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    Walk away Renée
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    14 critiques spectateurs

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    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mai 2012
    Difficile - impossible même - de dissocier le second long métrage de Jonathan Caouette de son premier essai filmique : le percutant Tarnation, autoportrait cathartique parfaitement unique en son genre. Walk away Renée prétend en effet s'inscrire dans le prolongement de la petite bombe underground de 2004, Caouette en reprenant la même substance et les mêmes effets... Erreur ! Loin d'être un second chapitre de la vie de son auteur Walk away Renée est au mieux un vrai-faux remake de Tarnation, au pire un paradigme du néant artistique. Formidable objet d'auto-complaisance, tout de bric et tout de broc, rafistolé bien comme il faut parce que ça fait chic, épileptique comme il se doit parce que ça fait choc, le dernier chouchou des festivals indé-tendance a le culot d'affirmer sa légitimité novatrice en balançant son tas de trucs à la vitesse d'un cumulus dopé au crack et au Valium. Le sujet ? La maman de Jonathan est schizo mais très gentille, essuye l'incompréhension des petits connards prétentieux faisant figure de psys récalcitrants, danse et grimaçe pour montrer qu'elle souffre et qu'elle ne le mérite pas pour que nous, spectateurs insensibles, soyons tout chose à la vue de ses frasques censées provoquer l'empathie.... Tarnation tenait le même discours sans tomber dans l'apitoiement - encore que, avec le recul - et s'affirmait surtout comme un bel exutoire pour Caouette. Dans Walk away Renée tout n'est que redite et remplissage, visions psychédéliques gratuites et ridicules, montage pop art identique à celui de Tarnation et vide discursif. On jurerait que le bonhomme cherche à prouver que son narcissisme n'a d'égal que sa virtuosité créatrice : malheureusement Caouette n'a plus rien à dire ni à raconter, se contentant d'aligner les photogrammes de son existence qu'il juge bon de partager avec le Tout-cinéma. Immature, creux, déficient et - moindre mal - très impudique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 mai 2012
    Il faut avoir atteint un certain degré de narcissisme pour en arriver à signer un film comme "Walk away Renée". Jonathan Caouette nous raconte rien d'autre que sa vie : comment sa mère est devenue schizophrène, comment il a été élevé chez ses grands-parents, comment son grand-père est devenu sénile, comment il a fait un enfant avec sa meilleure amie, comment il trimballe sa mère à droite à gauche selon les impératifs de sa maladie... Il est assez évident que, pour Jonathan Caouette, filmer est salvateur. Mais qu'en est-il de la place du spectateur face à une oeuvre aussi personnelle ? Regarder "Walk away Renée", n'est-ce pas autre chose que du voyeurisme arty ou de la télé-réalité psychédélique ? Alternance entre images filmées par Caouette tout au long de sa vie et semi-fiction tournée pour ce film, "Walk away Renée" a été pour moi une expérience assez horripilante, culminant lors de la séquence de rêve, avec ses images à la "Tree of life" du pauvre. Un film aux marges du documentaire, et aux marges du cinéma tout court.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Jonathan Caouette arrive, avec brio, à traiter d'un sujet dur et délicat. Techniquement intéressant de part ces montages et changements temporels, le réalisateur déroule les différentes périodes de la vie de la mère.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2012
    Son parcours infiniment tragique et ironiquement romanesque aurait pu inspirer cinéaste ou écrivain ; que ce soit son fils dont l’enfance, de familles d’accueil aux grands-parents qui finissent par le récupérer et l’élever, et l’adolescence chaotiques furent marquées par l’impossibilité de Renée d’assumer son rôle de mère et d’éducatrice prend bien sûr une dimension encore plus émouvante. Jolie fille promise à un bel avenir, Renée fit une chute qui la maintint paralysée pendant quelques mois. Pour écourter le temps de son immobilité, elle fut soumise à des séances répétées d’électrochocs qui eurent pour effet de la rendre schizophrène et la proie d’importants troubles mentaux. Son existence se résume depuis à des séjours récurrents dans des institutions psychiatriques, à la prise de psychotropes qui va occasionner aussi une overdose au lithium et à son incapacité à rester seule. Walk away Renée revient plus précisément sur le voyage qui, de Houston où elle végète dans une maison spécialisée à New York où Jonathan vit avec son boy-friend David et son fils Joshua, sert aussi de prétexte à revisiter la terrible histoire de Renée et en pointillés celle de Jonathan.



