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DarkSchneider
89 critiques
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4,5
Publiée le 28 octobre 2024
Tsui Hark est de retour, tout ce qui fait le charme d'un bon wu xia pian est là, des perso charismatiques, ayant chacun leurs techniques :spoiler: chakram, couteaux aux trajectoires "magic", lame qui se sépare, poins multiples,etc..
Des aventuriers se retrouvent tous réunis dans une auberge, pour se protéger d'une mystérieuse tempête, sans savoir qu'ils sont tous à la recherche de la même chose.
Très bon film de Jet Li, combats spectaculaires, et certaines miss sont vraiment très mignonnes, spoiler: surtout la princesse tribale.
"Dragon Gate, la légende des sabres volants", film d'arts martiaux hongkongais réalisé par Tsui Hark, sorti en 2011. Remake des films "Dragon Gate" réalisés par King Hu en 1966 et "L'Auberge du dragon" réalisé par Raymond Lee et Tsui Hark en 1992. Tsui Hark est le réalisateur des très bons films " Detective dee" dont on reconnait ici le style. Du grand spectacle, du fantastique, des combats "très aériens", une belle esthétique, de l'action et une durée généreuse. Un cinéma asiatique généreux, décors, costumes, figurants, batailles, de la lumière, de la couleur et des effets spéciaux qui bavent parfois un peu mais qui font le travail. Un film, avec Jet Li, bien réalisé, un scénario parfois un peu abscons, comme souvent dans ce type de films. Le spectacle fonctionne.
C'est surprenant de voir Tsui Hark adapter à nouveau Dragon Gate Inn, alors qu'il l'avait remarquablement fait en 1992 avec L'Auberge du Dragon, nous emmenant à nouveau lors de la fin de la Dynastie Ming où une auberge va devenir un sanglant lieu de rencontre.
Autant le dire tout de suite, le film de 1992 reste au-dessus de celui-ci, mais il n'est pas non plus dénué d'intérêt, bien au contraire même, et n'hésite pas à s'éloigner de sa première version, notamment dans le scénario où l'auberge est moins importante, au contraire d'une chasse au trésor dans une citée perdue. Je regrette de l'avoir loupé au cinéma, tant la 3D semblait assez bien travaillée, avec une vraie profondeur de champs, l'aspect visuel est d'ailleurs l'une des grandes réussites de l'oeuvre, avec des effets spéciaux probants et une reconstitution réussie, et même immersive.
L'ancien maître du Wu Xia Pian renoue donc avec ses origines, et il propose là une oeuvre agréable à suivre, avec de nombreuses bonnes idées, bénéficiant d'un scénario bien construit et de personnages et enjeux rendus très intéressants. Tsui Hark démontre aussi un certain sens du rythme, arrivant à jongler entre les personnages, tout en mettant en place une ambiance tour à tour sombre, aventureuse ou même mystique, à l'image de la remarquable dernière partie et ses magnifiques décors.
Il est aussi intéressant de voir la façon dont Tsui Hark fait référence à son propre film de 1992, où l'on pense forcément à Brigitte Lin lorsqu'un personnage essaye de se déguiser en homme. La grande force de Dragon Gate se trouve surtout dans l'action, à l'image de cette remarquable séquence où une immense tempête devient le terrain de jeu d'un combat chaotique, montrant un Tsui Hark encore inspiré au niveau des chorégraphies, étant aussi bien aidée par un Jet Li qu'il retrouve plus d'une quinzaine d'années après leur dernière collaboration.
Tsui Hark renoue avec ses origines tout en s'adaptant à la technologie actuelle pour signer Dragon Gate, relecture endiablée de son Auberge du Dragon, bénéficiant d'idées ingénieuses habilement mises en scène pour un condensé d'action à la fois nerveux et aérien.
On retrouve le même style que dans « Détective Dee, le mystère de la flamme fantôme » avec de nombreux combats aux sabres très aériens. C’est bourré d’effets spéciaux et l’ambiance rappelle les « Indiana Jones » de Spielberg. C’est l’histoire de mercenaires à la recherche d’une ancienne citée enfouie dans le sable et qui recèle de trésors et dont l’accès n’est possible que tous les 60 ans à l’occasion d’une tempête de sable. L’intrigue est un peu compliquée avec un « Robin des Bois » chinois, une concubine enceinte, des gouverneurs corrompus et des Tatars tatoués en quête du trésor. C’est un conte avec de magnifiques images.
