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Un visiteur
1,5
Publiée le 21 février 2013
Ce film est un mélange nauséeux de clichés et de propagande. « La volonté de Dieu » explique tout et oblige donc à tout accepter. Pour l’alcoolisme, on passe du déni, à l’acceptation et enfin à la repentance ; les deux dernières phases arrivants les 10 dernières minutes du film. En résumé, le personnage de Washington tourne en rond, les autres l’accompagnent dans son cercle, le spectateur lui s’ennuie et attend la fin du film, pas du cercle puisqu’un cercle… Seule la scène du crash est bien tournée, le reste n’est que fioriture et leçon de moral.
La première partie du film m'a achevé. La séquence du crash n'a rien d'exceptionnelle dans la mesure où c'est la même que dans "Seul au monde" qui à l'époque était grandiose, jamais vue et peut-être même plus impressionnante. Zemeckis resterait-il sur ses acquis ?
Pour faire des personnages originaux faut-il qu'ils soient systématiquement drogués ou alcooliques, voire les deux ? Même l'enquête qui suit le crash n'a pas réussi à m'accrocher. Forcément, on sait ce qui va se passer, ce qui va ressortir, les questions qui vont se poser. Peut-être y a-t-il un twist final de fou mais tant pis... si cette première partie n'a pas réussie à me tenir éveillé, je doute que la suite y parvienne.
Denzel Washington est toujours un sacré acteur et la encore il incarne ce pilote alcoolique et fêtard avec une justesse qu'il connait bien. L'histoire est intéressante et pose des questions sur la méthode quasi obsessionnelle de toujours trouver un coupable pour tout. Le seul bémol de l'histoire est que finalement ce n'est qu'une fiction. L'histoire vraie dont le film s'est inspiré est assez lointaine de l'histoire du film !
Pour son grand retour au cinéma « live » après une longue parenthèse « Motion capture », Robert Zemeckis s'empare d'un sujet passionnant, d'autant qu'il le fait sans trop de chichis et en pouvant compter sur un Denzel Washington impeccable de bout en bout. Ainsi, sans jamais atteindre des sommets de subtilité ou de réflexion, « Flight » reste constamment de belle tenue, ne tombant jamais dans le racolage ou l'émotion facile, la seule scène spectaculaire s'avérant celle du crash, fort bien menée d'ailleurs. De plus, si certains seconds rôles sont un peu négligés, comment ne pas tomber fou amoureux de Kelly Reilly en junkie tentant difficilement de sortir de l'impasse, la sublime rousse se montrant une fois encore très émouvante. Hélas, toutes ces belles intentions sont quelque peu cassées par un dénouement assez balourd et pour le coup vraiment moral, ne faisant pas honneur à toutes les intelligentes possibilités et situations qui avaient été mis en valeur jusque-là. Cela dit, il faut aussi reconnaître que sur un tel sujet, il était vraiment difficile de proposer une fin satisfaisante et nul doute que peu de réalisateurs auraient su le faire. Bref, si le film laisse du coup une impression en demi-teinte, il ne faut pas pour autant éclipser les efforts et qualités que celui-ci avait su mettre en valeur avant les dix dernières minutes : frustrant donc, mais néanmoins original et intéressant.
Certainement le crash aérien le plus spectaculaire de l'histoire du cinéma, un scénario qui flirte joyeusement avec l'immoralité, un héros subversif et plein de zones d'ombres interprété par un Denzel Washington plus qu'impeccable, d'excellents seconds rôles (Kelly Reily, John Goodman...)... Mis à part quelques longueurs, le film était quasi parfait spoiler: jusqu'à ce que Zemeckis ait des scrupules et une poussée de moralité et impose au personnage un mea culpa dispensable .
Zemeckis sait faire du spectaculaire et il le fait fort bien avec cette scène d'ouverture montrant le crash de l'avion.Cette partie prenante est efficace,ne sera pas le ton donné au film,car toute la suite ne se concentre que sur le pilote et sa difficulté à reconnaitre son problème avec l'alcool.Si Denzel Washington est impeccable dans son rôle,parfois pathétique ou héroïque. Zemeckis n’arrivera pas à donner la bonne teinte à son histoire.Le chemin de ce commandant de bord va être parsemé de rencontres avec tout un tas de fanatiques de dieu,à commencer par le lieu du crash.Les interventions de ces fanatiques sont trop nombreuses,mal amenés et les intentions de Zemeckis tout comme le discourt sur ces personnages n'est pas suffisamment clair pour faire mouche.L’histoire avait elle besoin de cette fin moralisatrice,certainement pas.Alors certes Flight est inégal mais il reste tout de même certains atouts(Denzel Washington) et des intentions qui n'en font pas le meilleur de Zemeckis,mais un film correct.