    Avancer que le film est bouleversant, suffocant d’intensité, débordant d’amour et de compassion, qu’il vous submerge et vous anéantit relève quasiment de la tautologie. Renée dont on constate avec effroi les métamorphoses physiques provoquées par les thérapies inappropriées et la répétition des internements devient en quelque sorte la ‘femme sous influence’ de Jonathan Caouette comme Gena Rowlands fut celle de son mari réalisateur John Cassavetes en 1974. Si toutes les deux sont effectivement des victimes d’un système psychiatrique incompétent, juste bon à administrer des drogues, elles ne sont pas approchées, cela va de soi, de la même manière. Pour des raisons d’époque, de lien, d’opposition entre fiction et réalité. La version de Jonathan Caouette pourrait bien être une version postmoderne et sous acide comme il le déclare lui-même. Collecteur sans relâche d’images et de vidéos, le cinéaste continue d’en faire son principal matériau mais il le ponctue de moments plus sereins filmés à l’intérieur de la camionnette de déménagement qui traverse la Louisiane, le Mississippi et le Tennessee avant de parvenir à New York. Le défilement accéléré des nuages et des ciels plombés – il pleut à verse le plus souvent – est comme un clin d’œil à Gus Van Sant qui produisit Tarnation.



    Si prendre en pleine face la dégradation de Renée, de moins en moins contrôlable, et devant donc être prise en charge par un fils patient, est une déchirure, on n’est pas moins désolés de voir que le sexy Jonathan s’est transformé en garçon empâté, aux tifs gras et mal fagoté. Comme si d’évidence le mal-être et l’état de sa mère en constante dégradation rejaillissaient sur lui dans un transfert logique de souffrance et d’usure. D’une façon décalée qui instille un peu de cocasserie dans un film lourd et poignant, le périple entre le Texas et la côte Est voit Jonathan parlementer des heures au téléphone avec les médecins pour obtenir une ordonnance pour remplacer les pilules égarées de Renée. L’énergie de Jonathan, le don de sa personne qu’il ne remet jamais en doute sont autant de preuves d’amour. Au cours du film, il confesse n’avoir jamais pensé un seul instant qu’il ne pouvait être aimé. Le message simple et universel d’amour qui conclut Walk away Renée en constitue le plus beau témoignage. Avant de l’entendre, il vous faudra accepter pendant une heure trente d’être bousculés, chavirés, secoués et touchés au plus profond de votre être. Ça vaut cependant le coup…
    pitch22
    pitch22

    166 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2012
    Moins réussi que le précédent (TARNATION, OFNI d'une fraîcheur éblouissante), dont il constitue une sorte de suite un brin poussive, WALK AWAY RENÉE emporte cependant l'adhésion, parce qu'il constitue, quels que soient ses défauts, un docu intimiste sincère, humain et touchant. En effet, ce film délivre avant tout un message d'amour et d'abnégation (en cela, le qualifier d'opération narcissique ou d'auto-satisfaction semble totalement inapproprié). Moins dense, moins novateur mais aussi moins naïf, ce deuxième opus se laisse savourer pour sa «touche Caouette», à savoir une réalisation plutôt à part, parcourue d'éclats fulgurants parfois inattendus; on navigue entre road-movie réaliste familial et une étonnante réalisation expressionniste, parfois farfelue, éclatante ou surréaliste. Le petit passage à la fête foraine est filmé de manière hallucinante! Jonathan n'élude pas certaines longueurs, en particulier avec la redondance des scènes de recherche infructueuse d'une délivrance de médicaments pour sa mère Renée (devenue dépendante au lithium à cause de nombreux traitements hospitaliers scandaleux, suite à une malheureuse chute du toit, adolescente). Dommage, on n'apprendra rien sur le fonctionnement du financement de l'Assurance Maladie étatsunien. Le cinéaste ne daigne pas en parler, il évite d'ailleurs toute dénonciation et se contente d'observer le réel, au risque de tomber dans un propos trop lisse, bien trop poli, ce qui a de quoi décevoir. Renée prononcera une phrase qui vient éclairer soudainement toute sa dimension mentale spoiler: («mais tu ne sais pas, je suis Peter Pan!»)
