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    Avé
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    ffred
    ffred

    1 686 abonnés 4 010 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2012
    Pour son premier film, coproduit par la France, le bulgare Konstantin Bojanov nous offre un joli road-movie à travers son pays d'origine. Tour à tour drôle, tragique, mélancolique et romantique, la rencontre de ces deux adolescents lancés sur les routes pour des raisons bien différentes, nous agace d'abord. On ne sait rien d'eux, ils sont plutôt antipathiques et puis la Bulgarie n'a vraiment rien d'exotique. Mais petit à petit on va apprendre à les connaître, à s'attacher à eux et à les aimer. La mise en scène est très simple, fluide, calme. Les plans sont fixes. Cela nous change des premiers films français tremblotants, tournés caméra à l'épaule et surtout avec les pieds. L'ambiance, douce-amère, entre mensonges, quête de la vérité et d'une vie meilleure, nous donne vite l'âme vagabonde...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-ave-104378417.html
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2012
    Pour son premier film de fiction, présenté dans la sélection de la Semaine de la Critique à Cannes 2011, le bulgare Konstantin Bojanov a bâti un scénario de fiction à partir de 2 souvenirs remontant à sa jeunesse : la rencontre d'une jeune fille qui, à 17 ans, l'a profondément marqué et, 2 ans plus tard, un voyage en stop pour assister à l'enterrement d'un ami qui s'était suicidé. Il nous fait donc rencontrer deux jeunes de 17 ans, Kamen , qui part en stop pour aller aux funérailles d'un ami et Avé, une jeune fugueuse, dont Kamen et les spectateurs vont très vite s'apercevoir que c'est une mythomane qui n'arrête pas de mentir. Au début, cela énerve profondément Kamen mais il tombe petit à petit sous le charme. Ce road-movie mélancolique sait distiller de temps en temps de bonnes rasades d'humour, on s'attache vite aux personnages et on se met à bien aimer ce "petit" film attachant. Les 2 comédiens y sont bien sûr pour quelque chose, naturels, spontanés. on note aussi que, si la musique est loin d'être envahissante, elle est de qualité. Il faut dire que Marc Ribot est dans le coup, ainsi que Tom Paul (critique complète sur critique-film.fr)
    DarioFulci
    DarioFulci

    101 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2012
    Très beau film sur une jeunesse perdue et qui a la bonne idée de proposer une lecture différente du mensonge, de ses effets. Dans cette histoire mentir est une façon de se protéger, évidemment, pour tenter de se reconstruire. Le rôle positif du mensonge, voilà qui n'est pas commun. Le réalisateur porte une regard juste et intelligent sur ses personnages. Il ne justifie pas leur façon d'agir, il ne la condamne pas non plus. Il met en lumière comment un état de survie affective pousse son héroïne à tromper tout le monde. Tout en éprouvant des sentiments sincères. Une belle lucidité portée par de très bons interprètes.
    Christoblog
    Christoblog

    821 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2012
    Il arrive qu'on aille voir des films un peu à reculons (par conscience professionnelle de blogueur, si je puis dire) et qu'on en sorte conquis.



    La première partie d'Avé est classique. La bande-annonce la résume très bien, ce qui devient d'ailleurs un peu énervant, tant les BA révèlent désormais la structure des longs-métrages. Un jeune homme se rend en stop à l'enterrement d'un ami à Roussé. Il rencontre sur la route une jeune fille un peu bizarre, Avé, qui semble mentir (presque) tout le temps.



    On est immédiatement séduit par les physiques curieux des deux jeunes, leur jeu sobre et intense, et la mise en scène très élégante de Konstantin Bojanov. L'errance des deux héros de routes paumées en petites gares, dans des paysages monotones et tristes, se suit avec plaisir. Quelques scènes, comme celles du routier allemand, révèlent déjà un cinéaste de talent.



    A l'arrivée à Roussé, le film prend une toute autre ampleur et devient véritablement génial. Cette partie est dans la veine d'Angelopoulos ou de Nuri Bilge Ceylan. Certaines scènes (le repas de deuil) peuvent déjà figurer dans le best of 2012, par leur beauté, leur sensibilité à fleur de peau et leur maîtrise parfaite. Ces moments concentrent toutes les émotions (psychologiques, narratives, plastiques, émotionnelles) que peut apporter le cinéma.



