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Akamaru
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2,0
Publiée le 21 juillet 2010
Le 1er film de Guy Ritchie,et aussi la base complète de ce qui fera son oeuvre plus tard: le film d'arnaque à l'esbrouffe et aux ramifications multiples."Arnaques,crimes et botanique" surprenait en 1998 par son ton délibérement désinvolte et prenant en sympathie les petites frappes et autres mafieux.Tous luttent pour le pouvoir dans les faubourgs délabrés de Londres.Pour survivre,il faut rivaliser de malice,monter des entourloupes,et ne pas se faire prendre au piège par une bande rivale. A la suite d'une partie de poker perdue car truquée,4 potes doivent trouver l'argent pour calmer la colère de Harry la hache et ses sbires.Mais le plan n'est pas si simple quand des dealers,des planteurs et des vautours s'en mêlent.Les personnages pittoresques entrent dans le cadre,et compliquent la tâche des 4 gars.Chez les gangsters,l'honneur et l'avidité supplantent la lucidité et la réflexion.Guy Ritchie se régale de ces arnaqueurs pathétiques.Il se lâche dans la mise en scène,en survitaminant sa BO,en faisant des arrêts sur image stylés et en imposant des voix off sarcastiques.Malgré l'inextricabilité de certaines situations,on rigole des bons mots de chacun et de leur capacité innée à se mettre dans la mouise.La dernière image est symbolique d'un film sur un fil,décomplexé et exaltant.Même si j'ai eu tendance à me perdre dans un ensemble décousu et parfois agaçant.
« Arnaques, crimes et botanique » est doté d’une mise en scène d’une force phénoménale. A l’aide de différents arcs narratifs semés ça et là sur la première partie, le long-métrage monte en puissance pour ne jamais redescendre par la suite. Et si on anticipe facilement la finalité, on se demande comment l’épreuve va t-elle se dérouler : spoiler: le quatuor Bacon, Eddy, Soap, Tom va t-il récupérer l’argent ? Va t-il y avoir des morts dans le fin mot de l’histoire ?
Ce que j’aime, c’est que chaque détail a son importance et nourrit l’intrigue au fur et à mesure. Les personnages sont caricaturaux, on sent le coté parodique du long métrage, le premier étant le démoniaque Hatchet Harry Longdale (P.H Moriarty), le vice incarné qui en fait un personnage ultra stéréotypé pour le genre (son enfance a pas du être facile pour être autant tourmenté). L'ensemble fonctionne bien, ce qui fait qu’il n’y a nul besoin d’ajouter des choses futiles ou inutiles sur les 100 minutes de long-métrage. Le grain de la caméra et le ton sépia des séquences ajoutent un coté encore plus brut/amateur, la mise en scène et la narration sont très bien maitrisées. Le casting également avec d’excellent comédiens, tout particulièrement Jason Flemyng (Tom), P.H Moriarty (Harry Lonsdale) et Vinnie Jones (Big Chris), le tout dans une VO en anglais rythmée et plaisante.
Arnaques, crimes et botanique est le premier film de Guy Ritchie et on reconnaît tout de suite son style atypique : une histoire simple entremêlant plusieurs personnages avec un scénario avec énormément de rebondissements, tout cela avec une pointe d'humour. Il s'agit d'un film sympathique, on est pris par le scénario et on ne s'ennuie pas une seconde, les acteurs sont très bons et certaines scènes sont mémorables. Bref, un bon petit film de gangsters prenant.
Grosse déception ! Le film commence plutôt bien mais la première scène n'est que le début d'un film plat très bavard. L'humour n'est pas percutant. En clair, Guy Ritchie perd son specatteur dès les premières minutes. Seule la musique vaut le détour.
Très bon scénario dans une mise en scène efficace qui prend un peu de Tarantino mais qui reste du Guy Ritchie... La force du film est de savoir mettre tous les protagonnistes sur un même pied d'égalité et de réussir à tous les relier dans un scénario étudié. Une histoire toute linéaire tourné comme un scénario mal écrit. Le tout manque par contre de peps et de rythme, trop monocorde. Le souci quand on connait "Snatch" c'est qu'on s'aperçoit que "Crimes arnaques et botaniques" est le coup d'essai avant son chefd'oeuvre suivant.