    . Son délire est bien lourd à porter et voilà que le grand-père, qui finit par perdre la boule, vient s'ajouter au fardeau de cette famille casse-gueule; et pourtant, le défi se trouve bel et bien relevé par un fils dévoué et aimant - mais à quel prix? Depuis 2004, Jonathan a vraiment bouffi, il a perdu son charme (effet du succès, d'un laisser-aller, d'une angoisse mal digérée?), ce qui ne l'empêche pas de se filmer tel quel, sans fard, histoire d'aller jusqu'au bout de l'authenticité. On le voit un peu avec son petit-ami, avec son fils (déjà ado), apparemment si équilibré; on le voit surtout inquiet, lucide, sans doute apaisé mais loin de l'auto-satisfaction. Un passage psychédélique à FX, tonitruant spoiler: (un vortex multi-dimensionnel reliant deux univers, ou plutôt deux galaxies)
    , résonne comme une sorte de révélation. Relié à sa mère après une phase adoptive tumultueuse, Jonathan n'a pas pu couper le cordon, passé en sens inverse. Toutefois, le titre annonce un envoi, un espoir, après la douleur d'un parcours assez pénible. W.A.R. (c'est aussi une guerre personnelle!) dresse un tableau tout à fait singulier, triste mais non doloriste, parcouru d'éclats visuels et d'une jolie B.O. Le film souffre toutefois de pas mal de lourdeurs: d'une part du fait d'une dimension répétitive (il reparle de son enfance, de son passé, de Tarnation, de sa mère, il recontextualise trop) et d'autre part en raison d'une certaine fadeur de propos, greffée sur un état crypto-dépressif. On dirait que l'auteur finit par se complaire dans sa situation. Si sa mère a été abandonnée et intoxiquée, Jonathan finit aussi par s'abandonner à lui-même (sans aller jusqu'au reproche de nombrilisme), dans une spirale intoxicante, une loupe à effet grossissant (au figuré comme au propre). En cela, ce film n'est pas si optimiste qu'il tend à paraître.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mai 2012
    Un film qui commence par une diffusion dolby d'une chanson de Mark Kozelek ne peut évidemment pas être mauvais. Même si il a des faux-airs de montage photo, du genre de ceux qu'on passe à un mariage, du fait qu'il est sur Imac, probablement, de prime abord. Mais finalement, on se laisse surtout porter par une histoire touchante qui trouble et percute nos synapses à plusieurs niveaux: quid de la réalité et de la reconstitution? Plus profondément: quel traitement pour la schizophrénie? Quelle joie de vivre, si ce n'est celle de vivre malgré? A ce compte là, le film part, sur son dernier segment, dans un trip transcendantal qu'on pourrait presque qualifier de Malickien si il ne retombait pas vite, et heureusement sur patte.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2012
    On se souvient encore de Tarnation, le documentaire bluffant qui avait révélé au monde entier l’enfance chaotique d’un réalisateur jusqu’alors inconnu au bataillon : Jonathan Caouette. Si ce nouveau long-métrage n’arbore pas le titre de The Amazing Tarnation 2 Rises, il conserve cependant une marque de fabrique décidément unique en son genre. Bien entendu, l’effet de surprise qu’avait déclenché Tarnation est un peu passé, mais cela n’empêche aucunement à Jonathan Caouette de continuer de peaufiner cet univers qui lui est désormais assigné sans jamais tourner en rond. Plus soigné que son prédécesseur, Walk away Renée est un superbe hommage à Renée LeBlanc, mère schizophrène du réalisateur himself. Par ailleurs, si l’on a quitté le montage de diaporama pour un langage bien plus cinématographique, le réalisateur a conservé l’esprit psychédélique qui s’associe si bien avec ses