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    Les Acacias
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    3,2
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    80 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2012
    Après avoir vu ce film, on a envie de croire que toute beauté est simple...Simplicité du scénario, un homme embarque une auto stoppeuse entre le paraguay et Buenos Aires, simplicité des acteurs (sans doute pas professionnel ?), simplicité des dalogues ( le strict minimum), simplicité des plans de caméras...POur rompre cette belle harmonie le film ne propose qu'une alternative, à l'intérieur ou à l'extérieur du camion....Les voyageurs apprécieront et moi je me suis délecté, le film est dans le voyage à tel point que le spectateur est soulagé quand le moteur s'arrête...C'est fracassant, le rythme du moteur est presque le seul du film et certains pourront revivre d'interminabmles voyages en bus où la proximité des individus conduit au sommeil, à la quiétude...Si vous aimez les voyages et le cinéma minimaliste, ce film de 85 minutes est un bijou....
    cinono1
    cinono1

    300 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    une histoire très simple, et pourtant on aurait bien fait un petit trajet supplémentaire en si charmante compagnie. "La parole est le langage du pauvre", alors le réalisateur Pablo Giorgelli filme les visage avec tant d'attention que notre regard aussi devient plus réceptif. On a parfois l'impression d'etre dans la cabine en même temps que les héros, de contempler les mêmes paysages. Peu à peu, la condition de ces deux personnages unis par un voyage entre le Paraguay et Buenos Aires surgit entre deux silences, la solitude, la précarité, l'espoir, la sérénité de vivre...un petit chef d'oeuvre et surement un réalisateur à suivre.
    Domnique T
    Domnique T

    65 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    Oui, oui ce film intimiste n'est pas démuni d’intérêt. C'est un road movie dont on se fout totalement du départ (Asuncion ... à priori), de l'arrivée (Buenos Aires) et du chemin !! Rien du décor ne nous est montré.
    De façon minimaliste, tout est basé sur l'évolution de la rencontre des 3 protagonistes. Leurs balèvres respectives sont suggérées, évoquées mais jamais expliquées ... C'est peut-être une bonne idée, mais c'est terriblement ennuyeux !!
    P.  de Melun
    P. de Melun

    54 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2024
    Pas de dialogue ou presque, une sorte de huis clos mécanique (le camion), des gens ordinaires écrasés par une vie difficile, le film fait dans le minimalisme et pourrait tendre vers le soporifique. Et pourtant, on reste intrigué par ce road-movie pudique et sage. En fait, tout se joue dans les regards et les silences. On observe avec une certaine mansuétude l’évolution des relations entre cet homme bourru qui emmène jusqu'à Buenos Aires cette femme et son bébé étonnamment charmeur. La palette d’émotions nous questionne, nous emporte et on arrive à trouver un intérêt certain à cette histoire toute simple, pleine d’humanité. On peut tout de même s’interroger sur les critères de sélection qui ont permis à ce film d’obtenir la « caméra d’or ».
    betty63
    betty63

    21 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2012
    J'ai bien aimé cette relation qui s'installe entre ce routier pétri de ce que la route a fait de lui : un homme qui ne sait plus parler et cette femme et son bébé qui n'ose pas trop s'engager dans la conversation. Et c'est le bébé et ce silence qui vont tisser les prémices de ce qui semble être une relation amoureuse. De ce fait le film baigne dans une élégante discrétion. Je regrette que Pablo Giorgelli n'est pas mis plus de musiques argentines dans ce film, ce qui explique ma notation.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    181 abonnés 2 267 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2016
    Film sympa. On a l’impression de voyager dans le camion sur ce long parcours de 1500 km avec les 3 personnages (un homme qui prend en auto-stop une femme et sa fille de 5 mois). D’ailleurs, ce bébé apporte beaucoup au scénario et au film. Par ses expressions et ses regards, la petite fille « retourne » le camionneur bourru et rustre en un tout autre homme.
    Un Road Movie bien mieux que « Itinéraire bis », lui aussi premier film d’un réalisateur, sorti l’année dernière car ici les émotions passent malgré des dialogues minimalistes. Néanmoins, je ne reverrai pas ce film une deuxième fois car tout comme « Essential Killing » critiqué précédemment, au premier visionnage, on peut être agréablement surpris par le film mais le scénario et les dialogues minimalistes ne tiendraient pas la durée de visionnages multiples.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 janvier 2012
    bon faut bien que quelqu'un n'ai pas aimé ce film donc bon ...

