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Anonymous :)
62 abonnés
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3,5
Publiée le 18 mai 2013
" Arnaques, Crimes et Botanique ", premier film de Guy Ritchie, est un film totalement déjanté mêlant le film de gangster à la comédie burlesque. Ce film possède une identité qui lui est propre, celui d'une comédie de gangster comme on n'en voit très peu. En voyant les excellentes notes que " Arnaques, Crimes et Botanique ", je me suis décidé à le visionner, mais malgré tout j'ai eu du mal à accrocher. Le film met en scène quatre petits magouilleurs Tom, Basco, Soap et Eddy. Eddy, un joueur invétéré participe à un jeu de cartes où il devra cinq cent mille livres à son adversaire. N'ayant pas de quoi payer, ils s'engagent dès lors dans une course poursuite déjanté. Un scénario qui se veut original, jouant un peu trop sur des situations alambiqués qui provoquent le rire chez le spectateur. L'humour noir omniprésent est à prendre au second degrés et demeure redoutablement efficace. Des situation purement hilarantes décrédibilisent ces gangsters incompétents. Ce film culte anglais révéla de nombreux talents, notamment son réalisateur Guy Ritchie, et Jason Statham. Le casting essentiellement composé de Dexter Fletcher, Jason Statham, Jason Flemyng et Nick Moran, est excellent. Tous les acteurs sont bien ancrés dans leurs personnages, et sont bien exploités psychologiquement. Nous découvrons dans un tourbillon d'humour noir typiquement britannique une palette de personnages secondaires attachants. Les dialogues pimentés sont savoureux. La réalisation de Guy Ritchie est vraiment original, et soignée mais j'ai eu du mal à accrocher. En effet, j'ai eu du mal à rentrer dans le film, même si la scène d'ouverture est remarquablement réussite. Néanmoins le film possède un rythme pas toujours régulier et possède quelques petites longueurs inutiles. Par conséquent ce " Arnaques, Crimes et botanique ", est un film globalement réussi, mêlant habilement comédie et film de gangster qui demeure mémorable grâce à son casting ainsi qu'à son réalisateur. Un film à prendre au second degrés qui se laisse savourer.
Le premier film de Guy Ritchie, un premier coup d'éclat qui lui permit de passer dans la cour des grands (ou des grands petits, peu importe...). C'est simple, Snatch qui suivit deux ans plus tard, en est un quasi remake répétitif et sans saveur. Ce Lock, stock and two smoking barrels es beaucoup plus posé que son successeur. Les personnages sont moins nombreux, et au fil du temps on réussit à s'accrocher à certains d'entre eux. Il y a bien sûr Nick Moran en Eddie, très convaincant, Jason Fleyming en Tom et Dexter Fletcher en Soap qui font office de comiques dans le quatuor, et Jason Satham (Bacon) qui put propulser sa carrière avec ce film, hilarant par sa sobriété. Cependant le casting commence à fléchir dès que l'on se tourne vers les méchants. Il y a bien Vinnie Jones en Chris senior, pas loin d'être le meilleur acteur de ce film, mais après lui c'est du cabotinage dans son sens le plus noble. Harry la hache en vieux bonhomme rageur est complètement stéréotypé, et son acolyte se la joue gros caïd menaçant mais son ton léger et son manque de dynamisme lui ôtent toute crédibilité. Le scénario n'est pas un délire de charcutier-scénariste, contrairement à Snatch, mais une histoire ayant un pitch simple et très classique de prime abord, même si la réalisation atypique saute immédiatement aux yeux. Le film affiche une photographie dans les tons sombres/ocres très granuleux, avec des visages souvent éclairés par de la lumière blafarde. Le ton polar est donné, mais il ne cherche ici ni à être reproduit fidèlement ou ré-inventé pour aboutir à une réussite formelle, le