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    Oslo, 31 août
    Note moyenne
    3,8
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    234 critiques spectateurs

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    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2012
    « Oslo, 31 Août », où comment un film sélectionné au Festival de Cannes dans une section parallèle s’avère être de qualité nettement supérieure à bon nombre de films présentés dans le cadre de la compétition officielle. Issu d’une classe sociale a priori privilégiée, Anders n’a cependant pas échappé à la tentation ni à l’accoutumance de certaines substances illicites. A l’approche de la fin de sa cure de désintoxication, désormais trentenaire et sans véritable point d’appui, Anders, dont le destin va se profiler en cette fin d’été norvégien le temps d’une journée complète, se verra confronté aux fantômes de son passé, ceux qu’il reverra et ceux qui l’éviteront. Le réalisateur, Joachim Trier, en abordant le sujet délicat de la drogue, a choisi de ne pas nous montrer les aspects sordides de cette dérivation de la réalité mais au contraire de privilégier l’émotion à travers le prisme d’une certaine nostalgie liée à l’environnement géographique (le cadre de la ville d’Oslo a une grande importance) et celui d’un enfermement sur soi-même qui contribue à faire ressentir pleinement le sentiment de perdition qui habite le personnage principal. A fleur de peau, déstabilisé, touchant, l’acteur principal Anders Danielsen Lie porte magnifiquement ce film de bout en bout aidé en cela par l’écriture et la mise en scène d’un jeune réalisateur particulièrement inspiré et prometteur. Les derniers plans, sous forme de rapide flash-back, subjuguent et achèvent de hisser le film parmi les plus belles réussites cinématographiques de ce début d’année.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2012
    Le réalisateur qui signe ici son deuxième long-métrage après Nouvelle Donne (2006) adapte très librement le roman Le Feu follet de Drieu La Rochelle – dont Louis Malle s’était également inspiré en 1963. Plus qu’à l’image du drogué, Joachim Trier a voulu s’intéresser aux thèmes de la solitude, de l’incommunicabilité et du mal de vivre. Ainsi son héros Anders – interprété magistralement par le magnétique Anders Danielsen Lie, médecin dans la vie privée – ne possède-t-il rien des attributs habituels du toxicomane. Ici la drogue constitue le moyen de s’échapper d’une réalité quotidienne insupportable à endurer pour Anders. Si dans son ensemble Oslo, 31 août se singularise par sa sincérité et la haute tenue du projet et du résultat à l’écran, il s’avère particulièrement réussi dans les scènes où Anders est filmé seul, dans un café où il devient poreux aux conversations légères et futiles des clients qui l’entourent ou encore dans une promenade au parc où il se souvient de l’éducation qu’il a reçue. Une scène aérienne qui fait beaucoup penser à la chanson d’Arnaud Fleurent-Didier où il évoque l’influence de ses parents. À l’inverse, les séquences de fêtes, de bar et de boite paraissent plus convenues, mais elles attestent néanmoins, au milieu d’une foule de plus en plus importante et en apparence amicale, de l’isolement et du retrait d’Anders.

    Pétri de culture française, le prometteur Joachim Trier met en scène une trajectoire sur une journée dont on mesure petit à petit la dimension irréversible. Resserré et ténu, sans jamais être lourd, Oslo, 31 août a quelque chose d’hypnotique et de terriblement empathique pour son personnage en train de sombrer sous nos yeux. Œuvre du mal-être, de l’impossibilité à être au monde, elle s’enrichit ici de sa localisation dans une capitale qui semble si calme, verdoyante et apaisante. Derrière le théâtre hypocrite des apparences, le tableau se révèle bien plus sombre. Même le meilleur ami d’Anders à l’existence rangée et réglée exprime les mêmes questionnements et expose ses incertitudes existentielles. Existentiel, intemporel et mélancolique – rappelons que Pierre Drieu La Rochelle écrivit son court et fulgurant texte en 1931 – le film l’est sans conteste. Et surtout réussi.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 mars 2012
    Beaucoup beaucoup trop lent, pour au final dire pas grand chose, quelques belles scènes : le vélo, la piscine.. Un acteur principal qui joue le vide et auquel on ne peut pas vraiment s'accrocher. Ce film brasse du vide au lieu de vraiment traiter son sujet..
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2012
    Film magnifique sur l'inaptitude à vivre. C'est le dernier jour de l'été norvégien, le furur recruteur devient inquisiteur et la vie bascule. Construction maline, famille jamais montré. Acteurs excellents, dialogues au cordeau. premier chef d'oeuvre de 2012. Film empreint de grâce.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mars 2012
    Un film intense, hypnotique, qui ne laisse à aucun moment indifférent. La référence à Mouchette de Bresson (première scène dans la rivière) et à Cléo de 5 à 7 (tout au long du film) nous fait suivre la vie apparemment banale de ce personnage comme on suivrait l'évolution d'un funambule, marchant très haut au dessus de la tête des gens, la possibilité d'une chute mortelle, ou d'un retour à la vie étant présente dans toute la dernière demie heure. Le film évacue une par une les causes psycho sociologiques à ce comportement d'auto destruction. Ni seul, ni délaissé, dans un environnement qui n'est ni glauque ni misérable, un film qui rabote soigneusement tous les poncifs liés à la drogue et à la dépression. Souvent lumineux et plein d'appels à la vie et au bonheur possible.
    Thierry M
    Thierry M

