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    Oslo, 31 août
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    3,8
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    234 critiques spectateurs

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    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 février 2012
    Le cinéma est sans doute à l'image de la période que nous traversons : morose et sans espoir. Voilà un film qui ne déroge pas à la tristesse ambiante. Ce n'est ni un grand film ni un navet mais un objet intermédiaire profondément dérangeant.
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2012
    Alors les vingt premières minutes sont assez poussives et on a le droit à beaucoup de dialogues. Je pensais que ça allait être comme ça pendant tout le film, que néni. Au fil des secondes, tout s'accélèrent et franchement, ça envoie comme on dit. Le scénario est super intéressant et l'acteur principal est parfait, comme si cette histoire était vraiment la sienne. Musicalement, c'est tout bonnement parfait et c'est assez rare que je dise ça car il y a toujours des imperfections. On arrive à se rendre compte à quelle point c'est difficile d'arrêter certaines addictions et moi comme beaucoup de personnes, pouvons en témoigner. Au niveau de la photographie, c'est du très bon. La fin est aussi un peu téléphoné et c'est ce qui a joué dans ma critique. Mais il faut avouer une chose (et ce n'est pas la première fois que je le dis), le cinéma scandinave est à part et dégage une telle force ... c'est comme même hallucinant. Il n'y a qu'à voir "Morse", "Festen" ou encore la trilogie "Millenium". Enfin bref, malgré quelques petits points qui m'ont dérangé, c'est dans l’ensemble, un très bon film. 13/20.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2012
    Rien que le titre me donnait envie d'aller le voir. S'intéresser à une journée particulière, qui marque la fin de l'été vacancier (faudrait-il que je vois Fin août, début septembre d'Assayaas ?) ça me donnait vraiment envie. Le film parle d'un junkie mais n'est pas centré sur ça. Il est plutôt focalisé sur le temps qui passe, sur la vie, sur les opportunités manquées. En ça c'est un film émouvant et qui en plus surprend par moment par des petites scènes pleines de poésie. Tout n'est pas réussi dans le long-métrage, et certains écueils ne sont pas évités (une certaine tendance à en faire trop), mais Oslo,
    31 Août vaut le détour.
    BeatJunky
    BeatJunky