    Pour George Mselies et autres magiciens de la pellicule, le cinema est un moyen de faire rever les gens, de les emporter loin de leur tracas et de leur oublis. De leur faire visiter des univers incroyables, remplis de monstres, de folie, et meme de couleurs artificiels. Et les gens etaient heureux, et avaient un sourire beat en voyant une fusée crevé l'oeil de la lune. Ils etaient terrifiés de voir un singe géant dominer New York. Ils etaient bouche bée devant la destruction d'Aldeeran par l'étoile noire, ou meme devant la bataille du gouffre de helm ou se battèrent tant de vaillants soldats pour la destruction d'un anneau. Ils se sentaient meme transportés de partir sur une planete bleue pas si pareille que la notre, remplis d'etre etranges appelés les navi's. Mais l'emerveillement pouvait tout autant passer par les histoires boulversantes de moines morts pour des dieux, ou touchantes au possible, comme ce jeune de banlieue redonnant le soleil a ce tetraplegique. La notion de plaisir cinématographique dans le drame et la violence ? Un parrain veillissant, un ancien du vietnam devant son miroir, quatre gamins dansant et chantant en passant devant le pont de manatthan, sans savoir que leur vie sera boulversé quelques instants plus tard. Encore l'année dernière, Scorcese rendait hommage a Melies et rappelait le vrai but du cinéma: créer le rêve. A Cannes, Mallick nous a proposé sa vision lyrique du monde a travers la vie d'une famille américaine des années 50, en y peigant autour la création du monde, dieu, et même une plage pouvant symboliser le bout du monde, ou le centre, voir la fin au choix. Le cinéma a toujours été la machine à rêve comme l'était les contes de fées. Hélas, comme pour les contes de fées, on ne croit plus en ces monstres en carton, ces folies a base de petards et autre artifice, ces couleurs artificiels peintes à la main. La fermeture de la plus célèbre école de magie l'année dernière symbolise tout à fait cela. Les gens préfèrent voir le monde de la façon la plus réaliste possible. Aujourd'hui, vous vous exaltez comme des puces devant un voyage banal, ennuyant, réaliste, soporifique. Mais ça vous aimez etonnement. Vous êtes heureux de vous êtres ennuyés devant des gens qui s'ennuient.

    Traitez moi de populiste, de tout ce que vous voulez. Je n'y répondrais pas car mon temps est précieux et que la mort peut me frapper quand elle veut. De toute façon je m'étais déjà fait fusillé ailleurs quand j'avais dit que j'avais trouvé le film "une séparation" chiant et qu'il fallait lui préferer l'étrangère qui est bien meilleur. Mais je tiens à vous dire une chose, et en même temps à vous servir de miroir. Alors regardez votre reflet: vous payez votre ticket de cinéma pour allez vous ennuyer, et vous aimez ça. Alors je vous le dit, vous êtes bien triste.
    Don Keyser
    Don Keyser

