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    Oslo, 31 août
    Note moyenne
    3,8
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    234 critiques spectateurs

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    JoRod
    JoRod

    58 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2012
    « Oslo 31 août » est une œuvre brillante, magnifique, juste et totalement maitrisée, surprenant pour une seconde réalisation. Le film s'en tient à une sobriété formelle, sans artifice, qui s’affirme comme un choix judicieux. La mise en scène est douce, fluide, élégante et c’est ce qui fait réellement l’une des principales forces du film. D’un charme rare ces temps-ci cette œuvre séduisante évoque les impasses de l'existence et pas seulement la drogue qui se montre au final comme un sujet secondaire du film. Le film fait également preuve d’une belle sensibilité.

    La beauté du film réside dans sa douceur et sa pudeur par rapport au sujet. Mais le film n’en dégage pas moins une force narrative et visuelle qui s’avère tout de même impressionnante.

    Anders Danielsen Lie incarne le personnage avec les mêmes qualités qui sont attribués au film. Sa prestation est vraiment excellente. Sans jamais en faire trop, il arrive à incarner un homme en plein doute, totalement perdu, avec une belle constance, comme dans cette très belle scène où son personnage, à la terrasse d’un café, réagit imperceptiblement aux discussions des personnes qui sont autour de lui. Joachim Trier porte aux êtres alentours un intérêt pas négligeable et très bien pensé. Le monde ne sonne plus juste, les jeunes êtres s'y portent mal, mais il arrive néanmoins à faire un beau film triste.

    La ville d’Oslo est filmée d’une belle manière ou sa caméra accompagne le personnage dans ses errances et ses péripéties.

    D'une beauté foudroyante, d'une lucidité et d’un humanisme saisissants "Oslo, 31 août" est un de ses films qui nous font aimer le cinéma et que l’on aime découvrir. Une beauté que l’on ne voit que trop peu de nos jours. Une œuvre vivante.

    Oslo 31 aout est un gros coup de cœur en cette année 2012. Ma critique sur http://make-your-own-movies.over-blog.com/
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    117 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2012
    Oslo, 31 août est un drame sur les effets néfastes de la drogue. En cure de désintoxication un jeune suicidaire vit un enfer pour ce film fin et sensible.
    belo28
    belo28

    69 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2012
    Partageant la même logique que le superbe 24h avant la nuit de Spike Lee, le film de Joachim Trier se présente comme une longue et lente descente aux enfers. Filmé délicatement et subtilement à la manière des films indé de John Cassavetes (lents travellings avant...) toujours au plus proche de son personnage. La beauté des images est contrebalancé par l'horreur du propos. On regrettera juste l'absence d'une voix off, pour nous permettre de faire le point à chaque moment de l'histoire dans laquelle on peut se perdre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mars 2012
    Chef d'oeuvre absolu !!!! Intensité du ressenti, force d'interprétation, tout y est. Faire preuve de tant de singularité pour rendre un mal-être bouleverse. Le cinéma est sublime quand il montre la douleur avec tant d'intelligence. Le monteur que je suis est peut-être aussi influencé par l'originalité de la mise en scène, force est de le reconnaître.
    lucilla-
    lucilla-

