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Un visiteur
2,5
Publiée le 10 juillet 2014
Difficile de critiquer l'interprétation de cette œuvre et la beauté de certaines scènes empreintes d'une réelle poésie, mais malheureusement et globalement, le rythme assez lent du film et son traitement ne m'a pas permis d'accrocher pleinement à ce film.
Vu hier en avant première aux halles. Un film magique, poétique et d'une grande sensibilité. Sans parler du l’indubitable talent de réalisatrice de Yolande Moreau, la photographie et le choix de la musique est à tomber.
Vu en avant première lors du festival du cinéma de Paris. Un superbe second film de Yolande Moreau. Si certains passages sont un peu longs, l'ensemble est bien cousu et les personnages sont très attachants. Un bon moment de cinéma comme les belges peuvent nous en faire vivre.
Un bijou de poésie et de sensibilité. Difficile de "noter" un film aussi inclassable dans lequel Yolande Moreau s'approche avec délicatesse des personnages, tous excellemment interprétés. C'est beau, c'est tendre, c'est drôle. Plusieurs scènes sont particulièrement réussies tant sur le plan du scénario que de la prise de vue, avec une mentions spéciale pour la scène où les deux acteurs sont de chaque côté de la baie vitrée. Un moment de cinéma. Le film aurait pu s'appeler "Rosette" tellement l'actrice est présente.
Plusieurs très bonnes choses à tirer de ce film. Je donne l'exemple de l'histoire de la poubelle : sortir sa poubelle tous les matins, banalité effroyable au cœur d'une vie de merde, d'un couple de merde ("elle était chiante mais on l'aimait bien"). Et pour quelqu'un d'autre, sortir cette poubelle, c'est avoir une vie normale, c'est avoir la capacité à avoir une vie de merde. Le décalage est fabuleux, l'appel à la vie. Le mec perd sa femme et décide de refaire sa vie, parce qu'il s'aperçoit qu'il ne se connait pas vraiment. Cinématographiquement, ce n'est pas une extase technique, mais c'est un film humain dont on sort revigoré. Un film parlant, criant, et moi c'est ce qui me plaît au ciné.... réfléchir un peu et sortir avec de l'élan vital. Catégorie : film vivant dans un décor terne. Critique PMU : "Santé bonheur, pipe à toute heure"
Vu en avant-première à Grenoble hier, j'en suis ressortie joyeuse et pleines de belles émotions. C'est un film qui parle d'une magnifique rencontre et d'une ouverture au monde, à la vie et à l'amour. Yolande Moreau nous donne ici un film qui lui ressemble, qui prend le temps, qui donne à observer et à ressentir. Nous sommes sur le fil... parfois dérangé mais c'est un film avant tout poétique et qui parle d'amour et de sexe, de tabous et de sentiments tellement humains !
Rarement il aura été donné de concilier l'intensité dramatique de la misère humaine alliée à une sensibilité d'écriture aussi profonde ; un jeu d'acteurs sincères sublimé par une vision sans faux semblants d'une humanité désenchantée, pourtant réelle, et si représentative de tout un pan de notre environnement que l'on préférerait parfois ignorer. En un mot ; bouleversé... en deux ; merci Yolande... en trois ; rendez-vous aux Césars...
J'ai eu la chance de voir ce film en avant première. C'est une oeuvre pleine de finesse et poésie qui m'a enchanté. Les rapports entre les personnages sont d'une justesse rare.
Yolande Moreau m'offre le premier rôle féminin Rosette. Je suis alors le papillon qui vient à l'aide d'Henri marqué par une solitude profonde. Yolande offre une déclaration d'amour à la différence. quelle oeuvre poétique.
Henri est un film où il fait bon se se laisser aller, car à l'opposé des comédies survoltées qui donnent le tournis. Le rythme est celui de la vie tout simplement, avec des hauts et des bas. Ici les hauts sont des sommets de poésie et d'humour tout en finesse, des moments de grâce qui donnent des frissons. Merci Yolande Moreau de nous livrer autant de sincérité et de tendresse, de magnifier chaque instant du quotidien. A voir, à revoir, et à partager en famille et avec les amis. Annie
Un très bon moment de cinéma. Je craignais un peu une œuvre sociale à la Frères Dardenne et j'ai croisé des personnages atypiques mais attachants Yolande Moreau, avec beaucoup de pudeur, de générosité et de poésie nous raconte une histoire. Avec des images, des silences, du jeu d'acteur, pas de bla bla : du cinéma, quoi. Henri, le "héros" bourru m'a fait penser à "tchao Pantin" même si son réveil est d'un autre type. Candy Ming est surprenante et si les réalisateurs ne passent pas à côté, je la vois bien confirmer son talent dans d'autres registres. Comme lorsque je referme un livre apprécié, j'étais un peu triste de quitter les personnages à la fin du film...
Je me suis rendue voir ce film surtout pour l'acteur Pippo Delbono (Henri) dont je connais et plussoie le travail théâtrale par ailleurs... Et ai été séduite par l'intégralité de ce chef-d’œuvre signé par Yolande Moreau. Pendant près de deux heures (qui n'y paraissent pas) se déroule un rêve concret, une tranche de quotidien qui jamais ne frôle l'anecdotique. La façon de filmer, d'inspiration très picturale, appuyée par une bande son toujours juste, nous enveloppe dans une poésie douce, et une empathie dénuée de tout pathétique. Le rythme est très lent mais ce film ne compte aucune longueur. Pippo Delbono nous émerveille par son jeu toujours juste, mais c'est également le cas de TOUS les acteurs qui défilent à l'écran.
Un bijou qui redonnera foi en notre cinéma français même aux plus septiques sur la question.