    73 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2012
    Oeuvre atypique, "Les Acacias" est doté d'une réalisation touchante, mélangée au scénario solide, on sent un besoin de créer un long-métrage avec une vrai âme de cinéaste. Les acteurs sont intéressants et convainquants. Malgré tout, le rythme est parfois assez ennuyeux et le final laisse perplexe. Donc dans l'ensemble c'est un film intéressant sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2012
    C'est la semaine du cinoche social en France, "une vie meilleure", "Louise w" etc. J'ai choisi d'aller voir celui-là, comme j'ai pas envie de tous me les faire. Bien m'en a pris. Slow road movie avec le ronron incessant du bruit de moteur du camion, 85 minutes, et les silences entre un routier et une jeune maman qui a apitoyé le boss de ce-dernier pour voyager gratis jusqu'aux bons airs de Buenos Aires, et en plus ils ne se privent pas de dormir, somnoler, et bailler, pendant le film. Adieu cascades et sentiments de tragédiens. Au moins a-t-on notre bonne petite dose d'humanisme que l'on est en droit d'attendre de ces moitiés d'indiens de là-bas? Que nenni. Ils nous ressemblent plutôt beaucoup. Et en fait ce film, c'est une drague. C'est un chaud lapin, sous sa solitude bourrue, le Ruben, et il ne se brade pas au moindre hasard en jupon venu, il faut le mériter, toucher son coeur, vraiment de chez vraiment. Et comme nous tous, même le dernier des ascètes, il a besoin du petit plus de rêve, de projet de vie, tout ça tout ça. Y a-t-il un message sur les émotions authentiques opposées à nos superficialités occidentales urbaines? Non. On s'en fout. En long, en large, et en travers. Ils ne sont pas forcément meilleurs. On s'en fout, et c'est ça qui est bon. Amen.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 janvier 2012
    LES SOURIRES DU SILENCE : « Les Acacias » est un RoadMovie tout à fait particulier dans le sens où il utilise la route bien plus comme objet conceptuel, symbole de l'évolution des personnages à travers le 'récit' et la connaissance qu'ils font de l'autre, que comme apport visuel inclus dans le cadre et le décor. Ainsi c'est le voyage qui domine sur la route, elle, n'étant qu'objet secondaire et d'une importance amoindrie par ce qui passe au premier plan : une histoire, un début d'histoire entre deux cœurs chavirants, chavirés... Cette histoire, elle n'a pas d'existence propre, conçu, matérielle, elle s'immisce dans les regards fixes, les visages qui se tournent, les yeux qui se ferment, les plans, le bruit de l'air, les volutes de fumées, les silences, le sommeil, dans tout, il y a de cette histoire et tant d'autres choses. La rythme, d'une splendide lenteur, en rebutera certainement plus d'un, le manque de parole également et pourtant c'est clairement là-dedans que réside la beauté et la spiritualité de ce long métrage. Chacun des plans proposés, des mots, des bruits, des gestes apportent à la psychologie des personnages et de cette façon à mesure que le temps avance, leur sensibilité se découvre, se relâche ; un geste vers l'autre, une proposition, une demande, un sourire, un attachement. Il s'agit de se laisser apprivoiser pareil au renard du Petit Prince. Mais le vrai coup d'éclat de «Les Acacias » et de ne jamais ennuyer son spectateur ( on a eu tout de même le droit à quelques désistements en cours de route ; Buenos Aires ne leur convenait sans doute pas ), voir de le captiver intégralement durant des séquences sans mouvement ( ou alors uniquement au second plan ), sans musique, sans paroles, sans rien direz-vous ? et bien non, ce n'est jamais cela, tout à sa profondeur dans cette parcimonie de moyen, cette retenue intelligente. Le tout, est, il faut le souligner, remarquablement porté par un acteur principal à la gueule de l'emploi, vieillissant, encore solide, la barbe blanchâtre, le regard lointain de ces hommes qui jamais ne se fixent, asocial, réservé, pas tellement philanthrope et néanmoins un homme bon, humain simplement, sensible au fond, lorsque cela s'exhale de lui, touchant, lorsque ses paupières se plissent au bord des larmes qu'il faut retenir, toujours retenir. Cette évolution d'un personnage 'ourssifié' sur lui-même à un être enfin prêt à s'ouvrir et le reflet majestueux du pouvoir de la route, longue et plein d'enseignements. La solitude est un exil dont il est difficile de revenir pour le voyageur accroché à son léger spleen, ses pauses cigarettes à la tranquillité d'un silence solitaire mais les portes s'ouvrent et le jour arrive enfin où elles ne se referment qu'avec une présence inconsciemment souhaitée, savoureuse... Et c'est bien moins cette route, ces horizons de rouges violacées, ces traits obscurs au loin, ce moteur qui ronronne sans cesse que le sourire d'une femme qui révèle la vraie nature d'un homme, fuyant ses démons intérieurs, ceux que l'on ne peut fuir mais seulement apaiser.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2013
