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    Oslo, 31 août
    Note moyenne
    3,8
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    234 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mars 2012
    Oslo, 31 août est un film envoutant, retraçant 24 heures de la vie d'un homme qui sort de cure de désintoxication, sans jamais porter de jugement. Le réalisateur nous montre ces personnages, humains, ne faisant pas forcément les bonnes choses La scène dans le restaurant est sublime et très maitrisée, tout comme celle de la balade en vélo du nuit (l'image de l'affiche).
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2012
    Un jeune homme sort le temps d'une journée d'un centre de désintoxication pour passer un entretien d'embauche. Il en profite pour revoir ses proches, famille, amis. Mieux vaut vous prévenir, ce n'est pas joyeux joyeux. Autour du personnage principal, Anders, largué par la vie et déstructuré, les autres protagonistes, derrière une façade en apparence heureuse, laissent percevoir au fil d'échanges brillamment dialogués leur propre mal être. Une véritable analyse des tourments profonds de la vie : la solitude, le temps qui passe... C'est passionnant et terrifiant à la fois, d'autant que l'on peut trouver quelques echos de son propre parcours. En plus d'être remarquable sur le fond, "Oslo, 31 août" bénéficie d'une mise en scène qui monte peu à peu en puissance jusqu'à réserver dans le dernier tiers du film une série de moments de grâce cinématographique. Ajoutons à cela une interprétation parfois exceptionnel (l'acteur principal) et une bande originale à tendance éléctro particulièrement efficace. On sort un peu avec le moral dans les chaussettes mais quel film !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 novembre 2012
    poétique, paradoxalement lumlneux et pas si désespéré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mars 2012
    A déguster dans son ensemble!!!! Seul conseil, ne pas s'y confronter pour une séance tardive pr éviter de se sentir bien mal à la sortie nocturne... Un scénario, une mise en scène, le jeu des acteurs qui prennent tout leur sens dans la globalité...on n'en sort pas indemne!!!
    GnAwA
    GnAwA

    88 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2012
    Captivant. Après le danois L. VanTriers, une nouvelle vision cinématographique de la mélancolie. Pas du tout sinistre, le cinéaste porte un regard subtile sur cette jeunesse désinvolte, le propos est un écho aux événements de l' été dernier. superbe réalisation, très belle utilisation de la bande son.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mars 2012
    [...] J'ai ouï les claquements de la nuit sur mon corps en perdition ; excitants, excités, drogues, shoots, aiguilles, alcools, regards, souvenirs et l'eau des noyades artificielles. Je t'ai appelé le soir pour ne pas t'entendre et dépérir dans le silence des ombres et des coins, vainement vrais, vainement faux quand la vie s'y refuse. Une dernière fois ; ne pas plonger dans les ténèbres encombrantes, ne pas plonger, ne pas plonger, une fois encore, une fois et ... l'éternité [...]
    arnaud1996
    arnaud1996

    6 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2012
    un bon filme, mais quelle tristesse......................................................
    RedMat
    RedMat

    10 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2012
    Ambiance très réussie pour ce drame autour de la vie d'un (ex-)drogué trentenaire qui sort d'une cure de désintoxication et qui en profite pour s'interroger avec l'aide de ses amis sur le sens de la vie, le sens de sa vie. Anders Danielsen Lie, l'acteur principal, est juste incroyable de sensibilité contenue dans son seul regard.
    Simplement beau et bouleversant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 mars 2012
    C'est sûr, il est vraiment temps d'en finir. Mais quel besoin d'être aussi barbant ? Quitte à se perdre, autant foutre le feu à Rome, non ? (Non, à part ça, le film ressemble à Mélancholia : froid et désespéré. Même si la rencontre avec l'étudiante (toute fin du film) pourrait consituer un très petit moment de grâce, est-ce qu'il n'y vraiment rien d'autre à voir en ce moment ?)
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2012
    Oslo, 31 août... Film triste comme la fin d'un été, dans une lumière ouatée, magnifique et précise. Anders : pivot déchirant de ce film s'étalant sur 24 heures, les siennes. Ce poème bouleversant imprimé sur pellicule n'est pas sans rappeler La 25eme Heure de Spike Lee, autre film relatant la journée d'un héros reprochable. Mais là où le cinéaste américain s'attardait sur une échéance, une fatalité, Joachim Trier préfère montrer un nouveau départ, un re-commencement, une vie en devenir : celle d'Anders, donc. Peu de films ont abordé la question du sevrage de la sorte. Modestement, constamment dosé et intelligent Oslo, 31 août parle avant tout d'un homme seul entouré de tous et de n'importe qui. Anders souffre, s'abstient parfois, se dévalorise souvent, cherche la paix et l'harmonie tout en fuyant comme la peste la pitié dangereuse de ses ( vrais ? faux ? ) proches. Il y a les amis, le projets de toutes sortes, l'envie de vivre et son dégoût, les femmes, les lieux que le commun des mortels occupe sans vraiment s'en soucier, la jeunesse que l'on aimerait éternelle, les fêtes qui explosent et qui exposent, les confidents, les gens qui avancent des idées plein la tête... Oslo, 31 août, en un lieu doublé d'une date parle tout simplement de la vie, et de ce que tout un chacun peut en tirer. Certaines scènes sont d'une rare puissance émotionnelle... Boy A n'est pas loin non plus, au détour d'une scène electro-stroboscopique. Un poème inductif qui permet de susciter la reconnaissance avec élégance. C'est à voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 mars 2012
    Dans Oslo 31 Aout, Joachin Trier balade son acteur Anders Danielsen Lie dans Oslo, ville anonyme.