    60 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2012
    C'est un film à fleur de peau, qui réussit à mettre en image la solitude,à faire ressentir la perception d'un être,et son décalage irrémédiable entre un idéal de pureté, une soif d'amour et de consolation et le reste du monde, de la vie qui va, avec ses désillusions,ses compromis,ses obligations à se contenter du moindre mal..D'une beauté foudroyante et d'une lucidité perçante, d'une mélancolie intense, d'une poésie totale
    "ça ira mieux, tout va s'arranger.. sauf que non" dit Anders à son ami. J'ai pensé à Perec:"Il n'y a ni recours ,ni pitié,ni salut à attendre de personne.Il n'y a même pas à espérer que le temps arrangera ça."
    La scène du restaurant est exceptionnelle, quand Anders perçoit le fourmillement de la vie autour de lui tout en restant observateur décalé et étranger aux enthousiasmes ,aux rires,aux espoirs qui s'expriment dans le blabla qui l'entoure...
    Ce "catalogue" que je vois reproché au film n'est qu'un patchwork mental , très semblable au fonctionnement de notre mémoire d'enfant. Ce "je me souviens" mélancolique pointe le temps qui passe et le délitement des affections, des liens, des amours.. C'est un film sur la perte, avec prise de position radicale sur le sujet.La toxicomanie n'est pas le sujet du film mais moyen de proposer un personnage déconnecté qui essaie de reprendre pied dans un quotidien qui le rejette et qu'il rejette.Il émane de tout le film une certaine douceur calme , dûe aux images et à la qualité de l'interprète principal, au regard d'enfant perdu, et qui permet à la fin de vous hacher menu!! Le film fait pleurer après son générique et bien après la séance, à l'instar de Two lovers. On peut d'ailleurs rapprocher Léonard et Anders, en particulier pour la scène qui ouvre le film... Leur désespérance est la même.
    Très différent de Shame en effet, plus en demi-teinte et en mélancolie, plus poignant aussi.Et cette façon de situer l'histoire sur le dernier jour de l'été norvegien, au moment où il va falloir s'enfoncer dans l'hiver, et arriver à le supporter , est tout simplement admirable de poésie .
    J'ai aimé aussi "ces marches interminables vers d'improbables fêtes" ...A ne pas manquer.
    Ikabena
    Ikabena

    1 abonné 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2012
    C'est un film magnifique, sobre, boulversant, silencieux. La mise est scène est parfaitement orchestrée, ciselée, sans fausse note. L'addiction, la solitude, la détresse muette, sont d'une réalité à couper le souffle. Le jeu des acteurs est vrai, juste sans pathos. Du grand cinéma enfin dans une actualité de films médiocres.
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    38 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2013
    Un an après avoir vu le film, je l’ai toujours en tête. Un très grand moment de cinéma, des scènes à couper le souffle. Impossible de ne pas s’attacher à l’acteur principal et à cette journée particulière.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Cette journée passée dans la peau d’un ex-toxicomane en balade en ville est pour le réalisateur Joaquim Trier l’occasion idéale de réunir tous les éléments scénaristiques pour nous dépeindre une superbe crise existentielle. C’est donc à travers un drame introspectif très pesant que va se construire cette rude épreuve qu’est le retour en ville de ce trentenaire, sa tentative de recommencement et de rédemption. La voix-off nous accompagne de bout en bout et créé une empathie poignante entre le personnage tiraillé et le spectateur suivant ses errances et sa recherche de nouvelles bases. Alors que se l’on en vient à lui espérer une sortie de l’impasse, c’est une interrogation sur le destin et le sens de la vie qui nait de cette excellente captation des mouvements et des sentiments de ce homme sans repères. Une œuvre oppressante mais dont la narration, avant son dénouement final, a peut-être tendance à donner l’impression de tourner en rond.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 mars 2012
    Je me suis terriblement ennuyé...Énormément de dialogues sans fin, des acteurs fades...Ai failli partir pendant la séance.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mars 2012
    "Oslo, 31 août" : un titre qui place l'action dans l'espace et dans le temps. Pourtant, l'histoire d'Anders pourrait se passer n'importe où, n'importe quand avec n'importe qui. Tout le talent de Joachim Trier se trouve dans sa capacité à ancrer son récit à Oslo, de nos jours, avec ce jeune homme cultivé qui est devenu toxicomane. Le film a donc le mérite de raconter à la fois une histoire très personnelle (dans le sens qu'elle s'applique à un personnage précis) et universelle (tout le monde peut s'y reconnaître, sans être norvégien et/ou toxico). "Oslo" pose des questions toujours intéressantes : pourquoi on vit, pourquoi on meurt ? Certains personnages secondaires valent également le détour, comme l'ami d'Anders dans la première partie du film : cet homme est marié, 2 enfants, mais est-il vraiment heureux ? Le sujet a déjà été rebattu des milliers de fois (c'est la faiblesse du film : déjà vu et prévisible), mais ces portraits sont esquissés avec beaucoup de justesse. Au final, les personnages du film, c'est un peu la Norvège toute entière, et par extension, tout notre monde occidental ; et le film ne fait au final que se demander comment chacun peut-il y trouver sa place.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 mars 2012
    Lent...tellement lent. Vraiment sans intérêt. La salle semblait affligée par la nullité de ce film. Les bonnes critiques sont incompréhensibles.
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2012
    ...La qualité principale du récit, et pas la moindre, est qu’il se fait sans pathos aucun. Mais pas sans émotion. Une émotion spéciale, sèche, sans larme, nous étreint l’estomac et la gorge dès les premières minutes pour monter crescendo jusqu’à un final inéluctable et terriblement glaçant. Plusieurs jours après, il me hante toujours et je n’arrête pas de penser au film. La mise en scène magnifie encore plus le tout. Elle est d’une justesse et d’un dépouillement incroyable. Tous les plans et les images sont magnifiques, la bande son soigneusement choisie. Le tout nous offre des moments de grâce à couper le souffle dont, à mes yeux, la plus belle scène, sur les vélos avec l’extincteur. Pour interpréter tout cela il fallait un casting à la hauteur et il l’est. Tous les seconds rôles sont convaincants, tandis que Anders Danielsen Lie est juste parfait dans le rôle titre (écrit pour lui). Une interprétation aussi sombre que lumineuse qui fera date. On espère le revoir très vite, il est formidable....
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-oslo-31-aout-100644517.html
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mars 2012
    ce film est trés trés émouvant,tous ses acteurs ont un jeu juste.
    Le personnage central, ininteressant au tout début, pas trés beau, prend au fil du film une grande profondeur et une beauté innatendu.
    Cet être est sensible,intelligent,veut avoir de l'espoir.
    Le spectateur s'attache à lui, veurl'accomp
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Cette année, il semble que le centre de gravité de la cinéphilie pourrait bien se déplacer vers le nord, avec Oslo, 31 août , le très beau film russe Portrait au crépuscule et l'adaptation de Millenium en Suède. Sans compter les très bonnes séries TV danoises (Borgen, The killing).



