bon faut bien que quelqu'un n'ai pas aimé ce film donc bon ...
Pour George Mselies et autres magiciens de la pellicule, le cinema est un moyen de faire rever les gens, de les emporter loin de leur tracas et de leur oublis. De leur faire visiter des univers incroyables, remplis de monstres, de folie, et meme de couleurs artificiels. Et les gens etaient heureux, et avaient un sourire beat en voyant une fusée crevé l'oeil de la lune. Ils etaient terrifiés de voir un singe géant dominer New York. Ils etaient bouche bée devant la destruction d'Aldeeran par l'étoile noire, ou meme devant la bataille du gouffre de helm ou se battèrent tant de vaillants soldats pour la destruction d'un anneau. Ils se sentaient meme transportés de partir sur une planete bleue pas si pareille que la notre, remplis d'etre etranges appelés les navi's. Mais l'emerveillement pouvait tout autant passer par les histoires boulversantes de moines morts pour des dieux, ou touchantes au possible, comme ce jeune de banlieue redonnant le soleil a ce tetraplegique. La notion de plaisir cinématographique dans le drame et la violence ? Un parrain veillissant, un ancien du vietnam devant son miroir, quatre gamins dansant et chantant en passant devant le pont de manatthan, sans savoir que leur vie sera boulversé quelques instants plus tard. Encore l'année dernière, Scorcese rendait hommage a Melies et rappelait le vrai but du cinéma: créer le rêve. A Cannes, Mallick nous a proposé sa vision lyrique du monde a travers la vie d'une famille américaine des années 50, en y peigant autour la création du monde, dieu, et même une plage pouvant symboliser le bout du monde, ou le centre, voir la fin au choix. Le cinéma a toujours été la machine à rêve comme l'était les contes de fées. Hélas, comme pour les contes de fées, on ne croit plus en ces monstres en carton, ces folies a base de petards et autre artifice, ces couleurs artificiels peintes à la main. La fermeture de la plus célèbre école de magie l'année dernière symbolise tout à fait cela. Les gens préfèrent voir le monde de la façon la plus réaliste possible. Aujourd'hui, vous vous exaltez comme des puces devant un voyage banal, ennuyant, réaliste, soporifique. Mais ça vous aimez etonnement. Vous êtes heureux de vous êtres ennuyés devant des gens qui s'ennuient.
Traitez moi de populiste, de tout ce que vous voulez. Je n'y répondrais pas car mon temps est précieux et que la mort peut me frapper quand elle veut. De toute façon je m'étais déjà fait fusillé ailleurs quand j'avais dit que j'avais trouvé le film "une séparation" chiant et qu'il fallait lui préferer l'étrangère qui est bien meilleur. Mais je tiens à vous dire une chose, et en même temps à vous servir de miroir. Alors regardez votre reflet: vous payez votre ticket de cinéma pour allez vous ennuyer, et vous aimez ça. Alors je vous le dit, vous êtes bien triste.