    151 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2014
    Film à l'ambiance froide, triste et réaliste qui m'a beaucoup touché par son réalisme. L'histoire d'un toxico qui retrouve la vie en société. Le mec a du boulot pour retrouver goût à la vie après ce qu'il a traversé et malheureusement, il ne reçoit pas beaucoup d'aide ni de soutien. Dur dur de s 'en sortir seul dans ces conditions. On s'aperçoit comme souvent de nos jours, que tout le monde fait face à ses propres problèmes, doutes et n'a pas la force, le temps, le mental pour aider cet ancien copain que tout le monde a plus moins zappé...IL cherche tant bien que mal à trouver une issue, notamment auprès de son "ex" pensant à un nouveau départ loin de sa ville, mais en vain..... Un film au scénario poignant, bien mis en scène qui m'a beaucoup ému.... Un peu triste mais réaliste...
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    117 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2012
    Oslo, 31 août est un drame sur les effets néfastes de la drogue. En cure de désintoxication un jeune suicidaire vit un enfer pour ce film fin et sensible.
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2018
    Après la tourmente et le chaos dans une vie, voici l'après. "Oslo, 31 août" c'est l'histoire d'un mec qui a plongé sévère dans les méandres de la drogue. On sent la souffrance et l'amertume, le vide et la culpabilité. Anders Danielsen Lie incarne un gars qui fait tout pour s'en sortir, en sachant obstinément qu'il ne le fait plus pour lui. Il cherche le bon regard, le bon discours, la bonne écoute, mais personne n'arrivera à le dévier. Une lutte sans fin pour éviter d'étouffer dans une vie qu'il ne désire plus. Joachim Trier dresse un portrait noir et amer d'un homme éteint et résigner. Emprunt d'une solitude qu'il a provoqué, il se laisse dévorer par son mal intérieur.
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2012
    Un jeune homme sort le temps d'une journée d'un centre de désintoxication pour passer un entretien d'embauche. Il en profite pour revoir ses proches, famille, amis. Mieux vaut vous prévenir, ce n'est pas joyeux joyeux. Autour du personnage principal, Anders, largué par la vie et déstructuré, les autres protagonistes, derrière une façade en apparence heureuse, laissent percevoir au fil d'échanges brillamment dialogués leur propre mal être. Une véritable analyse des tourments profonds de la vie : la solitude, le temps qui passe... C'est passionnant et terrifiant à la fois, d'autant que l'on peut trouver quelques echos de son propre parcours. En plus d'être remarquable sur le fond, "Oslo, 31 août" bénéficie d'une mise en scène qui monte peu à peu en puissance jusqu'à réserver dans le dernier tiers du film une série de moments de grâce cinématographique. Ajoutons à cela une interprétation parfois exceptionnel (l'acteur principal) et une bande originale à tendance éléctro particulièrement efficace. On sort un peu avec le moral dans les chaussettes mais quel film !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 août 2012
    Je n'ai pas vraiment adhéré à cette histoire. J'ai trouvé le film trop contemplatif, trop éclaté. On ne sait pas où l'on va, on suit l'errance du personnage, de rencontre en rencontre, sans but, sans réelle cohérence. Il y a de belles images, un acteur à fleur de peau, mais un scénario trop aérien pour vraiment rentrer dans cette ambiance mortifère.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2012
    Un désintoxiqué en permission de nuit, dans un Oslo vert, provincial et ensoleillé, plein de petites norvégiennes blondes, saines et bien bâties (rien à voir avec nos starlettes étiques). Il est à quinze jours de sa "guerison" définitive. A vrai dire, on comprend bien que dans son groupe de parole, ces jeunes sont plus terrorisés qu'autre chose à l'idée de retrouver la liberté. Ligotés par la drogue, puis patients bien sages, ils ont perdu l'usage de cette liberté.

    Anders (Anders Danielsen Lie) est un garçon de bonne famille, instruit, parents bobos et très libéraux. Tout pour réussir. Sauf, la rencontre avec l'héroïne et l'alcool qui lui ont bouffé six ans de vie. Anders est maintenant parfaitement clean. Il a un rendez vous avec le rédacteur en chef d'une revue qui pourrait lui donner un travail intéressant. Pourtant, il commence sa journée en tentant de s'immerger dans un lac, des pierres plein les poches, mais non: la pulsion de vie est la plus forte. Si ses camarades d'infortune ont peur de retrouver la liberté, lui, qui est mieux armé intellectuellement, a surtout peur de cette vie, sans perspective, sans avenir (six ans de perdus!) qui l'attend. Il commence par aller voir son meilleur ami. Thomas, ancien copain de bringue, est maintenant gentiment marié, père de famille, il tente de persuader Anders que, lui aussi, il peut avoir cette bonne petite vie là, peu convaincant (sans doute parce qu'il est lui même peu convaincu). Le jeune homme essaye ensuite de voir sa soeur, mais celle ci a peur du choc de la rencontre. Il tente de contacter Iselin, son ancienne fiancée, qui ne répond pas. Quant à l'entretien d'embauche, il démarre bien, mais quand il s'agit de justifier ces années de trou dans le CV.... Anders se braque et part. Il ne lui reste plus qu'à rejoindre une fête donnée chez d'anciens amis, puis à les suivre en boite -replongeant en une nuit dans tout son passé sordide.

    Ce qui est formidable, dans le film du jeune Joachim Trier, c'est qu'il nous fait éprouver physiquement la solitude, le désarroi du drogué désintoxiqué qui sort, sans plus avoir quelque chose de positif dans la vie, à part les souvenirs du flash de bonheur qui suivait l'injection. L'impression de ne rien avoir à partager, avec personne. Comment raccrocher à la vie, quand on est dans un tel déséquilibre?

