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    Oslo, 31 août
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    3,8
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    234 critiques spectateurs

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    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    Quelques jours de désintoxication pratique dans les rues d’Oslo. Anders lutte pour revivre, cherche la pente à gravir pour fuir l’impasse de la drogue. Mais le ravin est proche, et l’été se termine. En préambule différents témoignages autour de la capitale norvégienne, manière d’insister sur le décor urbain et marqué où s’ancre le récit. Les parcs où l’on flâne, les vélos que l’on monte, les nuits de défonces. Puis vient la mission, ses doutes, sa perte de confiance, de repères, la lutte contre le désir tenace de l’abandon. L’image est laide, le montage expérimente sans toujours convaincre, l’histoire manque de surprise. L’essai vaut en fait surtout pour son exotisme et sa vérité crue. Aurait-il tant plu s’il avait pris place à Paris ? Rien n’est moins sûr. A réserver aux adeptes d'Un certain regard et autres cinéphiles transfrontaliers.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mars 2012
    [...] J'ai ouï les claquements de la nuit sur mon corps en perdition ; excitants, excités, drogues, shoots, aiguilles, alcools, regards, souvenirs et l'eau des noyades artificielles. Je t'ai appelé le soir pour ne pas t'entendre et dépérir dans le silence des ombres et des coins, vainement vrais, vainement faux quand la vie s'y refuse. Une dernière fois ; ne pas plonger dans les ténèbres encombrantes, ne pas plonger, ne pas plonger, une fois encore, une fois et ... l'éternité [...]
    7eme critique
    7eme critique