    Après cet apex, les personnages et nous-même ne pouvons que redescendre sur terre. On reprend alors la route, on en apprend un peu plus sur Avé (très belle scène au téléphone), on s'égare un peu, on se perd de vue, mais ce n'est pas grave. Le plus beau a eu lieu.

    D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/ qui sera bientôt à Cannes.
    traversay1
    traversay1

    3 538 abonnés 4 821 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2012
    Avis de renaissance du cinéma bulgare, suite ... Après Kalev (Eastern Plays), Gardev (Zift) et Komandarev (The World is big), Konstantin Bojanov apporte sa pierre à l'édifice, avec un premier film, Avé, tendre et sauvage, au goût de liberté. Un road-movie qui nous entraîne dans les coins les plus reculés du pays aux basques d'un jeune ténébreux et d'une pétulante mythomane. Leurs relations, froides au départ, vont se réchauffer au fil des kilomètres, évolution attendue que la mise en scène distante de Bojanov tente de ne pas rendre mièvre. Elle est néanmoins trop en retrait de l'énergie et de la démesure de son héroïne pour convaincre tout à fait. Un manque d'audace qui ne doit pas faire oublier les réelles qualités du film, belles images et bon tempo, qui le rendent plus qu'attachant.
    lionelb30
    lionelb30

    434 abonnés 2 583 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2012
    Cinematographiquement sans interet , histoire peu credible et une carte postale de la bulgarie pas reluisante.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2012
    Kamen décide de traverser en auto stop la Bulgarie pour se rendre aux obsèques de son meilleur ami. Dans ce road movie, une jeune fugueuse menteuse lui impose sa compagnie jusqu’à sa destination finale. Ses mensonges, nouveaux à chaque rencontre, entrainent Kamen contre son gré dans des aventures cocasses.
    Ce road movie est construit comme une fuite lente de la réalité. Constamment balloté entre vérité en mensonge, comme Kamen, on se vend rend vite compte que l’aventure est plutôt dans les véhicules que sur la route. Ces adolescents, à la croisée des chemins, vont petit à petit tisser des liens autour de leurs malheurs réciproques.
    Mis à part le côté attachant de ces 2 jeunes gens, ce film au contenu trop léger et au rythme trop poussif a peu retenu mon attention.
    En tout cas, la Bulgarie n’est pas du tout glamour
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    117 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2012
    deux ados perdus qui se cherchent , un road movie en Bulgarie , dans des teintes sombres et ternes . c'est plutôt pas mal tout en demi-teinte ce qui donne envie d'en voir et savoir plus
    Romain P
    Romain P

    28 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2012
    Un excellent premier film, touchant, poignant. C'est assez rare de pouvoir voir un film bulgare en France, merci de l'avoir sorti! Ce film est une perle !
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    90 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2012
    Une curieuse alliance donc pour une dérive mélancolique et existentielle de deux jeunes gens qui traversent en voiture et en train la Bulgarie, sous des ciels gris et chargés. Bien sûr, l’apprivoisement mutuel de Kamen et Avé est un ressort prévisible du scénario, mais celui-ci manifeste néanmoins beaucoup de liberté et finit par déboucher sur une résolution inattendue et très ouverte. Le film abandonne par ailleurs rapidement le regard social : l’état du pays où beaucoup de jeunes trainent désœuvrés et sans avenir n’est juste qu’une toile de fond qui exclut l’ambition de la thèse. Ce qui intéresse avant tout le réalisateur Konstantin Bojanov, c’est ce qui se joue dans les non-dits, l’infime douceur et la certitude de s’être reconnus et trouvés entre les deux protagonistes, s’épaulant et s’agrippant l’un à l’autre dans les moments douloureux et compliqués qu’ils vivent. Une délicatesse qui est la plus belle vitrine d’un film qui évoque de manière poétique la notion de l’étiolement et de la désagrégation. Intention sombre qui pourtant engendre une œuvre sans lourdeur ni apitoiement. Un certain charme opère, diffus et ténu ; un sentiment d’évaporation aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 avril 2012
    Road-movie adolescent bulgare, le premier film de Konstantin Bojanov prend un malin plaisir à ne pas aller là où on l'imagine aller. S'il est question de deuil et de fuite, de proches disparus (suicide, drogues...), que le personnage éponyme a une propension certaine à la mythomanie et que le film est empreint d'une belle mélancolie, "Avé" n'est pas aussi dramatique qu'il n'y paraît. Tout d'abord car le personnage d'Avé, menteuse charmante, a le don pour créer des situations gênantes, aidée en cela par des personnages tout aussi surprenants (le camionneur allemand pervers étant le summum). Le décalage entre Avé et Kamen, buté au possible, prête non seulement à sourire, mais il est surtout annonciateur d'une histoire d'amour naissante que Bojanov retranscrit avec une délicatesse et une pudeur absolument touchantes. Quant à la fin, c'est un hommage poétique et sans illusions aux origines américaines du road-movie. Reposant sur une belle utilisation du format Scope et des plans longs et fluides, "Avé" laisse le champ libre à ses deux acteurs, tous les deux très justes. Un beau film mélancolique qui compte aussi la présence, totalement improbable, de Bruno S., artiste-acteur allemand connu pour sa participation à deux films de Werner Herzog dans les années 70. Décédé peu après le tournage, ses quelques minutes à l'écran sont parmi les plus hallucinantes du film...
    Sloughi
    Sloughi

