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    Guilty of romance
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    3,3
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    53 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 août 2012
    Si on voit "Guilty of Romance" comme une sorte d'hommage aux "pinku eiga" des années 70, c'est plutôt pas mal, surtout au niveau de la forme et ce même si les décors très théâtraux et la lumière criarde venant des éclairages aux néons de Shibuya ne sont pas forcément terribles (dans le genre, Gaspar Noé ou Wong Kar-Waï ont fait beaucoup mieux). Mais bon, à part ça et hormis une volonté évidente de choquer le bourgeois finalement assez creuse pour le spectateur occidental (des poils pubiens, une héroïne en train d'uriner... ça peut peut-être encore hérisser au Japon mais ici...), il n'y a quand même pas grand chose à tirer du film. Sion Sono bâcle complètement la partie consacrée à l'enquête policière et accumule sans trop de finesse mais avec une certaine réussite moult citations, qu'elles soient littéraires (Kafka, Sade, Mishima, Edogawa Ranpo...) ou cinématographiques (le maquereau sapé comme dans "Orange Mécanique"). Surtout -et c'est la le principal reproche qu'on pourra lui faire-, il sacrifie à un intellectualisme assez déplacé un sujet extrêmement charnel. Du côté des acteurs, les deux interprètes principales sont excellentes, même si Makoto Togashi sur-joue un peu trop la méchante dépravée alors qu'on découvre avec bonheur le talent de Megumi Kagurazaka qui n'a d'égal que la taille de ses attributs mammaires. Miki Mizuno, elle, est aussi effacée que son personnage de flic l'est dans l'intrigue... Voilà, si "Guilty of Romance" est plutôt réussi au niveau visuel (malgré des délires à la Almodovar pas forcément bienvenus) et dans son aspect référentiel, on repassera pour la subversion. Sion Sono est encore à des années-lumière d'un Koji Wakamatsu...
    Guillaume p
    Guillaume p

    31 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2013
    Encore un super film de sono sion. Une bonne claque, comme toujours!!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 juillet 2015
    Chef-d'œuvre pour les uns, bide immonde pour les autres, ce film est une débauche de scènes pornographiques sans intérêt et d'un ennui profond. L'auteur s'est éreinté à vouloir réaliser du Bunuel à la sauce nippone. Voilà un film à l'aspect psychologique complexe à réserver à un public averti. On aime ou on déteste mais on ne peut rester indifférent.
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2013
    Arte vient de nous présenter cet objet baroque , délirant sur "l"amour physique sans issue" cher à Lacan il est tissé de références littéraires, picturales et d'hommages cinéphiliques mais n'en demeure pas moins une oeuvre profondément nippone avec ses oxymores et sa beauté formelle Je serai désormais attentive a l'œuvre de Sion Sono...
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    114 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2012
    Je l'avais déjà vu en avant première à l'Etrange Festival 2011 mais j'attendais de le revoir en version courte (un chapitre en moins) avant d'en faire la critique. "Guilty of romance" (coupable de romance, donc) de Sono Sion risque de choquer par sa cruauté. Pervers ou féministe? A vous de voir. Je comprends que le film puisse agacer ou déranger, mais il est d'une intensité folle. Le film montre le côté sombre et caché de la sexualité dans la société japonaise. Il y est question de la famille, du couple et de la prostitution. D'hypocrisie, d'aliénation et de tentative de libération. Pas de sobriété du côté du jeu d'acteurs, et pas vraiment non plus côté scénar et mise en scène: une ambiance colorée et des séquences à la fois ultraviolentes et poétiques, électrochoquantes et émouvantes. On pense à certains films de Zulawski, dans une version nippone déviante. Pour public averti. Mais je serais content que cette oeuvre si particulière sorte dans plus de salles et qu'on donne au grand public la possibilité de voir des films différents comme celui-ci.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2013
    Assez trash dans son style, "Guilty of romance" n'est clairement pas une oeuvre asiatique que tout le monde pourra se permettre de découvrir et nul doute qu'il sera d'ailleurs détester par un grand nombre de personnes. Mais pour ma part, je l'ai trouvé à la fois dérangeant et captivant, car il plonge avec brio le spectateur dans l'univers de la prostitution et dans une moindre mesure dans celle de l'enquête policière, mais c'est aussi et avant tout pour moi l'histoire d'une terrible descente aux enfers pour le personnage principal qui est magnifiquement interpréter par la sublime Megumi Kagurazaka. Mais la très belle mise en scène de Sion Sono est également à mettre de l'avant, tout comme la superbe photographie que l'on doit à Sôhei Tanikawa. Une oeuvre japonaise forte et qui me donne donc vraiment très envie de découvrir d'autres films de ce cinéaste.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    J'ai vu la version courte, enfin la version cinéma. C'est certainement pour cela que si la femme au foyer soumise qui se laisse engloutir par la sexe et toutes les perversions qui peuvent avoir autour, et la professeure d'université d'allure respectable qui mène une double vie en se prostituant la nuit sont bien développées, par contre l'inspectrice de police, qui représente la femme moderne japonaise d'aujourd'hui, donne juste l'impression d'être là pour assurer des transitions avec des flashforwards.
    A part ça, Sono Sion convoque en l'avouant Kafka et Ibsen et sans l'avouer le Marquis de Sade et Luis Buñuel avec "Belle de jour" (j'aurais pu dire Joseph Kessel mais je ne connais que le film !!!), on peut aussi signaler la présence de l'"Adagietto" de la Symphonie n°5 de Mahler, mais tout en donnant l'impression que c'est surtout pour donner un alibi culturel à une succession de séquences de sexe de plus en plus perverses et pour cacher aussi que le scénario est franchement foutraque et que la psychologie des personnages n'a pas l'air d'être le point fort du cinéaste.
    Mais la mise en scène de certaines séquences, notamment celles avec des couleurs de néons, sont très élaborées, d'autres sont marquantes, et découlant de ces dernières, la plastique de l'actrice principale est très agréable à voir.
    kibruk
    kibruk

