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Fbienne D
16 abonnés
95 critiques
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3,0
Publiée le 5 février 2012
Un film tendu, nerveux, exaspéré. La jeune héroïne n'accepte pas son statut de pauvre et d'esclave, elle lutte avec de misérables moyens et tente de se raccrocher à ses propres principes qu'elle ressasse inlassablement. Les jeunes actrices sont formidables mais on sort fatigué par la caméra au poing collée au dos de l'héroine dans les rues pluvieuses de Tanger. N'est pas Dardenne qui veut ..
A les entendre tous tous dire que c'est la fureur de vivre marocaine, j'avais moyen envie d'aller voir ce film tombé de chez nos voisins les pauvres,. Les critiques en parlent hyper mal, ça le dessert parcequ on s'attend à voir un enième truc misérabiliste et donneurs de leçons. Mais ce film c'est une dinguerie foutraque avec des filles qui ressemblent à des amazones madmax! C'est une dinguerie, carrément faut pas chercher à expliquer et raccrocher les wagons de l'analyse. Je m'en fiche.Ce film c'est vraiment un rodéo de minettes. Il y a du venin de cobra dans ces gonzesses qui s'accrochent comme des malades après s'etre cassée la gueule et qui remontent de suite de suite sur le cul du cheval. Moi, je suis un mec mais elle m'ont fait kieffé grave ces killbill marocaines. Tu sais que si tu joues au bras de fer, elle vont te rétamer vite fait. Pas besoin d’être un medecine man, chaman indien, pour comprendre qu'elles sont comme des bikers en compet' qui tournent sur le en piste fermée, le corps cassé, fleepées carrémént par l’horreur du temps, grave peur du vieillissement, même pas de la mort. Moi en sortant du film j'avais juste foncer en moto dans le colorado la nuit! c'est décidé au petit-déjeuner depuis aujourd'hui dimancje. Je vais au colorado faire de la moto cet été.
Sur la planche est un drame sur quatre jeunes filles de Tanger. Ce polar montre avec justesse ce problème social que vivent ces jeunes filles, au bord du précipice.
De temps en temps, pas très souvent, je vois un film qui n'est pas juste "tourné", mais qui révèle une vision de cinéaste, d'artiste, quoi. Sur la planche est une film d'urgence, d'obligation de tourner comme de vivre et de survivre, et ce qui peut paraître impro ou approximation est pour moi complètement cohérent, rigoureux : histoires, lieux, actrices, caméra, montage, ellipses, et évidemment langage.
Le fond de ce film est peut-être bon, je ne sais pas, je suis sorti au bout de 30 minutes, tant j'ai trouvé la forme mauvaise. J'ai été saoûlé par la manière de filmer, caméra sur l'épaule, et quasiment tout en gros plans très souvent flous. Sans compter la succession décousue des plans. Comment peut-on se moquer ainsi du spectateur ? Et je ne pense pas qu'on puisse se retrancher derrière "esthétisme" et/ou "cinéma d'auteur". C'est moche, c'est raté.
Je lis pas les critiques. je lis pas la presse. C'est une pote qui m'a dit d'aller le voir. Ce film est juste dément. Je suis pas un intello, pas un cinéphile; Je sais pas ce que c'est une analyse de film encore moins toutes les belles références pour le faire. les révolutions arabes, les belles paroles sociales et politiques me causent pas. J'étais à Saint-Denis, et ce film c'est comme te taper la grande roue ou le mur de la mort. Quand tu en ressort, tu racontes pas l'histoire, tu as juste les sensations physiques. Alors oui, il y a ces filles et toutes leurs survies, leurs trucs froireux, mais la puissance du film c'est que tu lâches jamais ton corps. T'es collé, tu es secoué. T'es en apné. Tu as encore l'electricité qui se décharge quand la lumière s'allume et tu sens tes mains pur savoir si tu pues pas...mais pour moi c'est juste une expérience physique incroyable. Un cinéma d'extra terrestre, un trip sans acide comme j'en vie pas souvent.
J'ai du mal à partager l'enthousiasme de la critique, le film étant terriblement "normal". L'histoire est assez quelconque et le propos politique pas très neuf, mais surtout; la fille est EXASPÉRANTE! Je pense que c'est voulu, et l'infliger aux spectateurs etait assez osé. Le truc sur "l'energie" etc..., c'est vraiment un propos de critique, c'est en effet intéressant sur le papier, mais en vérité ça ne passe bien. Le film en devient crispant et finit par sentir la crevette...
L'histoire de 4 galériennes du bled à Tanger qui vivent de petits larcins et du taf à l'usine ...un film qui fout le cafard tant il dépeint une triste réalité...on se sent presque ridicule à se plaindre alors que d'autres se battent chaque jour pour tenter de survivre dans cette jungle...
Sur la planche est le première oeuvre de fiction de Leïla Kilani, 41 ans, native de Casablanca. Primé au Festival de San Sebastian, à l'affiche de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes, le film est représentatif de la "nouvelle vague" marocaine, par sa noirceur absolue et sa crudité. L'histoire raconte quelques jours dans l'existence d'une "fille-crevette", qui décortique des crustacés le jour avant de gagner sa vie autrement la nuit, au gré de rencontres et de soirées en bandes, magouilles et petits larcins en sus. Sur la planche est un film elliptique et opaque, rythmé par des dialogues qui ressemblent à du slam, au fil d'un scénario qui sème quelques cailloux, en laissant souvent au bord de la route. On y sent bien la rage de s'en sortir, l'attraction de la zone franche de Tanger, source de tous les désirs, les effets de la mondialisation..., tout cela dans un mouvement chaotique qui se transmet à la mise en scène, hachée et nerveuse. Aux confins du documentaire, du polar et du film social, Sur la planche désarçonne et stresse. L'expérience est inconfortable, voire pénible, elle vaut quand même la peine d'être vécue, si on aime se faire violence et sortir des sentiers battus d'une grande partie de la production cinématographique courante.
Que faire lorsqu'on se trouve face à un film a priori sympathique mais dont le résultat frôle trop souvent la catastrophe ? Il est certain que Leïla Kitani a voulu trop en faire : elle a rajouté un volet polar au volet sociologique, voire politique et, elle qui vient du documentaire, s'est pris les pieds dans le tapis. Un peu comme Christophe Ruggia dans "Dans la tourmente". On peut accepter le fait que le film parte dans tous les sens et que la réalisation soit trop agitée. Par contre, on ne peut pas accepter des dialogues totalement improbables tels que "un train n'est vraiment un train que lorsqu'il déraille". Si un film n'est vraiment un film que lorsqu'il déraille, alors oui, "Sur la planche" est vraiment un film ! En fait, le point fort du film, car il y en a un, c'est son quatuor de comédiennes, toutes non professionnelles, mais d'autant plus crédibles. Alors que faire lorsqu'on se trouve, etc. ? Dire la vérité : ce film aurait pu, aurait dû être excellent; il est malheureusement raté, surtout à cause des dialogues.
Sur la planche est une bouffée d'oxygène loin des navets d'hollywood, ce joli film découvert à Cannes est à la hauteur des espérances, social et plein d'avenir !