    13 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2012
    Dans la grande tradition du meilleur des road movies Us des années 70, un premier film simple et beau, surprenant et très touchant. Récit initiatique, rencontre improbable, porté par une comédienne qui irradie l'écran, le film touche au coeur.
    Un vraie belle surprise à découvrir si on aime la vie...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2012
    Sympa, dans le bon sens du terme, c'est-à-dire largement plus que banal. Frais. L'histoire et ses ingrédients, si on en fait l'inventaire, donneraient un résultat tristouille, si ce n'était, comme un bon blues, que cela fait du bien. Les Avengers sortis le même jour n'ont qu'à laisser place à nos deux auto-stoppeurs, qui se télescopent, et nous braquent au-dessus du quotidien grâce aux leurs. Un beau portrait d'adolescence, saisie au vol, l'air de rien, sans philosophie d'arrière-fond social pour meubler un manque d'épaisseur psychologique, vu que le sujet se suffit à lui-même, et qu'il a deux beaux acteurs pour interpréter deux beaux personnages, on peut les suivre simplement en se traînant jusqu'à une salle de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 novembre 2012
    ( Sarlat 2011 )
    "Avé" est un film simple qui comprend des longueurs voulues et magnifiquement exploitées. Les acteurs sont tout simplement formidables, le duo fonctionne à merveille.
    L'histoire en elle-même est plutôt originale et le propos du film reste complexe.
    On rentre très rapidement dans un univers qui n'est peut être pas le notre, on s'attache progressivement aux personnages. Les plans, les cadrages de ce film sont magnifiques et les dialogues renforcent le côté ambigu, parfois, du comportement des deux protagonistes.
    Un film émouvant aussi, touchant, prenant aux tripes et ça, on ne s'y attendait pas.
    "Avé" est road-movie délicat, humain, juste. Il est un film qui se démarque par sa force de caractère, par une caractérisation précise de ses personnages par lesquels on a du mal à d'identifier. "Avé" est une poésie, un doux voyages au cœur de l'Europe de l'Est. Mais la principale force de ce film est à mes yeux le fait qu'il refuse tout conformisme, qu'il est un film indépendant ne voulant ressembler à aucun autre, seulement être lui, et pour cela il est essentiel qu'il existe.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 juin 2012
    Je ne comprends pas bien ce qu'a voulu nous dire le réalisateur:que la jeunesse et la vie en Hongrie est désespérée et désespérante?Si c'est ça,c'est réussi,perso je ne vais pas au cinéma pour voir ça.Comprenez-moi:je n'ai rien contre les films noirs,à condition qu'ils délivrent un message,un coup de gueule(cf "La Vie des Autres" "Incendies" "Dans Ses Yeux" "The Magdalene Sisters",liste non exhaustive,qui sont de magnifiques films noirs)mais là c'est un coup pour rien,un coup de désespoir dans l'eau.Je fais partie de ceux qui pensent que le cinéma doit donner envie d'aimer la vie,ou à défaut donner envie de se battre,ce que je n'ai pas trouvé ici.La présence de Bruno S. au générique(qui ne parlera qu'aux cinéphiles)n'y change rien(paix à son âme).
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