but de Ritchie est d'en faire un pastiche. Un pastiche plus drôle quand il ne cherche pas à s'offrir des délires inimaginables qui ne plaisent qu'à ses détracteurs. Bref. Les situations s'enchaînent ensuite à un rythme soutenu, mais ceci reste dans le domaine du plausible avec un soupçon d’incongru qui rend la sauce parfaitement bien équilibré (Snatch est beaucoup trop calorique, et n'a pas un goût très fameux, de surcroît...bon ok j'arrête de m'acharner dessus). La musique colle très bien à l'action, et la juxtaposition des scènes se déroulant simultanément mais dans plusieurs lieux à la fois est suffisamment bien ficellée pour qu'on s'y retrouve sans trop d'effort. Évidemment, une fois la machine à rebondissements mâtinés d'humour noir enclenchés, le scénario se lance dans une course à l'armement, une sorte de vendetta qui n'en finit plus. Et lorsque sonne l'heure de la conclusion, on se demande comment tout ceci pourra être stoppé. Bon. D'abord par une baisse de régime. Forcément. Ensuite par une amorce de conclusion assez méchante avec ses personnages, pour être plus drôle avec le spectateur...ce sont des loozers, ils ne sont pas plus avancés qu'au départ. De là nait alors un sentiment de frustration. En allant chercher de ce côté là Ritchie diminue considérablement l'envie de regarder son film une seconde fois. Alors, que fait-il ? Il choisit la solution de la facilité : relancer la machine encore et encore. Même si ce dernier plan laisse un grand sourire aux lèvres, on ne peut s'empêcher d'être exaspéré en pensant qu'il n'arrivera pas à s'arrêter là mais que tout partira en roue libre deux ans plus tard. Comme si ce genre de films était une drogue ? Un laisser-aller psychique du scénariste ? Ou alors l'équivalent d'une clope à prix moyen je dirais.
Vu le style, soit on adore, soit on déteste. Vu ma note, on sait dans quelle catégorie je me trouve. C'est décalé mais pas drôle. La couleur, sépia, donne un aspect vieillot (ça n'est pas un compliment dans ce cas là). Pas pour moi.
Ce premier long-métrage de Guy Ritchie se distingue par sa mise en scène très énergique, son humour ironique et surtout par son scénario aux multiples personnages, souvent très caricaturaux mais agréablement stylés. Cette recette sera d'ailleurs exploitée à nouveau deux ans plus tard avec Snatch, qui en est presque un remake mais avec un casting plus international. Ici, le casting est plus modeste (même s'il révèle Jason Statham), mais regorge néanmoins de très bons seconds rôles comme ceux joués par le teigneux Frank Harper, l'hilarant Vas Blackwood ou encore l'ancien footballeur Vinnie Jones. Arnaques, Crimes Et Botanique est donc un très bon début pour le réalisateur britannique, qui sera sans doute déterminant dans le succès d'Ocean's Eleven de Steven Soderbergh.
Tout aussi culte que l'extraordinaire "Snatch" qui m'avait mis KO debout, "arnaques, crimes et botanique" malgré son étrange titre français invente la comédie de gangster dans un style neuf et brillant. La période faste de Guy Ritchie qui n'a jamais vraiment retrouvé le même niveau d'écriture après un médiocre "Revolver" et un "Rock 'N Rolla" acceptable. Les débuts de Jason Statham encore assez loin de son image de démolisseur.
Bien moins bon que son grand frère Snatch, on va dire que Lock, Stock, and Two Smoking Barrels était le coup d'essai du film culte de Ritchie. Sympa quand même.
Un très bon moment passé sur ce film de Guy Richie. un très bon scénario ou les histoires se mêle parfaitement les unes aux autres, un casting excellent chaque acteurs apporte juste ce qu il faut à son personnage, l univers anglais nous est offert sous une autre forme. beaucoup de charme amener par l image et une bande son très sympa. un excellent moment avec ce film.