Dans la stricte lignée des grands classiques du "Wu Xia Pian", avec ses combats aériens et ses personnages aux pouvoirs hors du commun, Dragon Gate ne peut que susciter l’intérêt des amateurs par le grand retour du duo Tsui Hark - Jet Li, plus de 20 ans après le culte "Il était une fois en Chine", l'une des (la?) références du genre. Le fantasque réalisateur poursuit ses expérimentations visuelles avec succès, les scènes de combat se révélant toujours plus intenses et spectaculaires, dans des décors très digitalisés mais malgré tout cohérents. Jet Li, en revanche, se montre nettement moins charismatique que par le passé, peu aidé il est vrai par un script fouillis et difficile à suivre. Ambitieux, celui-ci dessert néanmoins sa cause en ne permettant pas un développement suffisant des personnages, qui se limitent par conséquent à leur seul charisme. Les connaisseurs pourront malgré tout se satisfaire du spectacle, très plaisant et représentant une belle addition pour le genre, tout en regrettant encore une fois que Tsui Hark n'ait pas pu trouver un meilleur équilibre.
Sans vouloir couper les nems en quatre, l'histoire de ce "Flying Swords of dragon gate" est un peu tirée par les nattes. pour tout dire, on s'y perd un peu, tant les enjeux sont faibles et les personnages cloniques. De plus, les voir vire(sur)volter comme des puces dans un concours de trampoline n'aide pas à surmonter les céphalées naissantes à la vue des débauches d'effets numériques tous plus improbables les uns que les autres. On sort de ce film épuisé et heureux. Ou pas...
Que dire de cette chose... Que la 3D vient titiller celle d'Avatar et Titanic avec son image léchée et splendide ? Que le HD-MA gratifie vos oreilles d'un son "qui envoie" ? (Je l'ai visionné en BLuray3D et ne peut donc pas être objectif pour ceux qui ne le verront qu'en 2D ou DvD ;
Bref, un petit régal visuel et sonore pour tous les cinéphages que nous sommes ;) A voir en 3D et uniquement en 3D !
Pour les rageux qui aiment critiquer les histoires et sortir de grandes phrases toutes faites du genre "Le scénario tient sur un timbre...", ou "Avatar, c'est Pochaontas en bleu, Cameron se fout de nous...", etc... Faites donc un tour par les cases "Inception", "Shutter Island" et surtout "Cloud Atlas" ;
La perle revenant à notre ami Kana57 "ce Nanar car 2HOO c'est long Les types sont surhumains et vole comme Superman" Donc, Superman à droit au vol, mais les Combattants Légendaires Chinois, non ? Que d’intolérance en ce bas monde... :/
DRAGON GATE reste un bidule sympathique mais réservé aux fans transis.. Les combats sont plus délirants les uns que les autres. Malheureusement, le grand n’importe quoi des SFX flingue un peu le spectacle!!
J'en suis à 45 minutes de néant... euh... visionnage. Tsui Hark quand il a mal à la tête et qu'il n'a pas envie de réfléchir, il prend un ordinateur et fabrique des films en effets numériques tout moisit. Et encore le plus grave n'est pas là. Le réalisateur d'un de mes films préféré, Le festin chinois, ne fabrique pas un film, mais un assemblage de séquences aussi inintéressantes les unes que les autres. Si a un moment au bout de 45 minutes les gros enjeux ne sont pas clairement définit que reste t-il ? Rien, on commence à se lasser, à se demander pourquoi c'est aussi laid et essayer de voir si les personnages ont un intérêt qui permettrait pourquoi pas d'apporter un peu de consistance à cette bouillit nauséabonde d'effets numériques tous aussi ratés durant ses 45 premières minutes. En soit un film raté sur les effets visuels ne me dérange pas. Ce qui me gêne c'est le peu de soin apporter à la narration pour accrocher un temps soit peu le spectateur. Ni tension, ni suspense, ni enjeux, ni émotion ... Bref, il me reste 1h15 et ça va être très très long...
>>>>>Film terminé (et interminable). Voilà rien de bien positif à retenir de ce nouveau Tsui Hark... Un cinéma sans âme, sans profondeur et sans intérêt. Quelle immense déception !
L'histoire est nulle... Les personnages transparents... Dommage esthétiquement c'est très réussi... la 3D souvent exceptionnelle!!! ça se regarde donc mais avec ennui...
Superbes décors et belle réalisation pour un scénario bavard et alambiqué. Bien que les effets spéciaux soient honorables et les acteurs pas trop nuls, on a du mal à accrocher au film qui est loin des fleurons du genre. Cependant, le film est visuellement très bon. La traduction n'a pas du aider!
Nul!!! Voici le premier mot qui me vient lorsque je pense à la seule première demi-heure que j'ai vu de ce navet... Je ne m'attarderai pas davantage car ce pseudo-film ne le mérite pas!
L’inoxydable Tsui Hark n'a rien perdu de sa générosité, s'amusant notamment à jeter poings et rondins à la gueule du spectateur grâce à la 3D. Dommage que les effets spéciaux bâclés et les scènes dialoguées moins passionnantes que dans le film original de King Hu freinent l'énergie de cet incroyable Indiana Jones chinois !