    161 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mars 2012
    Ennuit mortel , quelques passage qui nous font esperer , mais on retombe vite dans l'ennuit.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 avril 2012
    Simplement nul ! A tout point de vue... Si l'acteur principal tient bien son rôle encore faudrait-il qu'il est matière à jouer. Film lent et long pour rien car aucune émotion transparait aucun développement d'une histoire qui tourne en rond et plutôt mal filmée. Je ne comprends vraiment pas comment on peut attribuer une critique positive à ce film. J'ai mis une demi étoile pour éviter que l'on puisse penser qu'il s'agit d'un oubli ou d'une erreur sans quoi 0 pointé reflète mieux la qualité et l'intérêt de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 mars 2012
    Un film qui prend le temps. Nous prenons le temps avec lui de s'installer dans le contexte de relations du protagoniste, sur le fond d'une musique indie synthé sympa. spoiler: La fin est toutefois un peu triste et sombre. Les émotions peuvent rendre quelqu'un addict à la drogue, à voler pour gaspiller cet argent dans de la merde destructrice, à s'isoler dans sa dépendance et à voir la vie tout en noir. Malgré une famille et un frère qui l'aident, un centre de cure ayant les moyens, rien ne la fait sortir du sentiment qu'il est un raté, bon à rien qu'à se shooter. Et on voit bien son "instinct", des images spontanées qui s'insinuent dans son esprit jusqu'à le mener à l'acte faussement libérateur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 mars 2012
    Film d'une lenteur a nous endormir. Aucun intérêt ! quelques passages sympa mais qui ne valent pas 1:37 d'ennui !
    alseberg
    alseberg

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2012
    Un petit côté Boy A pour le thème difficile de la réinsertion.
    Mais c'est surtout celui du choix de vie : que veut-on faire de sa vie, quand décider qu'on en a fait le tour, comment ne pas la trouver fade après avoir vecu l'exaltation... ce sont ces questions qui se posent à nous.
    Très bons acteurs, film simple, juste,
    touchant, sans prétention.
    Fabouille93
    Fabouille93

    3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mars 2012
    Bof, je me suis vite ennuyé... Beaucoup ont quitté la salle avant la fin!
    Techine
    Techine