    Mais ce beau film est assez terrible parce qu'au fond il nous dit: on ne peut pas s'en sortir.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2013
    Voilà un film intéressant qui nous relate la vie d'un jeune sortant de désintoxication et qui cherche à se remettre dans le bon chemins. A travers ses rencontres, on y voit les occasions ratées et l'espoir d'une vie meilleure.
    J'ai trouvé l'acteur principal convaincant. C'est un film à petit budget mais de très bonne facture.
    A regarder.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2012
    Pas étonnant que ce film porte comme titre une date, le 31 août, celle de la fin de l'été. En cela, il se réfère à deux films que cite Joachim Trier dans le dossier de presse : "Cléo de 5 à 7", qu'Agnès Varda voulait tourner un 21 mars, pour "capter dans Paris le passage merveilleux de l'hiver au printemps" - et qu'elle réalisa finalement un 21 juin ; et "Le Feu follet", où Maurice Ronet inscrit la date du 23 juillet, celle de son suicide programmé, sur le miroir de sa chambre d'hôtel.
    La référence au film de Louis Malle est évidente, puisque présente au générique, le scénario étant "librement inspiré" du roman de Drieu La Rochelle. Trier raconte l'avoir vu à 33 ans, et avoir été sidéré tant a fait écho en lui le sentiment de solitude d'Alain Leroy. Pourtant, il semble revenir davantage au roman de 1931 qu'au film de 1962 : Anders est toxicomane et non alcoolique, et le conflit qui l'agite est intérieur, à la différence du héros de Louis Malle qui finit par se tirer une balle dans le coeur, poussé par les rencontres de ses anciens amis qui, chacun à sa façon, le renvoient à sa solitude.
    Certes, certain plans dans leur composition font écho à la mise en scène de Louis Malle, comme celle de la discussion avec Thomas sur le banc dans le parc, filmée comme la dernière discussion d'Alain avec Milou. Mais on trouve plus ici l'influence du film d'Agnès Varda ; même s'il n'est pas, lui, tourné en temps réel, "Oslo 31 août" semble accompagner son personnage dans tous ses mouvements, et même ses immobilités, comme cette très belle scène dans le café où Anders entend les conversations des autres consommateurs, et où la façon de filmer souligne combien il n'est déjà plus dans ce monde qui l'entoure sans le concerner.
    La connaissance de la fin du roman n'empêche pas l'émergence d'un certain suspense, à la recherche d'indices qui permettent de prédire la décision finale d'Anders. Les évènements de la journée, les moments d'espoir et les violents retours de boomerang jalonnent son parcours, avec toujours une liberté d'interprétation laissée au spectateur. C'est d'ailleurs ce qu'explique Joachim Trier : "Mon travail ici est d'explorer les mystères qui entourent ce geste et non de leur donner une explication. C'est ce que j'aime dans les films d'Antonioni par exemple. Il laisse le champ libre à différentes interprétations."
    Même si Joachim Trier ne le cite pas dans ses références, on pense aussi à cet autre film sur la dernière journée d'un suicidé : "Last Days", de Gus Van Sant : la scène du début où Anders, hagard, erre dans la forêt de conifères, ou le très lent traveling avant de la scène finale qui évoque le traveling arrière quasi imperceptible de plus de 4 minutes de la caméra qui s'éloigne de la maison de Blake alors que celui se remet à jouer.
    Déjà acteur de "Nouvelle Donne", Anders Danielsen Lie est de tous les plans, sauf l'étrange prologue à la Perec où défile une succession d'images d'Oslo en super 8 ponctuée de souvenirs de personnages dont on ne sait s'ils évoquent le passé d'Anders ou leur propre mémoire, et la fin où la caméra continue à errer dans la ville-personnage, sous la lumière particulière des régions septentrionales.
    Un peu agaçant par sa construction savante parfois trop voyante, "Oslo 31 août" réussit cependant à installer une véritable tension à la poursuite de son personnage en déséquilibre constant, et le choix de ne montrer aucun des proches d'Anders (ni ses parents,, ni sa soeur, ni son amie) s'avère très judicieux, en recentrant le récit sur la coupure progressive des derniers ponts qui relient Anders à son environnement. Remarqué dans la sélection "Un certain Regard" à Cannes, ce film sec mais néanmoins émouvant n'atteint pas la puissance de celui de Louis Malle, mais n'en demeure pas moins une vision poignante d'une ville marquée par une autre date morbide, celle du 22 juillet 2011.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    belo28
    belo28

