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    Les Acacias
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    3,2
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    80 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 janvier 2012
    J´adore les "road movies", spécialement quand ils échappent des histoires d'amitié entre mecs et de la recherche du père... (sauf quand il s´agit de Wim Wenders, bien sûr).
    Et celui-ci est un exemple très accompli d´une histoire humaine, simple et sensible. :)
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2012
    Le Paraguay, l'Argentine, un transport de bois entre Asuncion et Buenos-Aires. Rubén, un chauffeur routier, solitaire bourru, va entreprendre une nouvelle fois ce trajet. Toutefois, cette fois-ci, il y a du nouveau : son patron lui a demandé de transporter une femme jusqu'à Buenos-Aires. La voici qui arrive : c'est Jacinta, elle est d'origine guarani, encore jeune, elle a des valises et, aussi, ... un bébé de 8 mois dans les bras. Pour Rubén, cela sent le cauchemar : il ne va pas pouvoir fumer dans son camion pendant les 1500 kilomètres du trajet ! Et puis, le bébé servant d'intermédiaire, les relations vont évoluer entre Rubén et Jacinta.
    Ce premier film de l'argentin Pablo Giorgelli est un des plus beaux que le cinéma sud-américain nous ait offert depuis plusieurs années : un mélange de road-movie et de huis clos, un scénario minimaliste qui se révèle d'une richesse exceptionnelle, une réalisation qui allie finesse, tact et sensibilité. La Caméra d'Or obtenue au dernier Festival de Cannes était totalement méritée et, si l'on pense au film qui a obtenu l'or, mais sous forme de palme, on est en droit de comparer : 2 films au scénario minimaliste, un "Tree of life" boursoufflé et prétentieux, des "acacias" sobres, modestes et envoutants.
    -Vinz-
    -Vinz-

    38 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2011
    Simplement émouvant.
    Toute la poésie des sentiments se lit au bout de leurs lèvres, leurs regards et leurs sourires.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juillet 2011
    Un homme dans un camion, les paysages désertiques de l'Argentine qui défilent et se reflètent dans le rétroviseur; et nous sommes pris dans un voyage d'émotions, de sentiments toujours en retenue dont on ressortira forcément bouleversé, ennuyé ou sublimé.


    Articulé de manière calme et contemplative, ce premier film du réalisateur argentin Pablo Giorgello est un moment de grâce absolue. En effet, pris dans un huis clos intimiste, le spectateur est mené à ressentir de manière parfaite la solitude et la tristesse du personnage principal, nous emportant dans un « road-movie » où la parole se cache et se fait rare. Las Acacias, dont le nom est chargé de poésie, est donc un film hautement sensoriel et émotionnel. Nous sommes d’emblée emmenés dans le film par un rythme lent et serein qui sera la marque, tout au long de celui-ci, de ce jeune cinéaste déjà très prometteur.

    L’histoire, épurée et dénuée d’artifices, n’en est pas moins intéressante qu’elle propose une réflexion pertinente sur la solitude de l’homme et le rapport avec la parole. Le héros, que nous suivons tout au long de l’œuvre, est un camionneur, âgé de la quarantaine et enfermé, tant dans la cabine de son véhicule que dans l’obsession de son silence et de sa solitude. Il fera, par la suite, la rencontre d’une jeune femme et de son bébé qu’il emmènera dans un long voyage, du Paraguay à Buenos Aires.

    Cadencée par une caméra essentiellement en plans fixes, l’esthétique du film épouse parfaitement la charge émotionnelle des personnages. Ainsi, la couleur de la pellicule, chatoyante, chaude et merveilleusement orchestrée par Diego Poleri, est un voile parfait pour dépeindre ce que les mots ne disent plus. Tout au long du film, la parole se fait moins rare et les personnages se reflètent et se construisent lentement ensemble. Le héros, Ruben, face au regard toujours présent de l’enfant et de la mère, est confronté à la figure du père qu’il n’a jamais pu être. De ce fait, le film retrace de façon parfaite le conflit intérieur d’un personnage perdu et errant.


    Las Acacias, film dont la musique entraînante n’est autre que le moteur toujours allumé d’un camion, réussit avec brio à renouer avec un genre cinématographique souvent compliqué à traiter : le « road-movie ». Mêlant différents thèmes et accentuée d’une émotion intense, cette œuvre pourrait être le départ d’une carrière brillante pour Pablo Georgelli, nouveau représentant d’un cinéma argentin toujours plus présent sur la scène internationale.

    Caméro d'Or au festival de Cannes 2011, Prix OFAJ de la (Toute) Jeune Critique à la Semaine de la Critique 2011.
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    25 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2011
    J'ai vu le film, récompensé cette année à Cannes par la caméra d'or, lors de la projection en avant-première à la Cinémathèque Française dans le cadre de la 50ème semaine de la critique, en présence du réalisateur (tout cela, c'est pas rien !), et j'en suis sorti perplexe.
    Perplexe d'abord par rapport aux dix premières minutes quasiment insignifiantes, où il ne se passe pour ainsi dire rien. Toute la suite du film est très similaire. Le rythme est lent, certaines scènes sont trop longues et le vif du sujet intervient un peu trop tard. Dommage donc, car dans l'ensemble, c'est très bien filmé, et l'histoire aurait pu être très attachante. Elle est cependant très simple, trop simple, et le dénouement est finalement très prévisible. Ce camionneur peu sociable, du reste très bien interprété, va s'attacher à cette femme et à son bébé qu'il doit conduire jusqu'à Buenos Aires. Si le retournement de la personnalité de Rubén est un peu rapide, les scènes qui suivent sont souvent très attachante, remplies de légèreté, surtout par la présence de cette petite fille prodige, de cinq mois, tout simplement craquante... Oui, le bébé est pour beaucoup dans ce film. Et c'est d'ailleurs cette petite Anahi qui réussit à procurer de la joie et de la bonne humeur au beau milieu de ces routes vides et austères. Plastiquement, les décors sont en effet souvent très peu colorés, très tristes. Le jeu sur ce contraste est donc intéressant. Si ce "Las Acacias", premier film argentin de Pablo Giorgelli partait sur une très bonne intention, il s''avère un peu trop répétitif, vide et facile. En fait, pour gagner une belle petite caméra d'or, il faut placer sa caméra et un bébé dans un camion...
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