Drame bouleversant derrière une dimension subversive certaine, FLIGHT fascine par sa déconstruction d'un héros moderne, mais sans véritable verve, Zemeckis manquant de contrôle sur un scénario si exigeant. Classique, un brin moralisateur, mais très personnel.
Robert Zemeckis est un réalisateur qui se fait de plus en plus rare, une qualité ou un défaut, mais la sortie de l'un de ces films est quand même un petit événement. Flight est un film et triste sur les conséquences de la drogue et de l'alcool sur le comportement humain. Denzel WAshington regard grave et dérivant renforce cette idée de pression et de soumissions aux addictions humaines. Cependant le spectateur peut se sentir trompé quand il arrive dans la sale de projection car la bande-annonce ne laisse pas présagée la trajectoire du film. Un très bon film porté par un réalisateur appliqué mais loin de sa performance pour le film Seul au Monde qui là traité de la solitude mais cohérent avec les espérances des spectateurs. Dommage.
Un pilote de ligne à la personnalité déchirée sauve la plupart de ses passagers grâce à une manoeuvre improbable q'un homme "clean" n'aurait jamais pu réussir. Voilà comment démarre ce film avec une scène catastrophe tout simplement grandiose. Voilà à quoi on aurait pu résumer ce film au premier abord : un film catastrophe. C'est finalement plus une road-movie psychologique sur le chemin de la rédemption. Seulement à partir de ce constat, on peut se douter que certains spectateurs s'attendant à un film d'action seront déçus. En même temps avec Robert Zemeckis aux commandes, ils ne pouvaient en attendre autre chose. Pour ce faire, le réalisateur confie les commandes de l'avion à Denzel Washington qui campe, ici, le rôle de ce commandant, Whip Whitaker, porté sur la boisson et autres substances illicites. C'est sur la personnalité de ce commandant que tourne tout le film, l'accident d'avion n'étant que le point de départ d'une épopée psychologique vers la rédemption. Aidé par une pléiade de très bons seconds rôles qui finalement l'aideront tous dans sa recherche de la paix intérieure, Denzel Washington donne à son personnage (Whip Whitaker) toute la densité et l'ambiguïté nécessaire pour décrocher d'ailleurs une nouvelle nomination aux oscars 2013. Si l'on ne s'attache qu' à cela, ce film aurait pu être un excellent, seulement les trop nombreuses allusions religieuses perpétrées par le personnage de Don Cheadle plombent le film, et surtout peuvent finir par agacer les spectateurs peu portés sur la religion. C'est plus que rageant, car sans ce défaut, ce dernier film de Robert Zmeckis aurait pu briller, au lieu de cela c'est l'interprétation de Denzel Washington qui sauve ce film, les seconds rôles n'étant pas en reste. Un film à voir, pour la performance d'acteur d'un Denzel Washington au sommet de son art.
A la Poursuite du Diamant Vert, Retour vers le Futur (1, 2 et 3), Qui Veut la Peau de Roger Rabbit ?, Forrest Gump, Seul au Monde... Robert Zemeckis est l'un des plus grand cinéastes de ces 30 dernières années, et certainement le moins médiatique et connu du grand public. Plus de douze ans après son dernier film réussi, Zemeckis revient avec une histoire construite autour d'un homme ambigu, comme il sait bien le faire. Denzel Washington, très juste en jouant sobrement un pilote d'avion alcoolique, assume son rôle et fait du film une réussite. Surtout, n'arrivez pas en retard, car la première demi-heure est époustouflante. Jamais un crash d'avion n'a été filmé ainsi, avec une intensité parfaitement mise en œuvre sans verser dans le dramatisme ni le tirage de larme. Après cela, le film pêche un peu dans son troisième quart, le rythme ralentissant et l'histoire peinant à se frayer un chemin, entre développement des personnages secondaires et évolution du personnage principal. Si Kelly Reily n'est absolument pas exploitée, les trois apparitions de John Goodman sont du petit lait ! Aussi, si le film traite de façon frontale un mal international qu'est l'alcoolisme, il dépeint des États Unis rongés par un mal bien plus ancré dans la société et soutenu par toutes les instances politiques et sociales du pays : l’omniprésence et le pouvoir démesuré de la religion. La première puissance mondiale a un gros problème à régler avec cela et le film le montre très justement, avec comme paroxysme un avocat qui réussit à faire inscrire dans un rapport officiel des évènements du crash qu'il s'agissait d'un "acte de Dieu". Déboussolant... La chute du film est certes quelque peu moralisatrice, mais se tient et a le mérite de nous offrir une vraie fin qui fait retomber le film sur ses pieds.