    69 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2012
    Partageant la même logique que le superbe 24h avant la nuit de Spike Lee, le film de Joachim Trier se présente comme une longue et lente descente aux enfers. Filmé délicatement et subtilement à la manière des films indé de John Cassavetes (lents travellings avant...) toujours au plus proche de son personnage. La beauté des images est contrebalancé par l'horreur du propos. On regrettera juste l'absence d'une voix off, pour nous permettre de faire le point à chaque moment de l'histoire dans laquelle on peut se perdre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 mars 2012
    Excellent film sur un sujet difficile, l'addiction à l'héroïne, très bien interprété, émouvant et profond. Seul petit bémol , l'utilisation d'une faible profondeur de champ un peu abusive, même si très belle, rend l'esthétique du film outrageuse en rapport au sujet, dommage!
    Klem_Bauer
    Klem_Bauer

    39 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2012
    Oslo 31 Aout c’est le film d’auteur Cannois antithétique de Apollonide. Dés les premiers instants, l’histoire se pose, le personnage se comprend, est appréhendé, et apprécié. Trier n’a pas besoin de beaucoup d’effet pour faire rentrer immédiatement le spectateur, et c’en est d’ailleurs parfois troublant. Dés les premières scènes, malgré une sobriété affichée (bien aidée tout de même par une mise en scène sobre mais absolument pas fade), le film captive, émeut. L’histoire est assez simple : un mec paumé sortant d’une cure de désintox, un loser de 34 ans, l’âge où tout le monde a déjà dessiné sa trajectoire future, avec enfants et carrière, revient dans sa ville natale. Le synopsis est spleenétique par excellence, et ce sujet s’impose tout le long du récit, porté par l’attachant personnage principal. Un peu comme dans Lost, celui-ci semble être une constante dans l’équation du temps, le seul être qui n’est pas en mouvement, les choses vivent autour de lui (seul dans un café, il écoute toutes les conversations et voit tout le monde bouger a l’extérieur) voire changent autour de lui (le plan où il avance entre les échafaudages, symboles d’une ville qui change). Sauf qu’il est justement sur le point de changer, puisqu’il sort de sa cure de désintox, cette journée du 31 Aout semble représenter l’espoir d’une rédemption. Les dialogues vont s’enchaîner pour lui, des dialogues au ton toujours juste et qui vont le mettre en face de sa propre situation. Le film utilise beaucoup les mots, ce qui est d'ailleurs un de ses défauts, mais cela permet au moins au film de ne jamais dévier de son sujet, et d'y rester toujours collé. On regrettera les 15 dernières minutes qui m'ont laissé un peu perplexe tant elles semblent maladroites, la rédemption impossible étant montrée de manière peu habile étant donné qu'on passe instanément d'un certain bien être lié a un nouveau départ (toutes ces scènes presque oniriques avec la jolie Johanne) à une déchéance totale (la scène finale). Du reste, Oslo 31 Aout est un film juste, émouvant, et jamais pompeux ou contemplatif. Du vrai cinéma d'auteur quoi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 février 2013
    D'une sobriété à la hauteur de son interprétation, "Oslo, 31 août" réconcilie avec le cinéma.
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