Un film chorale. De très nombreux personnages qui finissent tous par être plus ou moins liés. Le travail scénaristique est énorme et tout cela est bien ficelé. Un divertissement très classe, souvent drôle, avec un nombre incalculable de rebondissements.
Premier film de Guy Ritchie. Sont style très singulier du scénario mêlant plusieurs personnages se rencontrant durant le film est vraiment prenant. Tout est lié, tout le monde se connait, un peu comme une pièce de théâtre. Dans le genre film gangster/policier trépidant, il n'y a peux être pas mieux . Le réalisateur s'impose dans le paysage cinématographique, difficile de passer à coté de ce qu'il fait, c'est vraiment bon, l'intrigue est prenante. Les personnages sont charismatiques et drôles, bref c'est à voir. Avec une B.O vraiment bien rock´n roll est déjà sa c'est vraiment chouette .
Bon, énorme, jouissif ! Juste avant "Snatch", une comédie dans le même style léché, incisif. Une mise en scène imaginative et intelligente, les acteurs s'en donnent à cœur joie, les situations sont des perles d'humour noir. Grosse bande originale. C'est génial et complètement décalé !
Au milieu des années 80, les frères Coen ont (re)mis à l'ordre du jour les polars décalés, films noirs teintés d'humour absurde avec ma foi pas mal de réussite. La décennie suivante vit éclore dans un registre similaire ce petit cinéphile inventif qu'est Tarantino, lequel exercera par ailleurs une influence non négligeable sur les réalisateurs de pub improvisés cinéastes dont Guy Ritchie est devenu l'emblème. En 1998, ce petit malin allait marquer une opinion publique plus que jamais renfermée dans ses standards avec ce produit tout sauf intelligent qu'est "Arnaques, crimes et botanique". Visiblement endoctriné par les mises en scène Scorsesiennes au point de se faire dicter son "sens" du cadrage et ses "trouvailles" de montage par d'anciennes créations dont il n'est jamais parvenu à se défaire, ce clippeur a réussi à convaincre des foules de plus en plus naïves en proposant un pseudo détournement de clichés lui-même paradoxalement devenu convention dans la norme actuelle. Soi-disant délirant, il laisse dérouler un amas de gags gras et attendus dans un ton à la mode dont il va bien falloir un jour s'écarter. Les facilités de réalisation crèvent les yeux, tout comme le caractère inapproprié de citations lèches-cul redondantes. Le néant auquel s'apparente ce brouillon visuel ne rattrapera donc pas des dialogues terriblement plats que n'auraient probablement pas reniés d'illustres amateurs de théâtre et de cinéma tels que Raymond Domenech et autres comparses du même acabit si vous voyez ce que je veux dire... Ritchie a aussi délaissé toute notion de rythme : forcément, si l'on applique à un long-métrage les mêmes règles que pour un spot Palmolive, on est mal barrés ! L'interprétation amorphe de comédiens peu inspirés, à l'instar du futur "Transporteur" Jason Statham dont la carrière a pris un tournant significatif ne fait que renforcer un peu plus la triste impression selon laquelle "Arnaques, crimes et botanique" comporte une ou deux vannes potables. Bouh, pas bien !
