommage car le sujet aurait pu être traiter de façon différente .