    150 abonnés 2 582 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 août 2022
    Premier film de Sion Sono que je vois et autant dire qu'il me donne envie de me plonger dans la filmographie du gars. J'ai été surpris et bousculé de bout en bout par ce que j'ai vu, et ça fait plaisir de découvrir de telles oeuvres qui ne ressemblent à aucune autre. C'est diablement intelligent dans ses thématiques, terriblement efficace, malsain et perturbant sans tomber dans le graveleux ni dans l'excès, même si on est souvent à la limite. En plus c'est superbement filmé et joué, donc "Guilty of romance" est un film marquant à découvrir.
    Starwealther
    Starwealther

    78 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2022
    "Guilty of romance" est un Sion Sono assez raté. En effet, beaucoup de scènes traînent en longueur et le réalisateur va vraiment dans le n'importe quoi sans vraiment nous intéresser. Pourtant, l'histoire d'une femme soumise à son mari découvrant les plaisirs du sexe et de la transgression était au départ assez intéressantes. Seulement, trop c'est trop, le réalisateur veut choquer et encore choquer mais à trop en faire cela en devient ridicule. Sion Sono a voulu réinventer en quelque sorte le thriller érotique japonais mais sans jamais réussir à convaincre le spectateur que je suis. Une déception
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 août 2013
    C’est un flash-back vers les œuvres expérimentales et la littérature porn-gore japonaises des années 70 que tente de nous proposer Sion Sono. Tout l’intérêt de son film tient dans la photographie dont la coloration flashy s’oppose à la noirceur des personnages, un style baroque qui semble directement inspiré des giallos de Dario Argento. Le réalisateur, en bon amateur de provocation, reproduit ce qu'il fit déjà dans ses précédents films, c'est à dire une peinture du malaise de la jeunesse de son pays en le plongeant dans un univers malsain. Il reproduit aussi son erreur courante en voulant très maladroitement jongler entre les genres, faisant de ses scènes érotiques de grands moments de vulgarité, en transformant les dialogues entre ses personnages des passages d’hystérie grand guignolesque et en noyant ses petits rebondissements dans une narration léthargique et interminable. Nous faire ainsi suivre les interrogations fugaces de son personnage sur les dérives du désir charnel dans un récit trop décousu pour poser les baser d'une véritable réflexion ne fait que partager le malaise. Ce sentiment troublant est d’autant plus fort que la surenchère d’effets visuels devient franchement répulsive.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2013
    Sion Sono nous avait habitué à mieux et, si l'on retrouve les thèmes de prédilections du réalisateur nippon ainsi que sa manière de faire, on a tendance à se perdre dans une intrigue pas toujours trés claire contruite maladroitement. Les idées sont là mais le cinéaste peine à les rassembler pour proposer un enssemble cohérent et surtout intéressant. On a de plus l'impression que la volonté de choquer prime sur la démarche artistique au détriment donc d'un véritable fond.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 30 juillet 2012
    A mon avis, ce film, on devrait le trouver génial ou nul. Moi, je le trouve simplement "mauvais", ce qui est un peu mieux que "nul". Je le trouve prétentieux, mal ficelé (la ligne du temps est difficile à cerner), trop long, brouillon et passablement ésotérique. Certaines scènes sont incompréhensibles et d'autres à la limite de la vulgarité. On s'ennuie aussi pas mal parce qu'on ne cerne pas bien ce que veut nous prouver le réalisateur. Là où "Belle de jour" était bien réussi, "Guilty Of Romance" rate le pari de nous montrer avec brio ce que je devine être la descente aux enfers (par le sexe) d'une petite bourgeoise japonaise qui s'ennuie ferme au service d'un mari maniaque à la vie apparemment réglée comme du papier à musique... Mais il doit sûrement y avoir d'autres trucs que j'ai ratés. Précisons qu'il y a quand même un peu d'humour là-dedans. Est-ce volontaire ? Je n'en suis pas si sûr. Bref, à éviter pour s'épargner un gros mal de tête en essayant d'en décoder le sens caché.
    Jeremy Boudouard
    Jeremy Boudouard