    Anders, 34 ans, a passé plusieurs mois en désintoxe pour abus en tout genre. Le 30 Aout il est autorisé à aller à la rencontre de la capitale pour la première fois depuis le début de sa cure. Le but : décrocher un job mais surtout résister aux tentations de la nuit. Anders, désillusionné, entame le chemin de croix qu’il terminera le 31 Aout.

    La mise en scène brillante nous transporte durant 24H dans la vie de ce personnage qui souhaite rencontrer pour la dernière fois ceux qui ont compté autrefois. En réalité une seule personne répondra à son appel. Même entouré Anders est seul.
    Ce personnage estime qu’à 35 ans ses rêves d’autrefois sont périmés. Ultra lucide ? Dépressif ? Le réalisateur ne nous donne pas de réponse mais met en évidence le fossé qui existe entre ceux qui sont rentrés dans la norme et ceux qui en sont exclus. Pendant que lui faisait sa déxintoxe, son meilleur ami a fondé une famille, sa sœur s’est remit en couple, ses parents ont vendu la maison. Autour de lui la vie a continué et son retour est presque gênant pour tous ceux qui l’avaient mis de côté. Malgré les supplications de son meilleur ami (très bien interprété par H.O Brenner) Anders continue sa marche funèbre.

    Anders joue Anders.
    L’acteur porte le film sur ses épaules. Pas une seule scène ne se déroule sans lui. Anders est le centre de gravité de ces personnages qui perdus dans l’absurdité de leur propre vie ne parviennent pas à lui redonner le goût de vivre. Car Anders n’est plus acteur de son existence. Dans un café il observe les autres et un sourire se dessine sur ses lèvres de voir toutes ses vies autour de lui s’animer, il les observe. Mais lui reste en retrait, regarde et ne vit pas.
    Anders pourtant effleure la vie en rencontrant une splendide jeune femme. Elle aurait pu être la promesse d’un renouveau. Oui Anders aurait pu vivre une renaissance mais il la refuse. Il ne peut plus. Je pense que c’est l’exact expression “il ne peut plus”. Il ne laisse pas tomber, il s’offre une mort décente. Une mort qu’il choisit, lui et lui seul alors qu’il n’est pas drogué. Il refuse de se faire assassiner par la société pour ne pas avoir su être celui qu’il fallait être au bon moment. Anders déambule dans les soirées attendant la matin, le dernier jour de l’été. Le dernier jour de sa vie.

    Un personnage intelligent qui fait des rencontres, voit Oslo, sent Oslo. Un personnage qui devrait vivre.
    Le spectateur a envie de le voir essayer, de se dire que si son corps est guéri de la drogue, son esprit aussi peu guérir. Parce qu’Anders se trimballe une douleur effroyable. On ne sait pas d’où elle vient mais elle est là, inscrite sur son visage, guidant sa démarche. C'est elle qui devait être là aussi avant, sûrement est-elle qui la fait tomber dans la dépendance. Trier, pessimiste, semble répondre à toutes nos questions en expliquant simplement que peut-être la mort chez certains êtres est inévitable. Des êtres attachants, singuliers, perdus, fous.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 mars 2012
    Je suis resté froid devant "Oslo, 31 août", déprime norvégienne sans héroïne.
    Ce n'est pourtant pas la mise en scène, élégante et gracieuse, ni les interprètes, touchants et sensibles, mais les états d'âmes en manque du livide Anders nous ennuie poliment jusqu'au soporifiquement et légèrement chiant. Si je n'avais pas été shooté au sirop pour la toux, aurais-je été plus convaincu par le charme norvégien ? Pas sûr...
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2012
    Une journée en compagnie d'un trentenaire sortant d'une lourde cure de désintoxication. Le titre du film donne les repères spatial et temporel. Ce qu'il ne donne pas, en revanche, c'est la façon dont le film parvient à nous faire entrer dans la tête de jeune homme intelligent, qui a tout pour être brillant, mais qui est bloqué par la vasteté du monde et la peur de ne pas y avoir sa place. On ressent ses doutes, ses craintes, son malaise, son manque d'assurance, d'estime. Comme si le personnage se disait constamment "à quoi bon". Pourtant, il ne chasse pas l'échange, au contraire. Les rencontres qu'il fait tout au long de cette journée sont belles et sincères. Combien de fois l'on peut voir dans la plupart des films les personnages s’énerver sur un désaccord et partir chacun de leur côté subitement, sur un coup de tête ? Point de ça ici. Désaccord signifie débat et écoute de l'autre. Et approfondissement des idées, au lieu d'une banale fuite. L'entretien d'embauche que passe Anders est à ce titre une des plus belles scènes de 2012, tant l'effort qu'il produit ne serait-ce que pour s'y rendre est grand pour lui. Une autres scène qui vaut le détour est le long moment où il est assis seul à une table d'un café bondé, tentant de saisir les conversations qui l'entourent. "Que font les gens normaux ? De quoi parlent-ils ? Que suis-je censé faire ?". Si quelqu'un a une réponse...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 août 2013
    Vraiment bien ! très réaliste ! une jolie photographie, une belle réalisation. Le film est bien écrit, le propos intéressant, l'acteur principal est bon .. bref j'aime bien ce genre de cinéma.
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2012
    Errance d'un ex toxico dans une société désabusée qu'il rejette. Le ton est juste, les images sublimes.

    Le film de ce début d'année.
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