    Voici un road-movie vraiment minimaliste et cousu de fil blanc, mais assez pudique et sympathique. C'est plutôt bien joué, bien réalisé. Et ce n'est pas forcément simple de faire tenir une intrigue dans la cabine d'un camion. Camion dont la marque apparaît tout de même un peu trop à l'écran...
    Agréable sans atteindre des sommets, ce petit film humain et chaleureux, brodant sur la maternité, la paternité, la solitude, l'amour, a reçu une quantité étonnante de prix à travers le monde.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 avril 2012
    Sentiments partagés pour ce "road movie" qui, il faut l'avouer, traine parfois un peu trop en longueurs. Le scénario n'est pas bien original et compliqué à comprendre, ce qui en soit ne constitue pas un problème; sauf que certaines scènes paraissent bien souvent trop stéréotypées. En fait (heureusement?), la fin qui est une évidence depuis le début du film, très bien tournée et interprétée, donne tout son sens au film. A voir tout de même par curiosité.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    117 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    caméra d'or à Cannes 2011, nous voici embringués dans la cabine d'un camion transportant du bois, avec un vieux routier blessé de la vie , ours mal luné , et une jeune mère avec sa fille de cinq mois qui part chercher travail en Argentine . Et après 1000 kilomètres , l'ours est de nouveau apprivoisé ! c'est bien gentil et on s'endormirait presque au rythme du moteur ronronnant. parfait pour la sieste
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2013
    Une première image magnifique, en contre-plongée, montrant plusieurs acacias où le soleil les baigne d'une lumière mystique. Ces arbres, symboles de l'amour platonique, vont finir dans le camion de Rubén pour aller jusqu'à Buenos Aires. Sur sa route, il doit emmener une femme qu'il ne connait pas ainsi que sa petite fille, où 1500 km les attendent. Ce voyage, nous le faisons avec eux. L'identification est totale, et cette fois, l'écran de cinéma n'est plus un miroir dans lequel nous pouvons nous refléter, mais un prolongement du camion où l'auditoire se retrouve à l'intérieur. Lorsque les protagonistes commencent à bailler et ressentent de la fatigue, nous éprouvons la même sensation. Quand le conducteur s'étire à cause de courbatures, nous avons aussi les jambes qui se crispent. Rubén et Jacinta parlent peu, mais l'on peut tout de même sentir cette progression des sentiments lente et naturelle qui s'établit entre eux. Au départ, l'homme était aigri et déplaisant, mais son attitude va progressivement s'adoucir au fil du voyage. Le réalisateur, Pablo Giorgelli, préfère à la musique le bruitage omniprésent du camion, couvrant par ailleurs les (trop nombreux) silences des personnages. Car même si l'étalonnage est une réussite totale, où la lumière est chaude et travaillée, l'absence d'action finit par ennuyer le spectateur qui ne souhaite plus qu'une chose : que les acacias arrivent à destination. Un road movie déclenche forcément une sorte de nostalgie chez le public, mais il aurait peut-être fallu davantage de paysages et sortir un peu plus de ce camion pour nous émouvoir, et tout simplement, nous faire aimer ce voyage.
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    24 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2011
    J'ai vu le film, récompensé cette année à Cannes par la caméra d'or, lors de la projection en avant-première à la Cinémathèque Française dans le cadre de la 50ème semaine de la critique, en présence du réalisateur (tout cela, c'est pas rien !), et j'en suis sorti perplexe.
    Perplexe d'abord par rapport aux dix premières minutes quasiment insignifiantes, où il ne se passe pour ainsi dire rien. Toute la suite du film est très similaire. Le rythme est lent, certaines scènes sont trop longues et le vif du sujet intervient un peu trop tard. Dommage donc, car dans l'ensemble, c'est très bien filmé, et l'histoire aurait pu être très attachante. Elle est cependant très simple, trop simple, et le dénouement est finalement très prévisible. Ce camionneur peu sociable, du reste très bien interprété, va s'attacher à cette femme et à son bébé qu'il doit conduire jusqu'à Buenos Aires. Si le retournement de la personnalité de Rubén est un peu rapide, les scènes qui suivent sont souvent très attachante, remplies de légèreté, surtout par la présence de cette petite fille prodige, de cinq mois, tout simplement craquante... Oui, le bébé est pour beaucoup dans ce film. Et c'est d'ailleurs cette petite Anahi qui réussit à procurer de la joie et de la bonne humeur au beau milieu de ces routes vides et austères. Plastiquement, les décors sont en effet souvent très peu colorés, très tristes. Le jeu sur ce contraste est donc intéressant. Si ce "Las Acacias", premier film argentin de Pablo Giorgelli partait sur une très bonne intention, il s''avère un peu trop répétitif, vide et facile. En fait, pour gagner une belle petite caméra d'or, il faut placer sa caméra et un bébé dans un camion...
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