goûts musicaux. Les bandes-originales des deux films sont d’ailleurs l’une de leurs réussites majeures respectives. Cela dit, les réussites sont assez nombreuses dans Walk away Renée. Avoir rangé les images d’archives – si ce n’est quelques minutes de Tarnation pour mettre à jour les éventuels spectateurs qui ne connaitraient pas son existence –, cela signifie aussi une plus grande liberté artistique que ne manque pas d’exploiter Jonathan Caouette, allant même parfois jusqu’à livrer de superbes images vertigineuses et célestes au milieu de nulle part. De plus, le fait que le jeune homme de onze ans se soit résigné à abandonner sa petite caméra – pour laisser à une équipe de professionnels le soin de le filmer en compagnie de sa mère – , ainsi qu’à prendre quelques dizaines de kilos constituent un jour nouveau pour le réalisateur (enfin pas les kilos, hein…), laissant entrevoir la possibilité d’une carrière future qui ne serait pas en rapport avec sa vie privée. Outre ses qualités visuelles, Walk away Renée est aussi une superbe ode à la vie, qui n’est pas toujours incompatible avec la souffrance. Bien au-delà de ses moments d’hilarité qui frôlent parfois l’hystérie, Renée est atteinte d’un traumatisme qui la pousse à prononcer des mots durs et maladroits, souvent suivis d’excuses. Ces moments incontrôlables, le réalisateur est parvenu à vivre avec (au point de dédier un film à cette personne, d’ailleurs) malgré une cohabitation fort compliquée, aussi bien avec Renée qu’avec le père de celle-ci. Walk away Renée, c’est aussi ça. Un long-métrage qui évoque les difficultés de la vie ; qui apprend que si tout le monde n’a pas eu affaire à la maladie dans sa vie, elle n’en existe pas moins. « Je pense que les malades mentaux vivent dans un autre espace. Je crois vraiment que cet espace existe » dit si bien Caouette. Ainsi, le film incite à la compréhension de ce qu’on peut ne pas connaître. Tout ceci étant narré avec une poésie très émouvante, ainsi qu’une tonalité que l’on ne rencontre que pour la seconde fois. Témoignages bouleversants, images bluffantes, entre-aide puissante… Il y a de nombreuses qualités à l’origine même du long-métrage. Des qualités que l’on avait déjà pu entrevoir huit ans auparavant et qui font office de catharsis pour ce réalisateur, qui a vu dans le cinéma une façon de se décharger d’un passé dramatique et trop encombrant. De fait, comme l’instant post-visionnage qui suivit Tarnation, on ne sort pas indemne de la salle en voyant le retour du réalisateur. En conclusion, Walk away Renée marque les esprits et on ne pouvait que s’y attendre après l’œuvre troublante qu’était Tarnation. Par ailleurs, ce retour dans le monde du cinéma s’inscrit comme la suite logique du prédécesseur. Jonathan Caouette n’a pas régressé, il a gagné en puissance.
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2012
    Ce qui est indéniable au terme de ce documentaire c’est l’amour que porte Jonathan Caouette à sa précieuse maman, leur histoire est aussi tourmentée qu’elle est émouvante. Réalisateur à part, il revient brièvement sur l’expérience qu’il avait mené avec Tarnation son précédent film mais comme son titre l’indique Walk away Renée met en lumière cette femme qui n’a pas été épargnée par les épreuves de la vie. Projet on ne peut plus personnel, ce film-documentaire semble être un moyen pour lui d’exorciser un certain traumatisme enfoui depuis de nombreuses années. Il faut donc déjà adhérer à cette initiative pour le moins particulière, cela fait le spectateur se laisse forcément porter par l’amour inconditionnel d’un fils à sa mère.