    534 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2012
    "Oslo, 31 août" a du mal à démarrer, c'est un peu mou, et nous donne la sensation d'assister à un film de Gus Van Sant. Heureusement, le niveau s'élève petit à petit en laissant place à des sujets intéressants servies par de très bons dialogues. Une magnifique interprétation de la part de l'acteur principal. Ce film est touchant et nous réserve pas mal de sensations sur des questions existentielles au bien être d'une personne. La peur de voir ce que nous réserve la vie d'adulte, la nostalgie du passé, la naïveté du bonheur et les difficultés d'affronter la réalité de tous les jours, les pensées et les sentiments exprimés dans le film nous pénètrent facilement. Une belle réalisation de Joachim Trier et une jolie interprétation de Anders Danielsen Lie. Intéressant à voir et troublant de réalisme.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    289 abonnés 3 116 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2016
    Mon avis est mitigé sur ce film !! Ce n'est pas que je l'ai trouvé long ou froid mais c'est que j'ai beaucoup aimé la première partie mais pas du tout la seconde !!! J'ai eu l'impression de changer de film presque !! Et du coup je ne sais pas quoi en penser !! Le début m'a touché par sa noirceur, par le désespoir d'Anders et puis ensuite il ne se passe plus rien ! Juste des soirées à répétitions avec des pensées intérieures sans queue ni tête et j'ai perdu le fil ! Dommage le début était vraiment bouleversant !
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2012
    « Oslo, 31 Août », où comment un film sélectionné au Festival de Cannes dans une section parallèle s’avère être de qualité nettement supérieure à bon nombre de films présentés dans le cadre de la compétition officielle. Issu d’une classe sociale a priori privilégiée, Anders n’a cependant pas échappé à la tentation ni à l’accoutumance de certaines substances illicites. A l’approche de la fin de sa cure de désintoxication, désormais trentenaire et sans véritable point d’appui, Anders, dont le destin va se profiler en cette fin d’été norvégien le temps d’une journée complète, se verra confronté aux fantômes de son passé, ceux qu’il reverra et ceux qui l’éviteront. Le réalisateur, Joachim Trier, en abordant le sujet délicat de la drogue, a choisi de ne pas nous montrer les aspects sordides de cette dérivation de la réalité mais au contraire de privilégier l’émotion à travers le prisme d’une certaine nostalgie liée à l’environnement géographique (le cadre de la ville d’Oslo a une grande importance) et celui d’un enfermement sur soi-même qui contribue à faire ressentir pleinement le sentiment de perdition qui habite le personnage principal. A fleur de peau, déstabilisé, touchant, l’acteur principal Anders Danielsen Lie porte magnifiquement ce film de bout en bout aidé en cela par l’écriture et la mise en scène d’un jeune réalisateur particulièrement inspiré et prometteur. Les derniers plans, sous forme de rapide flash-back, subjuguent et achèvent de hisser le film parmi les plus belles réussites cinématographiques de ce début d’année.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 mars 2013
    Super film. Le personnage dégage une empathie comme rarement on en voit. On se surprend à avoir envie de l'aider
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Oslo, 31 août est une adaptation au cinéma du roman Le feu follet de Pierre Drieu la Rochelle. Joachim Trier s’inspire évidement de l'adaptation faite de ce roman par Louis Malle en 1963 mais aussi de Cléo de 5 à 7, film réalisé par Agnès Varda en 1962.
    Remarquablement écrit et réalisé, le deuxième long métrage de Joachim Trier saisit subtilement les souffrances d'Anders face à ses désillusions et ses échecs. Remémorations dans le flux d'une journée de déambulations dans Oslo, ville qu'Anders ne reconnaît plus et qui ne lui propose pas plus de repères que ses amis qui lui sont devenus étrangers.
    Anders Danielsen Lie incarne le rôle principal et pousse son interprétation à plusieurs reprises jusqu’au bord de l'abîme. Une très grande, rare et bouleversante performance d’acteur.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2012
    Oslo, 31 août est un film très étrange. Je m'explique. Superbe d'un point de vue plastique, très bon niveau mise en scène, le long-métrage norvégien a pourtant une saveur très atypique : on sait qu'il est loin d'être exempt de qualités mais malgré tout, Oslo ne laisse aucune séquelles post-visionnage. Aucun défaut, mais pas assez de qualités pour être parfait, c'est donc uniquement sur l'instant présent que le film fait son effet. Ca débute par une ouverture "caméra à l'épaule" très mobile qui, instantanément, nous plonge dans le quotidien d'un toxico (Anders) qui vient tout juste juste de sortir d'une cure. Lors de sa tentative de réinsertion, Anders devra faire face aux fantomes de son passé et à bien d'autres facteurs qui semblent vouloir faire barrage à ce nouveau départ. Avec l'habileté d'un Gus Van Sant, Joachim Trier s'empare de sa caméra pour dépeindre le quotidien d'une jeunesse désoeuvrée, perdue. Abordée sans tabou, la drogue est ici la source de bon nombre de scènes incroyablement puissantes (la scène finale, particulièrement) où le silence urbain parle bien plus que les dialogues, procurant une âme très poétique au long-métrage. Dans le rôle d'Anders, Anders Danielsen Lie maîtrise l'art des émotions avec maestria dans un personnage très fort psychologiquement, dont on se sent proche dès la première demie-heure avec plus ou moins un aspect pathétique, provoqué par des (...) La critique complète est disponible sur http://alex-torrance.over-blog.com/article-oslo-31-aout-critique-101177869.html !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    269 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2013
    Le désarroi existentiel et la tentation du suicide sont des thèmes intemporels et sans frontière. La preuve avec ce film norvégien, libre adaptation d'un roman français de Pierre Drieu la Rochelle, Le Feu follet, publié en 1931. Louis Malle avait déjà porté ce livre à l'écran en 1963, en gardant le titre original et en offrant à Maurice Ronet l'un des rôles les plus marquants de sa carrière. Le résultat était d'une noirceur oppressante : un abîme de désespoir, rarement montré avec autant d'acuité au cinéma. Oslo, 31 août, second film de Joachim Trier (après Nouvelle Donne en 2006), n'est pas plus gai. Mais il adopte un style différent. Dans le film de Louis Malle : ambiance lourde, noir et blanc plombant, beaucoup de gros plans et voix off littéraire. Dans le film de Joachim Trier : mélancolie et tristesse diffuses, couleurs douces d'une fin d'été, réalisation plus aérée et parti pris moins verbal. Il y a une approche plus sensitive (ouïe, vue), qui donne lieu à de belles scènes de captation de l'environnement du personnage principal. Notamment celle où il écoute des conversations autour de lui, dans un café. Scènes de rue et scènes nocturnes sont aussi très réussies, sous influence (revendiquée) de la Nouvelle Vague française, façon Agnès Varda, dans Cléo de 5 à 7, par exemple. Joachim Trier a un joli style, assez gracieux. Le travail de la lumière et le montage sont au diapason, inspirés.
    Sur le fond, l'ancrage sociologique change évidemment par rapport au bouquin d'origine et au film de Louis Malle. Nous sommes à Oslo, dans une société plutôt aisée et aseptisée, ronronnant dans un certain conformisme. Le personnage central, ancien drogué, est plus commun que celui incarné par Maurice Ronet, dandy marginal. C'est un trentenaire qui a derrière lui une adolescence débridée et devant lui une vie d'adulte à laquelle il ne se voit pas prendre part. En quelques heures, il confronte son passé et son avenir, dans un entre-deux où dominent un sentiment de décalage, une très grande solitude et un questionnement sur l'intérêt de la vie. La tonalité touche au romantisme noir.
    Avec son côté évanescent, ce film est certainement moins profond que Le Feu follet de Louis Malle, moins direct, explicite ou développé dans sa façon d'aborder l'inaptitude à vivre, mais il témoigne d'une sensibilité fine et d'un art maîtrisé.
    MC feely
    MC feely