    Le deuxième film du norvégien Joachim Trier (le premier, Nouvelle donne, est passé relativement inaperçu en 2008) est en effet un choc esthétique de première ampleur.



    On ne peut qu'être admiratif devant l'élégance extrême de la caméra, très fluide, sensuelle, toujours en mouvement, qui suit pendant 24 heures environ l'errance dans Oslo d'un jeune junkie sortant d'une longue cure de désintoxication.



    Le scénario est une sorte de road movie cantonné à la capitale norvégienne : multiplication de rencontres éphémères avec de vieilles connaissances (amis, famille, dealer) ou avec des inconnus (une rayonnante jeune fille, un partenaire de rave, un recruteur).



    Si l'intrigue est minimaliste, le film parvient à installer une tension qui va croissant, par le biais d'une question lancinante : Anders replongera-t-il ? Il parvient à dépasser la contingence de sa trame narrative pour se muer en une sorte de biographie rêveuse (des images de films super 8, des photos de famille, par moment une loghorée de souvenirs en voix off) et même en une réflexion globale sur la condition humaine (la confession de l'ami d'enfance). Cet aspect presque Malickien du film culmine dans une scène exceptionnelle qui donne à Anders, attablé dans un café, une sorte de capacité d'extra-lucidité, qui lui permet d'entendre toutes les conversations l'environnant, et même de suivre par la pensée des inconnus jusque dans leur vie quotidienne.



    Le film approche la perfection visuelle dans de nombreuses scènes (les vélos dans la rue, les images stroboscopiques de la rave, les derniers plans) et est porté par un acteur, Anders Danielsen Lie, charismatique.



    Un film noir, superbe, qu'il faut absolument voir. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Un film d'une grande densité et d'une intensité exceptionnelle que l'on suit presque un peu comme un thriller, magnifié par une caméra qui nous transporte dans Oslo et nous fait suivre le dernier parcours d'Anders (quel comédien !) quelque part un autre nous-même ! Un grand film !!!
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