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2013
    Une suite logique – sept ans après – à Tarnation, le premier film autobiographique de Jonathan Caouette. Le premier volet n’était qu’un montage – mais quel montage ! – de bouts de films tournés sans arrêt dans la famille Caouette par ce bricoleur de génie et cinéaste d’instinct. Ici, on a une maîtrise toute différente de l’outil cinématographique et Jonathan Caouette se révèle encore plus virtuose au niveau du cadrage et de l’animation. L’histoire est encore plus tournée vers sa mère, Renee, qui glisse doucement dans une forme de psychose qui ne laisse personne indifférent.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 226 abonnés 7 515 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2011
    Jonathan Caouette nous avais complètement bluffé avec son premier long-métrage (Tarnation - 2004), il réitère une seconde fois avec Walk away Renée (2011), une nouvelle fois par le biais d’un documentaire réalisé comme toujours en Super8 où il nous replonge dans les affres de sa famille et plus précisément, celles de sa mère, Renée Leblanc (violé durant son enfance, à partir de l’âge de 12 ans elle a subie plus d’une centaine d’électrochoc aux cerveaux, elle a été victime d’une overdose de lithium à l’âge de 30 ans, elle a été dans plus d’une centaine d’hôpitaux en l’espace de 30 ans et souffre d’importants troubles mentaux : désordre schizophrénique & bipolarité). Comme avec son précédent film, Jonathan Caouette s’intéresse de près à sa mère, à nouveau sous la forme d’un documentaire autobiographique (ou égocentrique diront certains). On sent rapidement que le réalisateur à mûrit et à pris de l’assurance, son travail est bien plus travaillé, notamment au niveau de la mise en scène (ajout d’images numériques), très belle B.O et montage soigné (et psychédélique). Sous la forme d’un road-movie, il nous fait revivre étape par étape (par le biais de nombreux flash-backs et images d’archives à la manière de son premier film) la vie de sa famille et surtout celle de sa mère, qui a 58 ans, tient une forme d’enfer mais qui sans ses médicaments, perd rapidement le contrôle d’elle-même. Une fois de plus, le réalisateur nous séduit, avec simplicité et beaucoup d’émotions aussi, par tant de naturel et d’amour envers sa mère, tant de courage et de détermination après tant d’années de galère. Il nous prouve qu’il est véritablement un cinéaste à part et talentueux.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2012
    Difficile de comprend où Caouette veut nous amener avec ce film. Plus qu'un portrait de sa mère c'est un portrait de lui même et de sa famille en générale qu'il nous livre. Tout n'est pas expliqué et on se retrouve avec un tas d'images où l'on ne comprend pas tout. Il faudrait que je vois Tarnation pour me faire une idée, mais en tout cas ce cinéma entre le documentaire et la fiction, à la limite de l'expérimental vaut le coup d'oeil.
    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2012
    j'avais aimé Tarnation, ce second film est du même acabit. j'étais donc en terrain connu. cette fois, on est concentré sur le "personnage" de la mère. toute sa vie y passe, et c'est triste à voir. Jonathan Caouette a beaucoup vieilli, son papy est mort, il lutte pour sa mère. la vie, quoi! mais une vie présentée de façon arty. voilà ce qu'est ce film : un documentaire arty.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mai 2012
    J'ai la même histoire que le réalisateur. Alors, je comprends vraiment son parti pris au niveau de la réalisation mi-docu mi fiction où l'on ressent une émotion dérangeante entre cauchemar et réalité. Un film magnifique sans voyeurisme qui ouvre les yeux en pointant une vision altruiste du malade. Un grand coup de chapeau à cette patience et ce parcours sans plainte. Il en faut du courage...
    ou tout simplement de l'amour.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Ce mec partage des images intimes - c'est rare et couillu - fait une réalisation correcte et il est assez minable de lui tomber dessus parce qu'il serait narcissique ou impudique. On a la catharsis qu'on peut.

    Merci Caouette
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