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Voila un film qui me fait renouer avec un cinéma de qualité, ambitieux, engagé et engageant. Du cinéma d’auteur comme je l’aime généralement, et pourtant cette œuvre ne se donne pas comme facile à voir. Les chemins empruntés par le principal protagoniste sont en effet tortueux et faits de pièges.
    Librement tiré du roman de Drieu la Rochelle ‘‘le feu follet’’, déjà admirablement adapté à l’écran par Louis Malle, ce film se présente comme un parcours initiatique, celui d’Anders, en fin de cure de désintoxication, qui bénéficie d’une journée de sortie pour se rendre à un entretien d’embauche. Mais rien ne va se passer comme prévu. L’entretien est un échec et Anders va vouloir retisser des liens parfois difficiles avec des amis ou de la famille alors que névrosé, il est en proie à des instincts suicidaires. Même lorsqu’il fait la fête avec de vieilles connaissances, il se trouve face à sa propre déchéance, conscient qu’il doit repartir de zéro alors qu’il est âgé de 34 ans.
    La caméra de Joachim Trier, toujours au plus près de son personnage, reflète bien les tourments intérieurs d’Anders. La voix off vient ajouter au sentiment de culpabilisation qu’Anders s’inflige face à sa propre déroute. Il aimerait tant reprendre contact avec sa petite amie mais son téléphone portable lui renvoie toujours le même message…
    Tous ses rêves de jeunesse se seraient-ils envolés ? C’est en tout cas ce que nous laisse croire cette fiction qui nous plonge brillamment au cœur des tourments profonds d’un garçon écorché vif, magistralement interprété par Anders Danielsen Lie. C’est aussi un film d’ambiance, d’atmosphère où on se laisse aisément aspirer pour mieux percevoir les méandres d’un destin tragique, celui d’une jeunesse qui n’a pas su répondre aux exigences de la vie moderne. Tout cela est juste, profond et touchant.
    On sort de cette fiction abasourdi, comme ayant participé l’espace de quelques instants aux tragiques dérapages d’un être perdu dans la réalité d’un monde qui lui échappe parce que trop codifié, trop normalisé et au fond pas assez ouvert sur la liberté des choix de vie.
    Chapeau !
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2012
    En 1963, Louis Malle adapte le roman de Drieu La Rochelle, Le feu follet, avec un Maurice Ronet magnifique qui trouve là l'un de ses plus beaux rôles. Pour Oslo, 31 août, le cinéaste norvégien Joachim Trier, découvert avec Nouvelle Donne (moyen), dit s'être inspiré librement de ce même roman. En toute honnêteté, sa version ne fait pas le poids face à celle du réalisateur de la Nouvelle Vague. Ce portrait d'un toxicomane repenti est on ne peut plus linéaire, à travers des conversations, des déambulations et des soirées où le pauvre héros du film traîne son spleen existentiel comme un boulet. Trier prétend avoir voulu, pour l'occasion, tracer un portrait de la capitale norvégienne, chose guère évidente à la vision de ce film bavard, pas inintéressant quand il cesse de se prendre trop au sérieux, plus ingrat la plupart du temps. Fils de cinéaste, Joachim Trier semble sincère dans sa démarche, mais il n'a pas encore signé le film profond et passionnant que l'on peut attendre de lui.
    arnaud1972
    arnaud1972

    33 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 février 2012
    Malgré quelques belles scènes (bien dans l'air du temps, esthétisme épuré, ambiance boîte de nuit enfumée mais pas trop) et les références cinématographiques pléthoriques du réalisateur (bresson, antonioni, louis malle, varda, gus van zant...), le film s'essouffle rapidement passé la première demi-heure et l'errance urbaine alors de ce feu follet norvégien (pas très sympathique ni touchant au demeurant) tourne à l'exercice de style propret et trop stylisé typique d'un étudiant en dernière année de cinèma, dommage...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2012
    C'était un film dont je n'avais point entendu parler avant sa sortie, j'ai appris son existence en tombant par hasard sur une critique élogieuse.
    Je m'empresse donc de voir ce film, qui même si je ne serai pas aussi élogieux que l'article en question, m'a beaucoup plu.
    En fait le film commence assez mal je dois dire, enfin mal, on nous offre une séquence assez belle, et puis on nous plonge dans la vie de ce trentenaire, et c'est là que j'ai été déçu, parce que la séquence d'introduction est vraiment plaisante, et j'étais tout d'un coup déçu de ce retour brutal à une réalité très morne. Alors c'est fait exprès, mais le film a failli me perdre à ce moment là, parce que c'est du quotidien, que ça parle beaucoup et quelque part je trouvais ça un peu plat.
    En réalité ça fait parti d'un tout, le film montre cette journée de cet ancien toxicomane qui va subir des désillusions, des échecs, mais ce qui est bien c'est que le film dans sa dernière demi heure que je trouve vraiment sublime, où ça parle très peu, est vraiment beau, il prend le temps d'être beau avec des procédés tout simple, mais ça fait son effet.
    Le fait de créer comme ça un personnage ou tout n'est pas noir, et où le monde extérieur ne va pas forcément bien sans lui, où ce junkie qui avait un bel avenir s'en trouve privé par le coup du sort, c'est quand même très mélancolique.
    Je reprocherai malgré tout au film d'être très bavard, alors je sais bien il retrouve des gens, il passe un entretient d'embauche, on parle dans ces cas là, mais par moment c'était un peu trop.
    C'est un film qui me laisse une belle impression (grâce à la fin), et que je trouve intéressant dans cette manière très réaliste de filmer la sortie de cure, la mise en scène ne cherche pas à en faire trop, la caméra est juste là où il faut, quand il faut, rien de plus, rien de moins, c'est agréable, mais du coup ça peut paraître un peu morne (d'ailleurs ça l'est je pense).
    C'est un film à voir.
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