    25 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2013
    Comme d'habitude avant d'attaquer un film de Sono Sion, on sait pas trop ou le réalisateur va encore nous amener !! Guilty of Romance ne déroge pas à la règle, c'est noir, c'est brutal, sexy, gore et surtout écrit avec intelligence. Bref une claque de plus !!! A voir d'urgence !!!
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    146 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2012
    Sono Sion, j'adore, j'adhère. Troisième film que je vois du bonhomme et une nouvelle fois on a le droit ici à une oeuvre atypique, forte et audacieuse. Si je devais résumer Guilty of Romance en quelques mots, je dirais que c'est un tourbillon poético-charnel, un objet de fantasme.
    Le film prend une dimension quasi-psychanalytique en traitant la thématique du désir sexuel, désir ici refoulé par l'épouse d'un écrivain qui ne la touche pas et lui fait vivre le rôle de la parfaite femme au foyer. Sono nous exécute la peinture de ce masque social qui tombe et des pulsions endormies qui brutalement se réveillent, progressivement on entre dans un cauchemar éveillé où navigue Izumi cette femme tiraillée entre ses "obligations" sociales et ses désirs.

    GoR est une oeuvre baroque qui ne semble souffrir d'aucunes limites, qui semble être le fruit d'une imagination débordante qui aurait carte blanche. Ce film est bien malsain mais aussi terriblement envoûtant. Je n'ai pas été embarqué comme j'ai pu l'être par Love Exposure mais j'ai été terriblement conquis par ce film. Sono ose, et ça fait plaisir de voir ça dans le paysage cinématographique actuel. Visuellement déjà ce film est une grande réussite, Sono semble avoir mûri dans sa mise en scène, peut-être grâce à de meilleurs moyens mais en tout cas on a le droit à une forme très propre et à des séquences admirablement menées. On y retrouve cette poésie morbide typique de Sono, c'est fou. Des scènes marquent par leur ingéniosité visuelle, citons celle sous la douche et une bonne partie se déroulant dans le "château". GoR semble s'être aussi inspiré directement de l'Empire des sens d'Oshima dans le simple fait de montrer des corps qui se désirent et expriment ce désir, des corps dictés par leur sens où toute les limites morales et sociales fixées par l'homme sont totalement gommées quand éclate ce désir primaire, celui du plaisir charnel.
    Réussite esthétique, Guilty of Romance reste aussi une oeuvre profondément dense. Outre le désir sexuel il y a des questionnements sur l'homme, sur l'amour, sur les rapports de domination-soumission, sur les déviances, sur les moeurs... Dans ce cyclone voluptueux représenté à l'écran il y a matière à s'interroger. La femme est ici largement mise en avant, en tant qu'être sexuel à part entière. Sono ne se prive pas également de nous livrer un pur défilé érotique qui sert pleinement son propos, qui n'est pas gratuit. GoR est un film qui navigue entre poésie, érotisme, surréalisme et fantasme.
    Une nouvelle fois d'un point de vue artistique, on peut louer le fait que Sono évite le didactisme. Son film est divisé en chapitres mais cela ne rend en rien son film linéaire. Il y a une véritable intelligence narrative dans ce film à laquelle on pourrait tout de même reprocher une certaine répétition qui malheureusement fait retomber le soufflet à plusieurs reprises, ce qui m'empêche de crier au chef d'oeuvre car il subsiste encore quelques maladresses. Mais ces maladresses ne sont rien face à l'étendu du génie artistique dont Sono nous fait preuve encore une fois et il me tarde vraiment de découvrir sa filmo en profondeur.
    Troublant et fascinant, GoR respire le cinéma, respire les idées et s'en sort avec les honneurs
    Thomas P
    Thomas P

    36 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2012
    Lady Jeckyll and Miss Hyde ou comment passer d'une tasse de thé à Neuilly à un trottoir de Pigalle. Une spirale infernale et envoutante dans le contraste des mœurs japonaises. La fin du film et l'actrice principale nous font oublier quelques passages superflus.
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