Premier long-métrage de Guy Ritchie, Arnaques, Crimes Et Botanique est une comédie très réussi. L'histoire est très plaisante à suivre. C'est très bien rythmé ce qui fait que l'on ne s'ennuie jamais pendant près de une heure quarante. L'univers gangster en jette et nous offre une large galerie de personnages, certains charismatiques, d'autres stupides et le mélange fonctionne à merveille. Plus l'histoire avance et plus on se rend compte que leurs destins sont liés et ça monte crescendo jusqu'à la fin. Tous les personnages apportent quelque chose et chacun arrive à trouver sa place. J'ai particulièrement apprécié les grand méchants que ce soit Harry, Barry, Rory le casseur ou encore Chris et son fils. Les acteurs sont géniaux et ont de vrais gueules de caïds. De plus les répliques qu'ils balancent sont cinglantes et en imposent. Les dialogues qui en découlent sont un régal tant c'est à la fois drôle et dur. Il faut dire que la violence est bien présente ce qui semble logique au vu de tous les cinglés qui manipulent des grosses armes que l'on a, et de l'enjeu financier. La réalisation de Guy Ritchie est assez inégal. Elle se veut décalé et tente des choses même si tout n'est pas toujours réussi mais dans l'ensemble elle dynamise le tout et est vraiment cool même si le choix de l'étalonnage qui offre une couleur pas franchement belle, déplaira à beaucoup. La b.o. elle, se veut tonique et colle très bien à l'action. Reste une fin ouverte très sympa qui conclut très bien ce moment de divertissement. Clairement Arnaques, Crimes Et Botanique est une comédie qui mérite d'être vu tant elle est originale et drôle ce qui est ce qu'on attend d'un tel film.
Plus j'avance dans la filmographie de Guy Ritchie plus je me dit que Snatch est en quelque sorte, l'arbre qui cache la foret. Le seul bon film au milieu d’œuvres oubliables. Nouvel exemple ici où les dialogues ont du mal à nous faire rire et où les personnages manquent de profondeur.
"Arnaques, Crimes et Botanique", réalisé par Guy Ritchie, reste un film iconique pour les amateurs de cinéma britannique, combinant astucieusement comédie noire et trame de gangsters. Avec son premier long métrage, Ritchie démontre une aptitude remarquable à tisser des récits complexes avec un humour grinçant qui n'a cessé de résonner depuis sa sortie en 1998.
Le film excelle dans son montage et sa direction photographique. Tim Maurice-Jones, le directeur de la photographie, utilise une caméra agile qui capture l'énergie brute et le chaos des rues londoniennes, tandis que le montage de Niven Howie accentue le rythme effréné de l'intrigue. Ces éléments techniques contribuent à une immersion totale dans un monde où chaque personnage semble filer vers sa propre perte avec une énergie contagieuse.
Les performances sont également un point fort. Jason Statham et Vinnie Jones, dans leurs premiers rôles au cinéma, apportent une authenticité crue qui enrichit le film. Leur présence à l'écran, alliée à celle de comédiens chevronnés comme P.H. Moriarty et Lenny McLean, crée un équilibre parfait entre novices et vétérans, chacun apportant son propre charisme.
La bande-son, une fusion de rock, Britpop et reggae, complète efficacement l'atmosphère du film, oscillant entre tension et exubérance. Chaque morceau semble méticuleusement choisi pour amplifier l'intensité des scènes, enrichissant l'expérience sans jamais distraire.
Toutefois, malgré ses nombreuses qualités, le film n'est pas exempt de défauts. Certaines subplots semblent sous-développées et auraient mérité plus d'attention pour éviter de donner une impression de précipitation. De plus, le style très stylisé de Ritchie, bien que généralement efficace, peut parfois sembler excessif, frôlant le risque d'éclipser le contenu pour la forme.
En définitive, "Arnaques, Crimes et Botanique" est un film vibrant qui a marqué les débuts prometteurs de Guy Ritchie. Il offre une exploration trépidante et stylisée du crime organisé à Londres avec assez de profondeur pour rester mémorable. Alors que le film atteint de grands sommets dans son exécution, il laisse également entrevoir des zones d'ombre qui auraient pu être peaufinées. Pour ceux qui cherchent à plonger dans un univers cinématographique où les frontières entre l'humour noir et la tension dramatique sont brillamment floues, ce film reste une recommandation solide.
Incroyable ! Je viens juste de voir ce film, quel regret de ne pas l'avoir vu plus tôt. Un scénario exceptionnel, une mise en scène à vous arracher la gueule, des acteurs tous attachants (sans exception), un humour "so british". Un film à voir et à revoir. Guy Ritchie a vraiment réalisé une petite oeuvre d'art.