Le premier film de Guy Ritchie, aussi auteur de l'excellentissime "Snatch" deux ans plus tard. Mais dès 1998, on sent donc déjà le talent de ce grand réalisateur avec son style bien personnel (et assez barré, il faut bien l'avouer). On retrouve un rythme soutenu, des répliques sobrement efficaces et qui, mine de rien, sont placées au bon moment, des acteurs peu connus mais qui se donnent à fond (les seconds rôles sont excellents, notamment le duo de débiles qui doit récupérer les flingues) et enfin, une bonne BO, un scénario comme on en fait peu, mêlant humour, rebondissements et suspense. A voir !
Je ne suis pas fan de guy ritchie ces films st justes bons a mes yeux et abc est dans la mm lignee que les autres. Il faut dire que jason statam n'est pas mon acteur favori non plus. Mais bon ce film reste interessant avec un bon scenar mais les dialogues et l'ambiance, les persos propres a l'univers de g ritchie j'aime moyen
Un film d'escroc à l'angaise, Guy Richie nous réalise toujours de très bon film dans ce genre. L'intrigue est extrement prenante! A voir absolument (en VO évidemment)
Un thriller au scénario déjanté, drôle et bien rythmé, interprété par une très bonne bande de sacrés zouzous, et soutenu par une BO canon. Le film qui consacra Guy Ritchie.
Dans le 1er long-métrage de Guy Ritchie, on perçoit déjà ce qui fera son succès : une stylisation visuelle, des paumés de la banlieue anglaise, de l'humour et des réseaux mafieux.
A l'époque, la presse affirme que le réalisateur s'est fortement inspiré de Quentin Tarantino, alors déjà en plein hype après avoir réalisé "Resevoir Dogs", "Pulp Fiction" et "Jackie Brown". Pourtant, le style développé par Ritchie est plus proche de "Kill Bill" que des 3ers films de Tarantino. Or, "Kill Bill" est sorti 5 ans plus tard. Donc, je ne vois pas vraiment où cette comparaison peut bien se nicher.
Peut-être dans l'utilisation de la musique Funk et dans l'hommage à la blaxploitation au travers de certains personnages, comme dans "Jackie Brown" ? Un peu maigre quand même.
Non, Guy Ritchie y développe sa propre patte, celle que j'aime tant et qui est composée de montage dynamique, d'arrêts sur images, de ralentis et d'essais visuels. Ce qui donne au film un aspect moderne et dynamique. On sait que l'on ne va pas connaître de période de flottement durant le film et qu'on va rester scotché à l'écran. Et on ne se trompe pas !
Le spectateur a donc droit à un rythme soutenu mais également à une histoire accrocheuse qui fait s'entremêler différentes histoires. Y évoluent des personnages hauts en couleur et drôles, avec des acteurs surprenants (on y voit pour la 1ère fois Jason Statham et l'ex-footballeur Vinnie Jones).
De quoi lancer une jolie carrière qui comptera quelques bons voire très bons films !
Premier long-métrage pour Guy Ritchie (et accessoirement ex-boyfriend de la chanteuse Madonna) qui nous prouve en l’espace d’un seul film tout le talent et l’énergie qu’il possède. Avec Arnaques, crimes et botanique (1998), on plonge en plein cœur de la gangrène londonienne, entre les petits caïds, les dealers et les pontes qui se prennent pour des mafieux. Le point fort du film réside dans son scénario brillamment écrit, l’intrigue alternant avec brio entre tous les protagonistes de l’histoire, revenant sans cesse sur chacun d’eux tout au long du film, chaque action menée par l’un d’entre eux se répercutant sur le suivant, c’est l’effet domino étalé sur plus de 100 minutes et ce, sans aucun temps mort. On prend un réel plaisir à les voir se tirer dessus, de mésaventures en mésaventures, ils s’enfoncent tous un peu plus les uns après les autres. Niveau interprétation, rien à redire des acteurs de premier rang ou de second plan, tous apportent leur pierre à l’édifice et Guy Ritchie en impose et s’avère prometteur pour la suite de sa carrière.