Malgré un rythme lent et quelques longueurs, le film bénéficie d'une bonne réalisation. L'interprétation, notamment de Denzel Washington, est très bonne. A voir.
Malgré de trop nombreuses et répétitives longueurs, le film parvient tout de même à nous tenir en haleine du début à la fin. Réalisation d'expérience, et ça se voit. Acteur principal qui survole le film. Un début de film tonitruant, d'une rare crédibilité pour, au final, un dénouement qui surprend peu. Denzel Washington, qui avait déjà expérimenté les traits d'un alcoolique notoire dans Man on Fire, nous en met plein les mirettes. Tout dans son jeu force le respect. Pour finir, on peut aisément débattre sur le fond du film : Héros ou assassin? Allusions religieuses bien trop nombreuses (et soulantes à la force)? Il y a de quoi polémiquer...
Ça faisait plus de dix ans que Robert Zemeckis n'avait pas fait de films "en réel", trop occupé par ses expérimentations numériques (Le Pôle express, La Légende de Beowulf, Le Drôle de Noël de Scrooge (A Christmas Carol). Son dernier long en date était Seul au Monde, dans lequel Tom Hanks se retrouvait à parler pendant 1h30 à un ballon de volley, isolé sur une île déserte après un crash. Un sacré défi que le réalisateur de Forrest Gump transformait en étonnant exercice de style. Quel était donc le défi suivant avec ce Flight? À priori, on ne voit vraiment pas, le film apparaissant comme un drame classique. Whip Whitaker, pilote de ligne, réussit un incroyable atterrissage en catastrophe d'un bœing. Il devient assez vite un demi-Dieu aux yeux de la nation. Seulement, ce statut va aller de pair avec le déballage en place publique de sa vie privée...et ce dont elle recèle pourrait bien le faire passer de héros à zéro. Eh bien quoi? Ce genre d'histoire, on la connaît tellement par cœur qu'on aurait pu en écrire nous-mêmes. Pourquoi Flight mériteraient donc qu'on y accorde plus d'attention qu'à une autre? Denzel Washington? D'accord, l'acteur n'a plus à prouver qu'il peut tirer un film basique vers le haut à lui seul (cf Training Day par exemple) mais bon. Non, ce qui donne à Flight plus de relief, c'est plutôt ce ton incroyablement audacieux pour un film de studio. Un exemple? Commencer un film par un corps féminin dénudé qui se balade face caméra pendant quelques minutes. Ou alors cette acidité dans les rapports humains, cette ironie concernant les médias d'informations ou les croyances. Pendant deux heures, Robert Zemeckis se fait une joie de tailler un méchant costard à une société aussi dérangée qu'absurde, capable d'élever et de lâcher dans le même temps son prochain. On traverse ce moment entre émotion pure envers Whip (formidable Denzel Washington) et ce qu'il endure, et pure réjouissance de voir les infrastructures contemporaines se faire enchaîner de mandales (le personnage de John Goodman -comme d'habitude grandiose- synthétise cet esprit à lui-seul). Le film n'est pas tant l'histoire d'un homme démoli par la vie que le passage à la célébrité ne fait que ruiner d'avantage, mais également celle d'un monde mené par un politiquement correct qui ne fait rien d'autre que de réduire en charpie ceux qui le compose. Mais dans ce cas, pourquoi Zemeckis a t-il eu besoin de ternir ce surprenant pamphlet par un épilogue atrocement sage? Ces dix dernières minutes sont une insulte à tout ce qui précédait, une rentrée dans le rang amère et complètement malvenue. Comme pour Seul au Monde, le réalisateur a semble t-il des problèmes à conclure avec cohérence ces œuvres. C'est bien dommage car si ces derniers instants avaient été du même niveau, le film aurait sans mal atteint le statut de culte.
Robert Zemeckis revient derrière la caméra après une longue absence, hormis les films d'animation. Et au final, c'est vraiment pas mal ! Denzel Washington est excellent et je suis content de voir Kelly Reilly confirmer aux Etats-Unis. Le film est vraiment très intéressant et nous pousse tous à la réflexion. Chacun peut se faire son avis sur le sujet. Voilà, au final un film très divertissant et l'on ne s'ennuie pas malgré la longue durée du film. J'ai d'ailleurs rarement été aussi absorbé par une scène que celle du crash, qui nous prend vraiment aux tripes !
Pas mal du tout ce film ou l'acteur principal se retrouve a la fois héros et coupable, devant lutter contre ses vieux démons que sont la défonce. Un film prenant.