    78 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2014
    Cette production Norvégienne est une poésie morbide mais tellement magique!On est embarqué dans la solitude et la tristesse de l'acteur principal!Je me suis nourri de chaques scènes et conversations!Ce film fait partie du genre de film qui reste gravé.Aucun message du film n'est pessimiste c'est l'histoire qui est pessimiste et étalée avec brillo avec une scène de fin coup de poing!Je n'étais pas loin de mettre 5 mais une chose est sur il y a de l'avenir dans le cinéma Scandinave 4,5/5.
    So_Koo
    So_Koo

    20 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2012
    Ce film, non dénué de cruauté, montre énormément de beauté. Une beauté simple des choses, suffisante pour apprécier la vie, mais qui échappe à certains pour diverses raisons. Le réalisateur arrive à nous faire ressentir parfaitement les choses et ce, sans artifice. La scène où Anders est assis dans le café seul et écoute tous ces gens autour vivant leur vie en est un exemple. Les scènes où Anders se laisse embarquer dans la nuit dans différents lieux jusqu'à l'aube m'ont aussi marquées par leur réalisme: les techniques de tournage utilisés montrent des images, des visions nous mettant facilement à la place d'Anders.
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    38 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2013
    Un an après avoir vu le film, je l’ai toujours en tête. Un très grand moment de cinéma, des scènes à couper le souffle. Impossible de ne pas s’attacher à l’acteur principal et à cette journée particulière.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    119 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mars 2012
    sorti pour un entretien d'embauche de sa cure de désintoxication , un jeune intellectuel retrouve ses anciens amis , sa ville , et le monde de la nuit jusqu'au matin du 31 août... encore un film qui nous met en présence d'une humanité perdue qui cherche le sens à la vie... c'est dans l'air du temps tous pauvres hères errants ... et ça se laisse voir entre deux anti-dépresseurs
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    80 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2012
    Quelques jours après "martha, marcy-may etc", encore un film dont on ne sort pas indemne....
    Pourquoi ? Parce qu'on se sent concerné par le "mal-être" de cet homme encore jeune, qui ne trouve pas sa place dans ce monde de "brutes".

    La justesse des dialogues, qui touchent à l'intime, résonnent en nous comme en Anders, qui lorsqu'il est touché, réagit brutalement.
    Malgré ses efforts et parfois aussi, ceux de ses interlocuteurs, il n'est nulle part, à sa place. Il est toujours, "à côté".

    De grands moments: le dialogue avec le mari de sa soeur, l'entretien d'embauche...
    Bien sûr, Anders sort à peine de sa cure de désintoxication mais il pourrait aussi bien, être dépressif.....

    Anders est serré de près par la caméra; on comprend ses tourments, son manque de "goût à la vie, à aimer"; il est nulle part, chez lui !!!

    Sa personnalité, différente de celle de Maurice Ronet, dans le Feu follet, est une sorte de transposition dans nos années 2010...

    Beau et profond= TOUCHÉ !
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    Une nouvelle variation contemporaine sur la thématique du "Feu follet", roman de Drieu La Rochelle, déjà adapté au ciné par Louis Malle en 1963.
    Ici, le récit se déroule en Norvège, et le héros désabusé sort d'une cure de désintoxication à l'héroïne : convoqué à un entretien d'embauche, il en profite pour revoir ses anciennes fréquentations.
    Le film de Joachim Trier ne pouvait que me parler, car le cheminement de son héros a de fortes résonances dans mon parcours personnel. Cet état d'esprit désabusé et ce vide existentiel sont des symptômes partagés par la plupart des personnes dans sa situation, désappointé par ses anciens amis de débauche, frustré face aux succès de ceux qui ont su avancer, et sans espérance ni projets pour s'imaginer un futur...
    Pas très euphorisant donc, mais nettement moins sombre que la version de Louis Malle, grâce aux magnifiques paysages de la capitale norvégienne en cet été finissant, saison hautement métaphorique.
    "Oslo, 31 août" (2011) est aussi moins désespéré que le roman original, dans le sens où l'auteur laisse une fin ouverte, où chacun pourra imaginer la suite selon son interprétation.
    Une oeuvre contemplative et mélancolique que je recommande.
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